ÉTUDE I
La Nuit du Péché Sur la Terre
— Une nuit de pleurs et un matin de joie. |
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Le titre du premier volume d’Études, « Le divin Plan des Ages », suggère la pensée d'une progression dans l'arrangement divin, progression harmonieuse connue à l'avance de Dieu. Nous croyons que les enseignements de la révélation divine ne peuvent être considérés comme beaux et harmonieux que de ce point de vue et aucun autre. La période durant laquelle le péché est permis a été pour l'humanité une nuit sombre qui ne sera jamais oubliée. Cependant, le jour glorieux de justice et de faveur divines, introduit par le Messie qui, comme le « soleil de justice », se lèvera et brillera pleinement et clairement en tous et sur tous, apportant guérison et bénédiction, compensera grandement la terrible nuit de pleurs, de soupirs, de douleurs, de maladies et de mort dans laquelle la création gémissante a vécu si longtemps.
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Quelle est l'attente du monde? |
Comme par instinct, la création tout entière, alors qu’elle gémit, étant en travail dans la douleur, attend et désire, le jour qu'elle appelle L’Age d’or. Mais, ne connaissant pas les gracieux desseins du suprême Éternel, les hommes marchent aveuglément à tâtons et leurs plus hautes conceptions d'un tel âge sont bien au-dessous de ce que sera la réalité. Le grand Créateur prépare un « festin de mets succulents » qui abasourdira ses créatures et sera considérablement et abondamment supérieur à tout ce qu'elles pouvaient raisonnablement demander ou espérer obtenir. Et à ses créatures émerveillées qui contempleront la longueur et la largeur, la hauteur et la profondeur de l'amour de Dieu surpassant leur attente, il explique :
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Nous nous efforcerons, dans ce livre, et nous croyons avoir réussi, de présenter au lecteur bienveillant et neutre, le plan de Dieu et son rapport avec le passé, le présent et les actions futures de Dieu. Nous en verrons l’harmonie, magnifique et raisonnable, qui est rarement perçue. Cependant, l'auteur ne s'arroge, en cela, aucune sagesse extraordinaire ou aucun talent, mais il attribue ce travail à la lumière du Soleil de Justice qui, dans cette aube du Jour millénaire, révèle ces choses comme « vérité présente » maintenant propre à être appréciée par les êtres sincères, purs de cœur. |
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Depuis que le scepticisme est à l'ordre du jour, le fondement même de la vraie religion et de la vérité est souvent controversé, même par ceux qui sont sincères. Nous avons essayé de découvrir ou de dévoiler ce fondement, qui est la parole de Dieu sur laquelle toute foi devrait être bâtie, et de le mettre suffisamment en lumière pour donner, même à l'incrédule, certitude et confiance en son témoignage. Nous avons essayé d'y parvenir en utilisant la raison comme fondement. Ensuite, nous nous sommes efforcés d'édifier les enseignements de l'Écriture sur ce fondement de façon que, même un jugement purement humain puisse, avec la mesure (ou règle de justice) la plus exacte qui soit à sa disposition, en mesurer les coins et les angles. |
Un plan qui soit en accord avec le caractère de Dieu et en harmonie avec les Ecritures. |
C'est dans la conviction que les Écritures révèlent un plan cohérent et harmonieux, lequel, une fois reconnu, se recommande de lui-même à chaque conscience sanctifiée, que cet ouvrage a été publié. Nous espérons que cette publication aidera ceux qui étudient la parole de Dieu, leur suggérant une suite de pensées en harmonie entre elles-mêmes et avec la Parole inspirée. Ceux qui reconnaissent la Bible comme étant la révélation du plan de Dieu ; et c'est à ceux-là que nous nous adressons spécialement ; admettront sans doute que, si les Ecritures sont inspirées de Dieu, ses enseignements doivent, lorsqu’ils sont considérés dans leur ensemble, révéler un plan harmonieux et cohérent en lui-même et avec le caractère de son divin Auteur. Notre but, comme chercheurs de la vérité, devrait être d'obtenir l'harmonie complète du plan révélé de Dieu dans son ensemble et, comme enfants de Dieu, nous avons toute raison de l'espérer, puisqu'il est promis que l'esprit de vérité nous conduira dans toute la vérité. (Jean 16 : 13) |
1. Etudier toutes les
croyances |
