ÉTUDE XV

 

LE JOUR DE L’ÉTERNEL 

 

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— Le « Jour de l'Eternel »,  le « Jour de la vengeance »,
le
« Jour de la Colère ».  
— Un temps de grande détresse.
— Sa cause.
— Le témoignage de la Bible sur ce jour.
— Son feu et sa tempête, son bouleversement
et sa dé
sintégration sont à prendre de manière symbolique.
— Le témoignage de David.
— Le témoignage de l’Apocalypse.

— La situation présente et la perspective future telles qu'elles sont vues par les deux partis opposés des capitalistes et ouvriers.
— Un remède qui ne réussira pas.
— Le voile levé et la lumière donnée juste au temps fixé.
— La preuve de ce qui précède.
— La position des Saints durant le temps de la détresse et leur attitude convenable dans ces circonstances.

 

 

 

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«Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés».
Matthieu
24:22

 

 

Christ sera
le Général
de Jéhovah
.

 

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Le « Jour de l’Éternel » ou « Jour du Seigneur », est le nom de la période durant laquelle le Royaume de Dieu, sous Christ, est installé progressivement sur la terre alors que les royaumes de ce monde sont en train de tomber et que le pouvoir et l’influence de Satan sur l’homme sont de plus en plus liés (Apocalypse 20 : 2). Ce Jour est décrit, partout, comme un jour obscur, de troubles, de détresse et de perplexité intenses parmi l’humanité. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une révolution si générale, réclamant de si grands changements, cause de l’angoisse. De petites révolutions ont déjà provoqué de l’angoisse dans les âges passés, mais cette révolution sera bien plus grande qu’aucune révolution précédente, et produira « un temps de détresse tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-là » et il n’y en aura plus jamais de semblable (Daniel 12 : 1 ; Matthieu 24 : 21, 22).

Ce jour est appelé le « Jour de l’Éternel », parce que Christ, bien que possédant un titre de monarque et la puissance royale, sera présent comme représentant de l’Éternel, prenant en charge toutes choses durant ce temps de détresse, plutôt en qualité de Général de l’Éternel, s’assujettissant toutes choses, qu’en celle de Prince de la paix bénissant tous les hommes.  

Dans le même temps, alors que les fausses et imparfaites doctrines tombent, de même que les systèmes faux et imparfaits, l’étendard du nouveau roi s’élèvera et, finalement, celui-ci sera reconnu et proclamé par tous Roi des rois. Ainsi, l’établissement de la domination de Christ est présenté par les prophètes comme l’œuvre de l’Éternel :

« je te donnerai les nations pour héritage et pour possession les extrémités de la terre » (Psaumes 2 : 8).  

« Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume » (Daniel 2 : 44).

L’Ancien des jours s’assit, et on amena devant lui quelqu’un de semblable à un fils de l’homme, et il reçut la domination pour que les peuples de tous les royaumes le servent et lui obéissent (Daniel 7 : 9, 13, 14, 22, 27).

L’Apôtre Paul dit encore que, quand Christ aura accompli l’objectif de son règne, « alors le Fils lui-même sera soumis à celui (le Père) qui lui a tout soumis » (I Corinthiens 15 : 28).

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Dieu a établi certaines lois en harmonie avec celles qu'Il opère.

Cette période est appelée le « jour de la vengeance de notre Dieu » et le « jour de la colère » (Esaïe 61 : 2 ; 63 : 1 à 4 ; Psaumes 110 : 5).

Pourtant, celui qui ne voit que l’idée de colère, ou qui suppose de la méchanceté de la part de Dieu, se trompe sérieusement. Dieu a établi certaines lois, avec lesquelles il agit en harmonie et tous ceux qui, pour quelque raison que ce soit, entrent en conflit avec ces lois, récoltent le châtiment ou la colère qui vient de leur propre conduite.

