ÉTUDE V
«Le Mystère Caché de tout Temps et dans tous
les
Âges, mais Révélé maintenant à ses Saints.» |
— La faible lueur de la première promesse. — La promesse faite à Abraham. — L'espérance retardée. — Le mystère commence à se dévoiler à la Pentecôte. — Ce qu'est le mystère. — Pourquoi fut-il si longtemps tenu secret ? — Toujours un mystère pour le monde. — Il sera manifesté à tous en son temps. — Quand sera accompli le mystère. |
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Pendant que l'humanité était sous la discipline du mal, incapable d'en comprendre la nécessité, Dieu lui annonça, à plusieurs reprises, sa résolution de la restaurer et de la bénir en lui envoyant un libérateur. Cependant, celui qui serait ce libérateur était un mystère qui dura quatre mille ans et qui commença, seulement, à être clairement révélé après la résurrection de Christ, au début de l’Age de l’Evangile. Regardant en arrière, à l'époque où nos premiers parents perdirent la vie et furent exclus du bonheur du jardin d'Eden, nous voyons Adam et Ève sous le juste châtiment du péché, en proie aux soucis et sans autre rayon d'espoir que celui renfermé dans la promesse obscure que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. Expliquée par les événements et les développements subséquents, cette promesse de l'Éternel est, pour nous, pleine de signification mais, pour eux, elle n'était qu'une faible lueur indistincte. De plus, près de deux mille ans s'écoulèrent sans qu’aucune preuve de son accomplissement ne parût. |
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Environ deux mille ans après cette promesse donnée à Adam et Eve, Dieu appela Abraham et lui promit que toutes les familles de la terre seraient bénies en sa postérité. Il semblait donc que Dieu n'avait pas renoncé à ses projets d'autrefois et qu’il allait les réaliser. Le temps s'écoula. Canaan, la terre promise, n’appartenait toujours pas à Abraham et Abraham et Sara vieillissaient sans avoir d'enfant. Le patriarche supposa qu'il devait venir en aide à l'Éternel pour l'accomplissement de la promesse et Ismaël vint au monde. Cependant, Dieu n’avait pas besoin de l’aide d’Abraham car, en son temps, Isaac, l'enfant de la promesse et de l'espérance vint au monde. Il semblait, alors, que le dirigeant et celui qui devait bénir les nations était venu. Mais non. Les années se succédèrent et il paraissait que la promesse de Dieu avait échoué car Isaac, de même que Jacob, son héritier, étaient morts. Mais, un petit nombre garda la foi en la promesse de Dieu qui fut entretenue par Dieu lui-même. En effet, « Le traité qu'il a conclu avec Abraham » fut assuré par « le serment » que l'Éternel « a fait à Isaac [...] et confirmé à Jacob et à Israël pour être une ordonnance, une alliance éternelle. » (I Chroniques 16 : 16, 17) |
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A la mort de Jacob, quand ses descendants furent appelés pour la première fois les douze tribus d’Israël et reconnus de Dieu comme le « peuple élu » (Genèse 49 : 28 ; Deutéronome 26 : 5), l'attente que cette nation comme un tout, comme la postérité promise d'Abraham posséderait Canaan, régnerait et bénirait le monde semblait prête de se réaliser car les Israélites, grâce à la faveur dont ils jouissaient en Égypte, étaient déjà une nation puissante. Cependant, tout espoir parut s'évanouir et la promesse de Dieu sembla presque oubliée lorsque les Égyptiens, qui avaient pris le contrôle des Israélites, les tinrent en esclavage pendant longtemps. |
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Les promesses de Dieu étaient, décidément, enveloppées d'un voile mystérieux et ses voies paraissaient incompréhensibles. Toutefois, au temps fixé, Moïse, un grand libérateur, par la main duquel Dieu délivra les Israélites de la servitude, vint, faisant des prodiges en leur faveur. Ce grand libérateur mourut avant d’entrer sur le territoire de Canaan mais, comme porte-parole de l'Éternel, il déclara :