Comme investigateurs, deux méthodes se présentent à nous : l'une consiste à rechercher dans toutes les vues suggérées par les divers groupes de l'église, et de tirer de chacune d'elles l'élément que nous pourrions considérer comme vérité. Cela serait une entreprise sans fin. La principale difficulté que nous rencontrerions dans cette méthode serait que si notre jugement était faux ou troublé d'avance, ou que si nos préjugés inclinaient vers une direction quelconque ; et chez qui cela n'arrive-t-il pas ? ; notre choix ne serait pas correct, nous pourrions accepter l'erreur et rejeter la vérité. En outre, en adoptant cette méthode nous perdrions beaucoup, parce que la vérité progresse constamment ; son éclat va croissant jusqu'au plein jour, pour tous ceux qui la cherchent et marchent dans sa lumière, tandis que les divers credo des nombreuses dénominations sont fixés et demeurent stationnaires depuis plusieurs siècles. Chacun d'eux doit contenir une large proportion d'erreur puisqu'ils se contredisent les uns les autres sur certaines questions importantes. Cette méthode nous conduirait dans un labyrinthe d'égarement et de confusion. |
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L'autre méthode consiste à renoncer à tout prejudge et à nous souvenir que personne ne peut savoir du plan divin plus que ce que Dieu en a révélé dans sa Parole et qu'il a promis de dévoiler aux débonnaires et aux humbles de cœur (Psaumes 25 : 9 ; Esaïe 61 : 1). Si, dans cette condition, nous cherchons, avec zèle et sincérité, sa ligne de conduite et ses instructions, nous serons guidés par son grand Auteur à comprendre la parole divine, telle qu'elle doit l'être au temps convenable, en nous aidant des différents guides et études bibliques que la Providence divine met à notre disposition. (Voyez Ephésiens 4 : 11 à 16) |
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Cet ouvrage est spécialement destiné à servir de guide à cette classe de chercheurs. Il est à noter que les références ne sont tirées que des Ecritures, excepté là où il a fallu se reporter à l'histoire profane pour prouver l'accomplissement des Écritures. Aucune valeur n'a été attachée au témoignage des théologiens modernes, et celui des soi-disant premiers Pères de l'Église a été laissé de côté. Plusieurs théologiens ont attesté et certifié la véracité des pensées exprimées dans ce livre, mais nous croyons que c'est un défaut commun à notre temps et aux âges précédents d'admettre certaines doctrines pour la simple raison que d'autres, en lesquels nous avions confiance l’ont fait. Ceci est, manifestement, une source féconde d'erreurs car beaucoup de gens de bien ont cru et enseigné l'erreur en parfaite bonne conscience (Actes 26 : 9). Les chercheurs de vérité devraient vider leurs vases des eaux bourbeuses de la tradition, les remplir à la source de la vérité ; la parole de Dieu ; et n'attacher aucune importance à un enseignement religieux qui ne conduit pas à cette source. Cet ouvrage est trop limité, même pour un examen général et rapide de toute la Bible et de son enseignement ; néanmoins, connaissant la fièvre de notre temps, nous avons essayé d'être aussi brefs que l'importance des sujets semblait le permettre. |
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Nous aimerions faire remarquer au lecteur intéressé qu'il serait inutile pour lui de parcourir rapidement cet ouvrage et d'espérer saisir la force et l'harmonie du plan qui y est représenté et les preuves scripturaires qui y sont citées. Nous avons essayé de présenter, d'un bout à l'autre, les divers fragments de la vérité, non seulement dans un tel langage, mais aussi dans un tel ordre, qu'il soit plus facile à toutes les classes de lecteurs de saisir clairement le sujet et le plan en général. Si l'appréciation d'une science quelconque nécessite une étude complète et méthodique, c'est tout spécialement le cas de la science de la révélation divine. Et dans cette œuvre-ci, cela est doublement nécessaire, puisque ce livre est un traité des vérités divinement révélées et, de plus, une étude du sujet d’un point de vue qui ; pour autant que nous le sachions ; diffère entièrement de toute autre œuvre. |
Nous ne nous faisons aucun scrupule de traiter de nombreux sujets communément négligés par les chrétiens ; entre autres, ceux du retour du Seigneur, des prophéties et du symbolisme de l'Ancien et du Nouveau Testaments. Nous estimons que tout système de théologie qui omet ces traits si saillants des doctrines de l'Écriture, ne mérite pas d'être présenté ou d'être accepté. Nous espérons, toutefois, qu'une claire distinction sera faite entre l’étude sérieuse, sage et respectueuse des prophéties et d’autres passages des Ecritures, à la lumière de l’accomplissement de faits historiques pour obtenir des conclusions que le sens commun puisse approuver, et la pratique trop commune de la spéculation générale laquelle, appliquée à la prophétie divine, risque de donner trop libre cours à une imagination vague et désordonnée. Tous ceux qui tombent dans cette dangereuse habitude peuvent se donner généralement comme prophètes (?), mais non comme gens qui étudient les prophéties. |