Le conseil de Dieu donné aux humains a été continuellement rejeté, sauf par un petit nombre et, comme nous l’avons vu, Dieu, de son côté, a permis aux hommes de suivre leur propre chemin et de le rejeter, lui et son conseil de leur cœur (Romains 1 : 28).

Il limita, alors, ses soins spéciaux à Abraham et à sa postérité, qui avaient déclaré vouloir suivre ses voies et se consacrer à son service. La dureté du cœur des Israélites et leur manque de sincérité envers Dieu, en tant que peuple, les empêchèrent non seulement de recevoir le Messie mais, d’une façon toute naturelle, les jetèrent dans le trouble qui termina leur existence nationale.

 

 

 

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Le «temps de détresse» sera une conséquence naturelle à l'injustice.

Et ainsi, la lumière qui a brillé dans le monde durant l’Âge de l’Évangile, par la vraie Église de Christ (le groupe dont les noms sont inscrits dans les cieux), a rendu témoignage au monde civilisé de la différence qui existe entre ce qui est juste et injuste, entre le bien et le mal, et d’un temps à venir dans lequel l’un sera récompensé et l’autre puni (Jean 16 : 8 à 11 ; Actes 24 : 25).

Si les hommes avaient pris garde à l’enseignement du Seigneur, cela aurait eu une influence immense sur eux mais, comme toujours, ils n’écoutèrent que leurs propres désirs et ont tiré très peu profit du conseil des Écritures. La détresse du jour de l’Éternel viendra comme conséquence de cette négligence.

Dans un sens, nous pouvons dire que le jour de l’Éternel est la colère de Dieu d’autant que c’est à cause du mépris de ses conseils et comme un salaire de l’iniquité qu’il vient. Néanmoins, envisagée d’un autre point de vue, la détresse s’abattant sur le monde n’est que le résultat naturel ou légitime du péché, que Dieu prévit et contre lequel ses conseils auraient protégé les hommes, si ceux-ci les avaient écoutés.

Le monde n'a tenu aucun compte des conseils 
de Dieu.

 

 

La «voix 
de l'avarice
» 
dit : 
prennez tout 
ce que vous pouvez
...

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Tandis que le message de Dieu à l’Église a été :

« Offrez vos corps en sacrifice vivant » (Romains 12 : 1), le message au monde a été :

« Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses ; Écarte-toi du mal et fais le bien : Recherche la paix et poursuis-la » (Psaumes 34 : 14, 15).

Bien peu ont observé l’un ou l’autre de ces messages. Un petit troupeau,  seul, s’est sacrifié et, pour ce qui concerne le monde, bien qu’il proclame cette devise : « l’honnêteté est la meilleure politique », il en néglige généralement la pratique et écoute plutôt la voix de l’avarice :

« Saisis toutes les richesses, l’honneur et le pouvoir que tu peux obtenir dans ce monde et peu importe la méthode que tu utiliseras pour obtenir tout cela et si quelqu’un doit subir des pertes à cause de ton gain. » En un mot, la détresse de ce Jour de l’Éternel ne viendrait pas, ne pourrait pas venir, si les principes de la loi de Dieu avaient été quelque peu observés. Cette loi brièvement résumée est :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur […]
et ton prochain comme toi-même »
(Matthieu 22 : 37 à 39).

C’est parce que l’esprit dépravé ou charnel est opposé à la loi de Dieu, et n’y est pas soumis, que cette détresse vient comme conséquence naturelle, comme la moisson après les semailles.

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Le coeur 
égoïste et insensible 
de l'homme 
sera changé 
en un coeur 
de chair
.

L’esprit charnel ou dépravé, bien loin d’aimer son prochain comme soi-même, a toujours été égoïste et cupide, allant souvent même jusqu’à la violence et au meurtre pour entrer en possession du bien d’autrui.

Quelle que soit la façon dont il est exercé, le principe égoïste reste toujours le même sauf lorsqu’il est gouverné par les circonstances de la naissance, l’éducation, et le milieu.