Cette déclaration permit de clarifier, un peu plus, le plan de Dieu montrant que non seulement la nation, dans son ensemble, devait être en quelque mesure associée à l’œuvre future de règne et de bénédiction mais que, de son sein, devait sortir l'élu qui conduirait les Israélites à la victoire et par lequel s'accomplirait la promesse. Ce fut au tour de Josué, dont le nom signifie « libérateur » ou « sauveur », de devenir leur conducteur, et, sous sa direction, Israël triompha et conquit, en effet, le pays promis par l'alliance. Cette fois, sûrement, tout annonçait que le vrai conducteur était là, et que la promesse était sur le point de s'accomplir entièrement. |
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Mais Josué mourut et il fallut attendre les règnes de David et de Salomon pour qu’Israël, comme nation, grandisse. A ce moment, Israël atteignit l'apogée de sa puissance mais, bientôt, le déclin commença et, au lieu de voir la promesse accomplie, les Israélites perdirent leurs conquêtes et devinrent tributaires des nations voisines. Néanmoins, certains gardèrent une foi ferme en la promesse et attendirent le grand Libérateur dont Moïse, Josué, David et Salomon n'étaient que des types. |
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Au temps où naquit Jésus, tous les Israélites étaient dans l'attente du Messie, le futur roi d'Israël mais aussi du monde par l’entremise d’Israël. Cependant, l’espoir des Israélites concernant la gloire et l’honneur de leur futur roi, inspiré par les types et les prophéties indiquant sa grandeur et sa puissance, leur causa de ne pas prendre garde aux autres types et prophéties qui montraient une œuvre de souffrance et de mort pour être une rançon pour les pécheurs, nécessaire avant que toute bénédiction ne puisse venir. Ceci avait été préfiguré dans :
Les Israélites n’ont pas, non plus, fait attention au témoignage des prophètes
Ainsi, lorsque Jésus vint pour s’offrir en sacrifice, les Israélites ne le reconnurent pas et ils ne connurent pas le temps de leur visitation. (Luc 19 : 44) Même ses plus proches disciples furent douloureusement perplexes à la mort de Jésus, disant tristement :
Apparemment, leur confiance en lui avait été mal placée. Ils n'avaient pas compris que la mort de leur Chef constituait une partie de l’accomplissement de l’alliance de la promesse, étant le garant de la Nouvelle Alliance selon laquelle les bénédictions devaient venir. Cependant, lorsqu'ils apprirent que Jésus avait été réveillé du tombeau, leurs espérances reprirent vie (I Pierre 1 : 3) et quand Jésus fut sur le point de les quitter, ils l'interrogèrent sur la réalisation, souvent repoussée, de leur précieux espoir disant :
La réponse de notre Seigneur prouve que leurs espérances étaient, dans l’ensemble, correctes même si ils ne pouvaient pas connaître le moment de leur accomplissement. En effet, Jésus répliqua :
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Après l'ascension de Jésus, les disciples durent se poser cette question : « Qu'en est-il, maintenant, du plan de Dieu ? ». En effet, nous devons nous souvenir que les enseignements de notre Seigneur touchant le Royaume avaient été, surtout, donnés sous forme de paraboles et de discours plus ou moins obscurs. Il leur avait dit :
Ainsi, les disciples ne pouvaient pas comprendre avant d'avoir reçu la bénédiction de la Pentecôte. |
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Même alors, ils ne parvinrent que, lentement, à une conception pleine et claire de l'œuvre qui allait s'accomplir et de son rapport avec l'alliance primitive (Actes 11 : 9 ; Gal. 2 : 2, 12, 14). Il semble, cependant, qu'ils aient été les porte-parole de Dieu même avant d'avoir compris pleinement le sens de leurs déclarations et leurs paroles inspirées allaient, probablement, plus loin dans la vérité que ce qu’ils ne pouvaient comprendre. Voyez, par exemple, le discours de Jacques à l'assemblée de Jérusalem. Il dit :
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Quel est le grand mistère caché de Dieu?