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Aucun travail n'est plus beau et n'ennoblit davantage que l'étude révérencielle des desseins révélés de Dieu, « dans lesquels les anges désirent plonger leurs regards » (I Pierre 1 : 12). Le fait que la sagesse de Dieu pourvut à des prophéties concernant l'avenir, ainsi qu'à des déclarations touchant le présent et le passé, est en lui-même, de la part de l'Éternel, une censure de la folie de quelques-uns de ses enfants, qui ont excusé leur ignorance et leur négligence de l'étude de sa Parole en disant : « Il y en a assez dans le cinquième chapitre de Matthieu pour sauver tout homme. » |
Rendre l'enfant de Dieu familié avec le plan de son Père Célèste |
Nous ne devrions pas supposer non plus que les prophéties aient été données simplement pour satisfaire notre curiosité relativement à l'avenir. Il est évident que le but des prophéties est de familiariser l'enfant consacré de Dieu avec les plans de son Père, afin de susciter son intérêt et sa sympathie à l'égard de ces mêmes plans et le rendre apte à contempler tant le présent que l'avenir du point de vue de Dieu. Ainsi, intéressé par l’œuvre du Seigneur, il pourra servir avec l'esprit et compréhension ; non comme un simple serviteur, mais comme un enfant et un héritier. A ces personnes-là, la révélation de ce qui sera, neutralise l'influence de ce qui est maintenant. L'effet d'une étude soigneuse ne peut que fortifier la foi et pousser à la sainteté. |
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La situation religieuse du monde actuel ; alors que l'Évangile a été prêché pendant près de dix-neuf siècles ; est telle - dans l'ignorance où l'on est généralement du plan de Dieu au sujet de la délivrance du monde, du péché et de ses conséquences, et avec l'idée fausse que l'église nominale dans sa condition présente est la seule voie pour la conversion du monde - que dans chaque esprit réfléchi, mal renseigné sur ce point, des doutes sérieux doivent s'éveiller. De tels doutes, difficiles à surmonter, ne peuvent l’être que par la vérité. |
Est ce que la mission de l'Eglise est de convertire le monde? |
En effet, pour tout observateur réfléchi, de deux choses, l'une : ou bien l'église a commis une grande méprise en supposant que sa tâche dans l'Age présent et dans sa condition actuelle était de convertir le monde, ou bien le plan de Dieu a été un misérable échec. Quelle proposition de l'alternative allons-nous accepter ? Nombreux sont ceux qui ont accepté et beaucoup plus nombreux encore sans doute ceux qui accepteront la dernière proposition et viendront grossir les rangs de l'incrédulité, soit secrètement soit publiquement. Relever ceux qui tombent ainsi honnêtement, tel est l'un des buts de ce volume. |
A la page suivante, nous présentons un diagramme publié par la « Société missionnaire de Londres » puis aux États-Unis, par le « Conseil de missions des dames presbytériennes ». Il porte le titre : « Un appel muet au profit des missions étrangères ». Il raconte une triste histoire de ténèbres et d'ignorance à l'égard du seul nom donné sous le ciel, par lequel nous devions être sauvés. |
DIAGRAMME
Statistiques tirées de l'Atlas Français
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Relative Percentages
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Près de 2/3 de la population mondiale est athée
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Le Watchman : organe de l'Union chrétienne de jeunes gens de Chicago publia aussi ce même diagramme et dit dans son commentaire :
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Triste tableau en vérité ! Et bien que le diagramme représente des nuances entre païens, Musulmans et Juifs, ils sont néanmoins tous égaux dans une ignorance totale de Christ. Quelques-uns pourraient tout d'abord supposer que ce tableau du nombre proportionnel des chrétiens est trop sombre, plutôt exagéré, mais nous croyons que c'est le contraire. Il montre la chrétienté nominale sous ses plus brillantes couleurs. Par exemple, les 116 millions (chiffre du diagramme original) comptés comme protestants, excèdent de beaucoup le nombre véritable. Seize millions, croyons-nous, exprimeraient plus exactement le nombre des membres adultes déclarés de l'église, et nous craignons qu'un million ne soit une estimation beaucoup trop élevée pour le « petit troupeau », des « sanctifiés en Jésus-Christ », qui « marchent non selon la chair, mais selon l'Esprit ». Il ne faut pas oublier qu'une grande partie des personnes comptées au nombre des membres d'église sont des enfants et des bébés. Tel est spécialement le cas dans les pays d'Europe où, dans nombre de ces pays, les enfants sont comptés comme membres de l'Église dès leur plus tendre enfance. |