Il a été le même à travers tous les âges et restera le même jusqu’à ce que, par la force du sceptre de fer du Messie, l’amour, et non le pouvoir et l’avidité, décide de ce qui est droit et l’impose ; jusqu’à ce qu’il ait été donné à tous de connaître la supériorité et les avantages du règne de la droiture et de l’amour, en comparaison avec le règne de l’égoïsme et de la force ; jusqu’à ce que, sous l’influence de la lumière du soleil de la vérité et de la justice, le cœur de pierre de l’homme égoïste redevienne ce que Dieu le déclara être jadis, « très bon », un cœur de chair (Ezéchiel 36 : 26).

 

 

Comment un amour divin pu se changer en de l'égoïste ?

 

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La subsistance devint le but principal et intérêt dans la vie.

Si nous regardons en arrière, nous pouvons voir, sans difficulté, comment arriva le changement des qualités divines de bonté et d’amour en un dur égoïsme.

Les circonstances, tendant à engendrer l’égoïsme, se présentèrent aussitôt que l’homme, par sa désobéissance, perdit la faveur de Dieu et qu’il fut exilé de sa demeure dans le jardin d’Éden, où tous ses besoins avaient été abondamment satisfaits.

Lorsque nos parents condamnés furent sortis du jardin d’Éden et qu’ils commencèrent le combat pour la vie, cherchant à prolonger le plus possible leur existence, ils rencontrèrent tout de suite des épines, des chardons et une terre stérile. Leur âpre lutte contre ces difficultés provoqua la fatigue et la sueur du visage, comme l’Éternel l’avait déclaré.

Petit à petit, les qualités mentales et morales se mirent à diminuer faute d’exercice, tandis que les qualités inférieures conservèrent toute leur vigueur à cause d’un exercice constant. La subsistance devint le but principal et l’intérêt de la vie, et le travail qu’il en coûtait pour l’obtenir devint le niveau d’après lequel la valeur de tous les autres intérêts était estimée. Mammon devint le maître de l’homme.

Pouvons-nous nous étonner si, en de pareilles circonstances, le genre humain est devenu égoïste, cupide et avide, chacun s’efforçant d’avoir la plus grande part, d’abord des nécessités de la vie, et ensuite des honneurs et du luxe accordés par Mammon ? Ce n’est que la tendance naturelle dont Satan a tiré grand avantage.

Le voil 
de l'ignorance 
et de la 
superstition 
est 
maintenant 
levé.

 

La richesse engendre beaucoup de mal et peu de bénédictions.

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Durant les âges passés, à la suite de diverses influences (entre autres l’ignorance, les préjugés de races, la fierté nationale), la grande richesse du monde a été, généralement, dans les mains de quelques-uns, les dirigeants, auxquels les masses rendaient servilement obéissance comme à leurs représentants nationaux, s’intéressant à leur fortune et en tirant gloire comme si elle était à eux.

Mais, lorsque s’approcha le temps que l’Éternel avait choisi pour bénir le monde par une restauration au moyen du Messie, Dieu se mit à lever le voile de l’ignorance et de la superstition, grâce aux facilités et aux inventions modernes ; celles-ci amenèrent l’élévation générale du peuple et la diminution du pouvoir des souverains terrestres.

La richesse du monde n’est plus, désormais, dans les mains de ses monarques, mais elle se trouve, surtout, parmi le peuple.

Bien que la richesse engendre beaucoup de mal, elle amène, aussi, quelques bénédictions. Les gens riches obtiennent une meilleure éducation et, par conséquent, ils se voient élevés intellectuellement au-dessus des gens pauvres et deviennent plus ou moins associés à la royauté.

Ainsi, il existe une aristocratie qui possède à la fois l’argent et l’instruction pour l’appuyer et la seconder dans les luttes ambitieuses qu’elle livre pour s’emparer de tout ce qu’elle peut et pour se tenir à tout prix au premier rang.