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Jacques avait compris, à travers la providence divine, la conversion du premier des Gentils par Pierre et la prédication, par Paul, de l'Évangile aux nations en général que, durant cet âge-ci, Dieu accordait aux Juifs aussi bien qu’aux Gentils croyants une faveur similaire. Consultant ensuite les prophéties, Jacques les avait trouvées conformes à ce qui se passait et il y lut qu'après l'achèvement de l’œuvre de cet Age de l'Évangile les promesses faites à l'Israël selon la chair s'accompliraient. Petit à petit, le grand mystère, caché depuis si longtemps, commençait à être compris d'un petit nombre : les saints, « les amis » particuliers de Dieu. Paul déclare (Colossiens 1 : 27) que ce mystère caché de tout temps et à toutes les générations, mais que Dieu a révélé maintenant à ses saints, c'est :
« Christ en vous,
Voici le grand mystère de Dieu, caché durant tous les âges antérieurs et caché aujourd'hui encore pour tous, excepté pour une classe spéciale : les saints, les croyants consacrés. Mais que signifient ces mots : « Christ en vous ? » Nous avons appris que Jésus fut oint de l'Esprit saint (Actes 10 : 38) et c’est pourquoi nous le reconnaissons comme le Christ, l'Oint. Christ, en effet, signifie « oint ». L'apôtre Jean dit que l'onction que nous (les croyants consacrés) avons reçue de lui demeure en nous (I Jean 2 : 27). Ainsi, les saints de cet Age de l'Évangile constituent un groupe oint pour être rois et prêtres pour Dieu (II Corinthiens 1 : 21 ; I Pierre 2 : 9) et avec Jésus, leur chef et Seigneur, ils constituent l'Oint de l'Éternel, le Christ. |
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«
Le
Christ
» ...n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. 1 Corinthiens 12:14 |
En harmonie avec l’enseignement de Jean que, nous aussi, nous sommes oints, Paul affirme que ce mystère, qui avait été tenu secret dans les âges passés mais qui est maintenant révélé aux saints, est que le Christ (l’Oint), « n'est pas un seul membre, mais plusieurs ». En effet, de même que le corps humain est un alors qu’il est constitué de plusieurs membres et que tous les membres du corps, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de l'Oint, du Christ (I Corinthiens 12 : 12 à 28). Jésus a été oint pour être la tête ou le Seigneur de l'Église qui est son corps (ou son épouse, d'après une autre image en Ephésiens 5 : 25 à 30). Ensemble, ils constituent « la descendance » promise, le grand Libérateur :
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L'apôtre met, soigneusement, l'Église en garde contre toute pensée présomptueuse déclarant à propos de Jésus :
Cependant, sous la figure du corps humain, il montre, magnifiquement et avec force, combien est intime notre relation avec le Seigneur. Jésus a mis en relief cette même unité, disant :
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L'image d'une pyramide Notre union avec le Seigneur Jésus, en tant que membres du Christ, du groupe consacré, est très bien représentée par l'image d'une pyramide. La partie supérieure forme, à elle seule, une pyramide parfaite. D'autres pierres peuvent y être ajoutées par-dessous et, si elles sont en harmonie avec toutes les caractéristiques de la pierre du sommet, la masse entière formera aussi une pyramide parfaite. Voilà qui illustre admirablement notre position de membres de la « descendance », « le Christ ». Rattachés à notre Tête, notre Maître, et en parfaite harmonie avec lui, nous, pierres vivantes, sommes parfaits ; séparés de lui, nous ne sommes rien. |
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Jésus, seul parfait, a été souverainement élevé et, maintenant, nous nous présentons à lui afin qu'il nous forme et nous façonne à sa ressemblance et que nous puissions devenir une partie de la maison de Dieu. Dans un bâtiment ordinaire il n'y a pas de principale pierre d'angle mais, dans notre édifice, elle existe ; c'est la pierre d'angle du sommet, comme il est écrit :
Nous avons cette confiance que, bientôt, l'union entre Jésus, la « Tête », et « L'Église, qui est son corps », sera complète. |
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Et, bien-aimés, il nous faut subir de nombreux coups et un grand polissage. Sous la direction du grand Maître-constructeur, nous devons passer par une grande transformation pour bien nous conformer à son exemple et, afin que le talent et l'idéal du constructeur se déploient en nous, il sera nécessaire que nous veillions à n'avoir point de volonté revêche qui s'opposerait à l'accomplissement de Sa volonté en nous ou qui le contrarierait. Nous devons être tout comme des enfants, humbles et