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Y-a-t'il un espoir pour les générations passées? |
Mais si sombre que puisse paraître cette image, ce n'est pas la plus sombre que l'humanité déchue présente. Le diagramme ci-dessus représente seulement la génération qui vit à l’heure actuelle. Cette pensée devient vraiment horrible, quand nous considérons le fait que siècle après siècle des six mille années écoulées, d'autres grandes multitudes ont été emportées qui se trouvaient presque toutes enveloppées dans la même ignorance et dans le péché. Scène lugubre ! Considérée du point de vue populaire, c'est en vérité un terrible tableau ! Les divers credo d'aujourd'hui, enseignent que tous ces milliards d'êtres humains, ignorant le seul nom donné sous le ciel par lequel il nous faut être sauvés, se trouvent tout droit sur la route du tourment éternel ; non seulement cela : ils enseignent aussi que le même sort attend tous ces 116 millions de protestants à l'exception des quelques saints. Rien de surprenant, alors, que ceux qui croient à des choses si horribles des plans et des conseils de l'Éternel déploient un si grand zèle dans la poursuite d'entreprises missionnaires ; il est même surprenant qu'ils ne soient pas poussés au désespoir. Croire et admettre réellement de telles conclusions, serait dépouiller notre vie de tout plaisir ; chaque regard ne rencontrerait que deuil et tristesse. |
Quel est le destin de ceux qui sont Athée? |
Comme preuve que nous n'avons pas représenté faussement « l'orthodoxie » au sujet du destin des païens, nous citons la conclusion de la brochure : « Un appel muet en faveur des missions étrangères » dans laquelle le diagramme était publié. Voici cette conclusion : « Évangélisez les générations innombrables au loin, le millier de millions d’âmes qui, dans la proportion de 100.000 par jour, meurent hors de Christ, sans aucune espérance ». |
Mais en opposition à cette triste perspective qu'offrent les credo humains, les Écritures offrent une perspective plus brillante et le but de ces pages est de la mettre en évidence. Instruits par la Parole, nous ne pouvons croire que le grand plan de salut de Dieu ait été voué à l’échec ou qu'il le soit un jour. C’est un soulagement pour l’enfant de Dieu perplexe de constater que le prophète Esaïe a prédit longtemps d'avance cette même situation disant : |
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« Car voici les ténèbres, couvriront la terre, et l'obscurité profonde les peuples ; mais sur toi se lèvera l'Éternel, et sa gloire sera vue sur toi. Et les nations (païennes) marcheront à (ou viendront vers) ta lumière ! » (Esaïe 60 : 2,3). |
Dans cette prophétie, les ténèbres profondes sont éclairées par l’arc-en-ciel de la promesse : « Les nations (les nations sur la terre en général) viendront vers ta lumière ». Non seulement la misère prolongée et les ténèbres du monde ainsi que le progrès lent de la vérité, ont été un mystère pour l'Église, mais le monde a senti lui-même sa condition. Semblables à celles qui enveloppèrent l'Égypte, ces ténèbres ont été si épaisses qu'on pouvait les toucher. Pour preuve, remarquez l'esprit des lignes suivantes tirées d'un journal de Philadelphie. Le doute et l'obscurité, intensifiés par l'entrechoc des credo des diverses écoles, ne s'étaient pas encore dissipés des pensées de l'écrivain, par les rayons de la vérité divine provenant directement de la parole de Dieu. |
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De semblables bénédictions sont maintenant en voie d’échoir au monde par la révélation de la parole et du plan divins, et nous avons confiance que ce livre est une partie de ces bénédictions et de ces révélations. |
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Allumeur de réverbère |
Celui qui se détournera des vaines spéculations humaines et vouera son temps à sonder les Écritures, sans exclure la raison que Dieu nous invite à utiliser (Esaïe 1 : 18), trouvera qu'un arc béni de la promesse embrasse toute l'étendue des cieux. C’est une erreur de croire que ceux qui n’ont pas la foi et n’ont donc pas la justification qui en résulte, puissent saisir clairement la vérité : non, elle n'est point pour ceux-là. Le Psalmiste dit : « La lumière (la vérité) est semée pour le juste » (Psaumes 97 : 11). L'enfant de Dieu est doté d'une lampe dont la lumière dissipe beaucoup de ténèbres sur son sentier. « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (Psaumes 119 : 105). Mais il n'y a que « le sentier des justes », qui soit « comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi » (Proverbes 4 : 18). Actuellement, il n'y a aucun juste, « point de juste, pas même un seul » (Romains 3 : 10) ; il s’agit de ceux qui sont « justifiés par la foi ». Ceux-là seuls ont le privilège de suivre le sentier qui est de plus en plus éclairé, de voir non seulement le développement actuel du plan de Dieu mais aussi les choses à venir. |
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Les patriaches, les prophètes, les apôtres et les saints marchèrent dans sa lumière toujours croissante |
Bien qu'il soit vrai que le sentier de chaque croyant soit un sentier resplendissant, l'application spéciale de cette expression a toutefois trait à une classe de justes (justifiés). Les patriarches, les prophètes, les apôtres et les saints du passé et du présent ont marché dans sa lumière croissante et cette lumière ira encore croissant au-delà du temps présent, « jusqu'au plus haut point du jour ». C'est un sentier continu et unique et la lumière unique, continue et croissante est le Récit divin, illuminant le sentier au temps opportun. |
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C'est pourquoi, « justes, réjouissez-vous en l’Eternel » et attendez l'accomplissement de cette promesse. Beaucoup de chrétiens ont si peu de foi qu'ils ne s'attendent pas à plus de lumière, et, par suite de leur incrédulité et de leur indifférence, ils sont laissés dans les ténèbres, alors qu'ils auraient pu marcher dans la lumière toujours croissante. |
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Le Matin Vient L'Esprit de Dieu, donné pour conduire l’Église dans la vérité, prendra les choses écrites et nous les montrera. Aussi, nous n’avons besoin de rien d’autre au-delà de ce qui est écrit car les Ecritures saintes peuvent rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ (II Timothée 3 : 15). |
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“Le
matin vient” |
Quoiqu'il soit encore vrai que « les ténèbres couvrent la terre et l'obscurité profonde les peuples », le monde ne restera pas toujours dans cette condition. Nous sommes certains que « le matin vient » (Esaïe 21 : 12). Comme Dieu fait lever maintenant le soleil littéral sur les justes et sur les injustes, ainsi le Soleil de Justice brillera durant le jour millénaire en faveur de tout le monde, et « mettra en lumière les choses cachées des ténèbres » (I Corinthiens 4 : 5). Il dissipera les vapeurs délétères du mal et apportera la vie, la santé, la paix et la joie. Regardant en arrière, dans le passé, nous trouvons qu'alors la lumière ne brillait que faiblement. Obscures et indéterminées étaient les promesses des âges passés. Les promesses faites à Abraham et à d'autres, et représentées en types, dans la loi et les cérémonies d'Israël selon la chair, n'étaient que des ombres, et ne donnaient qu'une idée vague des merveilleux et bienveillants desseins de Dieu. Aussitôt que nous arrivons aux jours de Jésus, la lumière augmente. |
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L'espoir Juif |
La plus vive attente, jusqu'alors, avait été que Dieu enverrait un libérateur qui sauverait Israël de ses ennemis, l'élèverait à la tête des nations ; et qu'après lui avoir donné cette puissance, Dieu se servirait de ce peuple comme de son intermédiaire pour bénir toutes les familles de la terre. Mais à les considérer d’un point de vue purement humain, les conditions posées pour obtenir cette puissance dans le royaume de Dieu, étaient si différentes de ce que les Juifs attendaient, elles paraissaient si difficiles à réaliser pour devenir la classe élue que tous, excepté un petit nombre, furent aveuglés à l'égard du message. Leur aveuglement et leur hostilité contre lui allèrent naturellement en croissant, lorsque, dans le développement du plan de Dieu, le temps fixé vint pour étendre à toute créature sous le ciel l'invitation de participer au royaume promis en devenant, par la foi, enfant d'Abraham et héritier des promesses qui lui avaient été faites. |
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L'espoir de l'Eglise |
Cependant quand, après la Pentecôte, l’Evangile prêché par Jésus en vint à être compris, l'Église vit que les bénédictions promises au monde seraient d'une nature durable, que, pour l'accomplissement de ce dessein, le royaume serait spirituel, composé de « vrais Israélites », d'un « petit troupeau » qui, choisi à la fois parmi les Juifs et les Gentils, serait élevé à la nature et à la puissance spirituelles. C'est pourquoi nous lisons que Jésus a mis en évidence la vie et l'immortalité par l’Evangile (II Timothée 1 : 10). Et, depuis les jours de Jésus, une lumière plus vive encore brille, comme il le prédit lui-même en disant :
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Le dévelopment du clergé |