Humilions-nous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il nous élève au temps convenable (I Pierre 5 : 5, 6), comme il a élevé notre chef. (Philippiens 2 : 8, 9) |
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C'est là, en effet, un merveilleux message et, en venant à la Parole de Dieu pour nous informer au sujet de notre grand « haut-appel », nous trouvons tous les prophètes proclamant avec éloquence la grâce (faveur ou bénédiction) qui nous est faite (I Pierre 1 : 10). Alors que les types, les paraboles et les discours, jusqu'ici obscurs, deviennent lumineux et projettent leur lumière sur le « chemin étroit » sur lequel la troupe ointe (du Christ) est appelée à courir en vue du prix désormais visible devant elle. C'était, en vérité, un mystère auquel personne n'avait songé auparavant, savoir que Dieu avait l’intention de susciter non seulement un Libérateur, mais un Libérateur composé de nombreux membres. Ceci est « le haut appel », privilège adressé à tous les croyants consacrés de l’Age de l'Évangile. Jésus n'essaya pas d'expliquer ce point à ses disciples alors qu'ils étaient encore à l'état d'hommes naturels ; il attendit jusqu’à la Pentecôte lorsqu’ils furent oints ; engendrés à la nouvelle nature. Nous savons, grâce à l’explication de Paul que seules les « nouvelles-créatures » peuvent, maintenant, apprécier ou comprendre cet appel céleste. Ainsi, il dit :
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Le
Christ (Tête et Corps) est la «semence d'Abraham » qui doit bénir toutes les familles de la terre. |
Dans son épître aux Galates, Paul dévoile le mystère tout entier et montre comment l'alliance Abrahamique doit être accomplie. Il fait voir que la loi donnée à Israël n'a pas interféré avec l’alliance primitive (Galates 3 : 15 à 18) et que la postérité d'Abraham qui doit bénir toutes les nations, c'est Christ (verset 16). Puis, continuant cette idée, il donne à entendre que le Christ renferme en lui tous ceux qui sont oints de l'Esprit. Il dit : |
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Pourquoi est-il nécéssaire de garder le mistère caché?
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Poursuivant sa pensée, il montre (Galates 4) qu'Abraham fut un type représentant l'Éternel, Sara un type de l'alliance ou promesse et Isaac un type du Christ (tête et corps). Il ajoute ensuite :
Ainsi, le plan de Dieu demeura voilé sous des types jusqu'à l’Age de l'Évangile lorsque le développement du Christ commença. Il y avait une raison impérieuse pour que ce mystère demeurât caché, sinon il n'aurait pas été gardé ainsi. En effet, si le plan tout entier avait été révélé au monde, il aurait été contrarié. Si les hommes avaient connu ce plan, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire ou l'Église qui est son corps (I Corinthiens 2 : 8). Non seulement la mort de Christ, prix de la rédemption de l'homme, aurait été empêchée si le plan n'était pas resté un mystère pour le monde mais l'épreuve de foi de l'Église, appelée à participer aux souffrances de Christ, aurait été aussi empêchée car
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« Le Christ »: un Mistère Non seulement le plan de Dieu, et le Christ qui en est l'incarnation, sont pour le monde un grand mystère, mais la voie particulière, dans laquelle le petit troupeau est appelé à marcher, fait de ses membres un « peuple particulier ». C’était un mystère pour le monde qu'un homme aussi capable que Jésus de Nazareth ait consacré son temps et ses talents comme il l’a fait et non à la politique, au droit, au commerce ou à une religion populaire qui lui aurait permis de devenir grand et respecté. Aux yeux des hommes, il gâchait stupidement sa vie aussi, dirent-ils : « Il a un démon et il est fou. » (Jean 10 : 20) Sa vie et ses enseignements étaient pour eux des mystères. Ils ne pouvaient pas le comprendre. |
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De même, les apôtres et leurs compagnons furent des mystères dans le monde, quand ils abandonnèrent leurs affaires matérielles pour prêcher la rémission des péchés au nom de Jésus crucifié et méprisé. Paul abandonna une haute situation et une influence sociale pour travailler de ses mains et pour prêcher Christ et la couronne invisible réservée à tous les croyants qui marcheraient sur ses traces. Cela était si mystérieux que quelqu'un lui dit :
Tous ceux qui, à l'exemple de Paul, suivent les traces du Maître, sont considérés comme fous à cause de Christ. |
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Le
Plan de Dieu ne restera pas un mistère caché pour toujours.