Mais, après que les apôtres furent endormis, vint un temps où l'Église, dans sa majorité, commença à négliger la lampe et à en confier l'entretien à des professeurs humains ; et ces professeurs, enflés d'orgueil, s'attribuèrent titres et charges et commencèrent à régner sur l'héritage de Dieu. Puis, progressivement, une classe spéciale fut formée, nommée « le clergé » dont les membres se considérèrent eux-mêmes, et furent considérés par les autres, comme les guides légitimes dans la foi et l’étude, mettant de côté la Parole de Dieu. Par cette soumission à la doctrine d'hommes faillibles et par la négligence de la parole du Dieu infaillible, le grand système de la papauté ne tarda pas à se développer. |
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La Réforme Martin Luther
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Les conséquences de cette négligence de la vérité ont été particulièrement terribles. Comme chacun le sait, aussi bien l’Eglise que le monde civilisé furent pratiquement réduits à l’esclavage par ce système et conduits à révérer les traditions et les credo humains. Pour s'affranchir de cet esclavage, un coup hardi et béni en faveur de la liberté et de la Bible fut porté par ce qu'on appelle la « Réforme ». Dieu suscita de vaillants champions ou lutteurs pour sa Parole parmi lesquels Luther, Zwingle, Melanchton, Wiclef, Knox et d'autres. Ils attirèrent l'attention sur le fait que la papauté avait mis de côté la Bible en lui substituant les décrets et les dogmes de l’église. Ils pointèrent du doigt quelques-unes de ses doctrines erronées et de ses pratiques, prouvant qu'elles étaient fondées sur la tradition et qu’elles étaient contraires à la vérité et opposées à la parole de Dieu. Les réformateurs et leurs partisans furent appelés des protestants parce qu'ils protestèrent contre la papauté et qu'ils affirmaient que la parole de Dieu était la seule règle correcte pour la foi et l’étude. |
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Aux jours de la Réforme, de nombreuses âmes fidèles marchèrent dans la lumière, telle qu'elle brillait alors. Mais depuis, les protestants n'ont fait que peu de progrès, parce que, au lieu de marcher dans la lumière, ils se sont arrêtés à leurs conducteurs préférés, ne voulant voir que ce que ceux-ci voyaient et pas davantage. Ils posèrent des bornes à leur progrès sur le chemin de la vérité, et ils enfermèrent ou clôturèrent avec le peu de vérités qu'ils possédaient, une grande quantité d'erreurs qu'ils avaient apportées avec eux de « la mère-église ». Supposant, qu’aujourd’hui, rien de plus du plan de Dieu ne peut être connu, que ce qui fut connu par les réformateurs, la majorité des chrétiens a un respect superstitieux pour les credo et les symboles formulés depuis tant d’années. Cette faute a coûté bien cher car, indépendamment du fait qu'alors on ne peut prendre des décombres de l'erreur que quelques grands principes de vérité, il y a des traits spéciaux de la vérité qui se réalisent constamment et dont les chrétiens se sont privés au moyen des haies ou clôtures que constituent leurs confessions de foi. Pour illustrer ce qui précède : c'était une vérité aux jours de Noé qu'un déluge viendrait, et une vérité qui réclamait alors la foi de tous ceux qui voulaient suivre le sentier de la lumière, tandis qu'Adam et d'autres n'en avaient rien su. Ce ne serait pas prêcher la vérité que d'annoncer maintenant un déluge mais il y a d'autres vérités propres à chaque temps qui deviennent accessibles et que, si nous marchons à la lumière de la lampe, nous comprendrons. Ainsi, si nous ne possédions que toute la lumière échue aux siècles passés, et rien de plus, nous serions, maintenant, relativement dans les ténèbres. |
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La parole de Dieu est un grand magasin La parole de Dieu est un grand magasin de provisions pour les pèlerins affamés voyageant sur le sentier resplendissant. Là, il y a du lait pour les enfants nouveau-nés et de la nourriture solide pour les hommes faits (I Pierre 2 : 2 ; Hébreux 5 : 14). Il y a aussi une nourriture appropriée aux différentes saisons et aux diverses conditions et Jésus dit, à ce propos, que le dispensateur fidèle donnera à ses gens la nourriture au temps convenable et tirera du trésor « des choses nouvelles et des choses anciennes » (Luc 12 : 42 ; Matthieu 13 : 52). Il serait impossible de tirer de pareilles choses du magasin ou credo de n'importe quel groupe religieux. |
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Nous pourrions bien tirer de chacun, certaines choses anciennes et bonnes, mais rien de nouveau. La vérité contenue dans les dogmes des divers groupes est tellement couverte et mêlée d'erreurs que la beauté qui lui est inhérente et sa valeur réelle ne sont pas perceptibles. Les divers credo se heurtent et se contrarient continuellement l'un l'autre et comme tous prétendent être fondés sur la Bible, la confusion des pensées et la discorde qui en résultent sont imputées à la Bible ; c'est ce qui donna naissance au proverbe si répandu : « La Bible est un vieux violon, sur lequel on peut à loisir jouer n'importe quel air ». |