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Cependant, le plan de Dieu ne restera pas toujours un mystère caché. L'aurore du Jour millénaire apporte aux hommes la pleine lumière de Dieu, et
Le Soleil de la Justice, qui doit se lever répandant la santé dans ses rayons et dissipant les ténèbres de l'ignorance, c'est le Christ dans la gloire de son règne millénaire ; non pas la Tête seulement mais aussi les membres de son corps car il est écrit que si nous souffrons avec lui, nous serons aussi glorifiés avec lui et que
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Dieu
«répandra
son Esprit sur toute chair...» Joel 2:28
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A présent, pour tous, excepté pour ceux qui sont engendrés d’un nouvel esprit en recevant « l'esprit de Christ », les promesses auxquelles nous croyons et les espérances que nous chérissons, semblent chimériques et trop improbables pour être acceptées ou suivies. Dans l'Age qui vient, quand Dieu « répandra son Esprit sur toute chair », comme il le répand durant cet Age-ci, sur « ses serviteurs et sur ses servantes », alors tous, en vérité, comprendront et apprécieront les promesses qui ne sont saisies, maintenant, que par le « petit troupeau » et ils se réjouiront de l'obéissance et de l'élévation de l'Église, disant : |
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Les hommes se réjouiront de la glorification de l'Église, par le moyen de laquelle d’abondantes bénédictions seront répandues sur eux ; et tandis qu'ils se rendront compte que « les plus grandes et les plus précieuses promesses », héritées par l'Oint (tête et corps), ne sont pas pour eux mais qu'elles ont été accomplies en nous, ils seront bénis par la leçon illustrée par l'Église et alors qu'ils courront pour obtenir les bénédictions qui leur seront accordées, ils profiteront de l'exemple de l'Église et glorifieront Dieu à cause d'elle. Mais cette connaissance n'éveillera dans le cœur des hommes aucune jalousie car, sous le nouvel ordre de choses, leur appel à la nature humaine parfaite leur donnera pleine satisfaction et leur semblera plus désirable qu'un changement de nature. |
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Alors, le « mystère » sera accompli car les hommes se seront rendus compte que c'était l'esprit de Dieu en Christ et l'esprit de Christ en nous ; Dieu manifesté dans la chair ; qu'ils avaient jusqu'ici mal compris. Alors, ils verront que nous n'étions ni fous ni insensés mais que nous avions choisi la meilleure part lorsque nous courions pour obtenir la richesse, l'honneur et la couronne, invisibles pour eux, mais éternels. En ce qui concerne le temps, le mystère de Dieu sera terminé durant la période pendant laquelle retentira le son de la septième trompette (symbolique) (Apocalypse 10 : 7). Cela s'applique au mystère dans les deux sens où on l'emploie : le mystère ou les aspects secrets du plan de Dieu qui seront révélés et vus clairement alors, ainsi que le « mystère de Dieu », l'Église, qui est la personnification de ce plan. Les deux mystères seront alors achevés. |
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Le plan secret, caché, aura atteint le nombre total, complet, des membres du corps de Christ et, par conséquent, le corps de Christ sera achevé. Le plan cessera d'être un mystère parce qu'il n'y aura plus aucun motif pour en perpétuer le secret. La grandeur du mystère, tenu si longtemps secret et caché dans des promesses, des types et des images et la magnifique grâce accordée à ceux qui auront été appelés à participer à ce mystère (Ephésiens 3 : 9), nous font penser que l’œuvre qui succédera à son achèvement, pour laquelle l'Éternel a conservé l'humanité durant six mille ans dans l'attente et dans l'espoir, doit être une œuvre immense, une œuvre grandiose, puisqu'elle est digne de préparatifs si étonnants. Que de bénédictions pour le monde ne pouvons-nous pas attendre, lorsque le voile du mystère sera enlevé et que les ondées de bénédictions descendront !
Car, en effet,
« jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire, souffre les douleurs de
l'enfantement », attendant l'accomplissement de ce mystère, « la révélation
des fils de Dieu », la « postérité promise » en laquelle tous seront bénis.
(Romains 8 : 19, 21, 22) |
Le Jour
Naissant
Debout ! Debout ! du
« home
» céleste
Mon sacrifice |
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