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“...Soyez
toujours prêts à répondre, mais avec douceur et crainte, à quiconque vous
demande raison de l'espérance qui est en vous.” |
Que ce dicton exprime bien l'incrédulité de notre temps, causée par les traditions humaines qui ont mal représenté le caractère de Dieu et Sa parole. Mais l'incrédulité provient aussi de l'accroissement de l'intelligence de l'homme qui ne veut plus se prosterner dans un respect aveugle et superstitieux à l’égard des opinions de ses semblables, mais « demande raison de l'espérance qui est en nous ». Celui qui étudie fidèlement la Bible devrait toujours être capable de donner raison de l'espérance qui est en lui. La parole de Dieu, seule, peut nous « rendre sages à salut » et est utile à l'enseignement, à l'instruction, etc. « (...) afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (I Pierre 3 : 15 ; 2 Timothée 3 : 15 à 17) Seul ce dépôt contient une provision inépuisable de choses nouvelles et anciennes, de la nourriture au temps convenable pour les serviteurs de la maison. Sûrement, aucun de ceux qui ajoutent foi à ce passage de l’Ecriture sainte : « Le sentier des justes est comme la clarté de la lumière, qui va croissant jusqu’au plein jour » ne soutiendra que le jour était plein au temps de Luther ; c'est pourquoi nous faisons bien de veiller sur notre lampe « comme sur une lampe qui brille dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour vienne à paraître. » (II Pierre 1 : 19) |
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Il ne suffit pas non plus que nous nous trouvions maintenant sur le sentier de la lumière ; il nous faut « marcher dans la lumière », continuer à faire des progrès ; autrement la lumière, qui ne s'arrête point, poursuit son chemin et nous laisse dans les ténèbres (Jean 12 : 35). La difficulté, pour beaucoup, est qu'ils restent assis et ne marchent pas sur le sentier de la lumière. Prenez une concordance, et examinez les passages aux mots s'asseoir et s'arrêter, puis comparez-les avec ceux trouvés aux mots marcher et courir et vous remarquerez un grand contraste : Les hommes « sont assis dans les ténèbres », avec « les moqueurs » et « se tiennent (s'arrêtent) dans le chemin des pécheurs, tandis que d'autres marchent à la lumière » et « courent pour remporter le prix ». (Esaïe 42 : 7 ; Psaumes 1 ; I Corinthiens 9 : 24 ; Hébreux 12 : 1) |
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“Toute
écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre,
pour corriger, pour instruire dans la justice.” |
La perfection de la connaissance n'est pas une chose du passé, mais de l'avenir ; d'un avenir très proche, nous le croyons avec confiance et ce n'est qu'après avoir reconnu ce fait que nous sommes en état d'apprécier et d'attendre de nouveaux développements du plan de notre Père. Il est vrai que nous retournons encore aux paroles des prophètes et des apôtres pour toute la compréhension du présent et de l'avenir, non, cependant, parce qu'ils auraient toujours mieux compris que nous, les plans et les conseils de Dieu, mais parce que Dieu se servit d'eux comme de porte-parole, pour nous communiquer, ainsi qu'à toute l'Église, à travers l'Age de l’Evangile, la vérité relative à ses plans, aussitôt que le temps serait venu pour qu’elle soit comprise. Ce fait est abondamment prouvé par les apôtres. Paul nous dit que Dieu a fait connaître à l'Église chrétienne le mystère (le secret) de sa volonté, selon qu'il l'avait résolu en lui-même, mais qu'il n'avait jamais révélé auparavant bien qu'il l'ait fait mentionner sous forme de discours obscurs. Ces discours ne pouvaient être compris avant le temps convenable, afin que les yeux de notre entendement s’éclaircissent pour pouvoir apprécier « l’appel céleste » destiné exclusivement aux croyants de l'ère évangélique. (Ephésiens 1 : 9, 10, 17, 18 ; 3 : 4 à 6) Cela nous montre clairement que ni les prophètes, ni les anges ne comprirent le sens des prophéties qu'ils formulèrent. Pierre nous dit que lorsqu'ils cherchèrent avec anxiété à connaître leur signification, Dieu leur déclara que les vérités cachées dans leurs prophéties n'étaient pas pour eux-mêmes, mais pour nous de l’âge de l’Evangile. Et il exhorte l'Église à espérer encore plus de grâce (faveurs, bénédictions) dans ce domaine, plus de connaissance encore des plans de Dieu. (I Pierre 1 : 10 à 13) |
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L'âpotre Pierre |
Si Jésus promit que l'Église serait conduite dans toute la vérité, il est évident que ce devait être par un développement graduel. Aux jours des apôtres, l’Église fut exempte de bien des erreurs qui apparurent sous la papauté et dans la papauté ; nous ne pouvons, cependant, supposer que l’Église primitive ait vu aussi profondément ou aussi clairement dans le plan de Dieu qu'il est possible de le faire aujourd'hui. Il est évident, aussi, que les divers apôtres eurent des degrés différents de compréhension du plan de Dieu, ce qui n'affaiblit nullement le fait que tous leurs écrits ont été dirigés et inspirés par Dieu aussi véritablement que le furent les paroles des prophètes. Pour preuve de ces degrés différents dans la connaissance, nous n'avons qu'à rappeler la conduite chancelante de Pierre et des autres apôtres, à l'exception de Paul, pendant un certain temps, lorsque l’Evangile commença à se propager chez les Gentils (Actes 10 : 28 ; 11 : 1 à 3 ; Galates 2 : 11 à 14). L'incertitude de Pierre était en contraste frappant avec l'assurance de Paul puisée aux paroles des prophètes, aux actes antérieurs de Dieu et aux révélations qui lui avaient été faites directement. |
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L'âpotre Paul
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Il est évident que Paul reçut des révélations plus abondantes qu'aucun autre apôtre. Il ne lui fut pas permis de communiquer ces révélations à l'Église, ni pleinement ni clairement même aux autres apôtres (II Corinthiens 12 : 4 ; Galates 2 : 2). Cependant, nous pouvons voir l’importance de ces visions et révélations, données à Paul, pour l'Église entière car s'il est vrai qu'il ne lui fut pas permis de raconter ce qu'il vit ni de décrire tout ce qu'il connaissait des mystères de Dieu, relativement aux « âges à venir », il n'en est pas moins vrai que ce qu'il vit donna une force, un caractère et une profondeur à ses paroles que nous sommes capables, à la lumière d'événements subséquents, d'accomplissements de prophéties et sous la direction de l'Esprit, d'apprécier d'une manière plus complète que ne le put faire l'Église primitive. |
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L'âpotre Jean |
Pour corroborer ce qui précède, nous renvoyons au dernier livre de la Bible, à l'Apocalypse, écrite en 96 environ après Jésus Christ. Les paroles introductives l'annoncent comme une révélation spéciale de choses incomprises auparavant. Cela prouve, d'une manière concluante, qu'au moins jusqu’à cette époque, le plan de Dieu n'avait pas été révélé pleinement. De même, ce livre n'a été jusqu’à présent rien de moins que ce que son nom indique : un dévoilement, une révélation. Pour ce qui est de l'Église primitive, il est probable que personne ne comprit aucune partie de ce livre. Même Jean, qui eut les visions, ignorait probablement la signification de ce qu'il avait vu. Il était à la fois prophète et apôtre et si, comme apôtre, il comprit et enseigna ce qui était alors de « la nourriture au temps convenable », en qualité de prophète, il prononça des choses qui devaient fournir une « nourriture » aux gens de la maison dans des saisons futures. |
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Durant l'Age de l’Evangile, quelques-uns des saints cherchèrent à découvrir l'avenir de l'Église par l'examen et l'étude de ce livre symbolique et, sans aucun doute, tous ceux qui le lurent et comprirent, ne fût-ce qu'une partie de ses enseignements, furent richement bénis, selon la promesse (Apocalypse 1 : 3). Ce livre continua à s'ouvrir toujours davantage pour eux. Dans les jours de la Réforme, il fut pour Luther un facteur important dans son affirmation que la papauté, dont il était lui-même un ministre consciencieux, était vraiment « l'Antéchrist » mentionné par l'apôtre Paul et, comme nous le voyons maintenant, l'histoire de l'Antéchrist remplit une grande partie de cette prophétie. |
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Ainsi, progressivement, Dieu ouvre sa vérité et révèle les immenses richesses de sa grâce. Par conséquent, nous nous attendons à recevoir plus de lumière maintenant qu’à n’importe quelle période précédente de l'histoire de l'Église.
« Toujours plus de beautés nouvelles, |
A toi, notre
unique espérance, Notre justice, ô Jéhovah ! Soient empire et magnificence, Alléluia !
Alléluia ! Pour nous luit la brillante AURORE Dune félicité sans Fin: seigneur, quelques instants encore, Et tu nous prendras dans ton sein. Comme au matin quand la lumière, De lhorizon chasse la nuit, Tel ce JOUR sur notre carrière, Brille déjà, lombre senfuit. |
Il se dissipe, le
mystère ; Les promesses vont saccomplir ; Il va se lever sur la terre, Le jour où
Jésus doit venir. Montre bientôt ton Fils unique, O Père saint ! à nos regards ; Et que sa gloire magnifique Eclate enfin de toutes parts.
Tenons nos lampes allumées
Préparons-nous pour ce beau |
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