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Cependant, alors que l’intelligence s’étend et que le peuple profite des facilités d’instruction maintenant si abondantes, les gens se mettent à penser d’eux-mêmes et, avec l’égoïsme et l’estime de soi-même engendrés par un peu de savoir ; c’est parfois une chose dangereuse qu’un petit savoir ; ils s’imaginent avoir trouvé les voies et les moyens par lesquels les intérêts et la condition de tous les hommes, et spécialement les leurs, pourront être surélevés au détriment du petit nombre dans les mains duquel la richesse repose maintenant.

Beaucoup d’entre eux, sans doute, croient honnêtement que les intérêts contraires des disciples de Mammon (d’un côté eux-mêmes et de l’autre les gens riches) pourraient être réglés aisément et justement et ils pensent, indubitablement, que s’ils étaient riches, ils seraient extrêmement bienveillants et tout à fait prêts à aimer leur prochain comme eux-mêmes.

Mais ils s’abusent évidemment eux-mêmes car, à vrai dire, bien peu manifestent un tel esprit de charité dans leur condition présente, et celui qui n’est pas fidèle dans l’usage des menus biens de ce monde ne le serait pas non plus s’il possédait de plus grandes richesses.

En effet, les circonstances le prouvent : plusieurs de ceux qui sont dans l’abondance et qui ont le cœur le plus dur et sont les plus égoïstes, sont issus de ceux qui sont sortis, soudain, d’une humble condition.

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Hospitals

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Libraries

Au contraire, tout en n’excusant en rien mais en réprouvant la convoitise et l’égoïsme avide de la part de toutes les classes, il est juste de reconnaître que les établissements créés pour les soins des malades, des laissés-pour-compte et des pauvres, consistant en asiles, hôpitaux, hospices, refuges pour les pauvres, bibliothèques publiques, écoles et divers autres établissements pour le bien-être et le confort des masses plutôt que pour celui des gens riches, sont soutenus principalement par les contributions et les donations des gens fortunés.

Presque toutes ces institutions doivent leur existence à des cœurs miséricordieux et bienveillants parmi les gens riches et ce sont des entreprises que les classes plus pauvres n’ont ni le temps et, en général, ni l’instruction ou l’intérêt nécessaires pour les mener à bien.

Il y a une disparité croîssante entre les riches et la classe ouvrière.

 

Comparaison entre capital et travail

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Néanmoins, nos jours sont témoins d’un conflit croissant entre les classes opulentes et les classes ouvrières ; d’un sentiment d’amertume croissant dans la classe des travailleurs, et d’un sentiment grandissant parmi les riches que seul le bras fort de la loi protègera ce qu’ils croient être leurs droits.

C’est la raison pour laquelle les gens riches se rapprochent des gouvernements et la masse des salariés commence à croire que les lois et les autorités ont été mises en place pour aider les gens fortunés et pour contenir les pauvres. Ceux-ci sont, alors, attirés par le communisme et l’anarchie, pensant que leurs intérêts seront ainsi mieux pris en compte mais ne prenant pas conscience du fait que même le gouvernement le plus mauvais et le plus dispendieux est, de loin, préférable à ne pas avoir de gouvernement du tout.

De nombreux passages des Écritures montrent, clairement, que telle sera la nature de la détresse durant laquelle les systèmes actuels, civils, sociaux et religieux passeront ; que tel sera le résultat de la connaissance et de la liberté, à cause des imperfections mentales, morales et physiques de l’homme.

Nous rappellerons les passages des Écritures se rapportant à ces événements lorsque cela sera opportun. Nous ne pouvons, ici, attirer l’attention de nos lecteurs que sur une petite partie des nombreux passages des Écritures se rapportant à ces faits, faisant remarquer, en même temps, à nos lecteurs, que dans de nombreuses prophéties de l’Ancien Testament où figurent souvent l’Égypte, Babylone et Israël, il y a un accomplissement littéral qui est en vue mais également un accomplissement second et plus important.

Ainsi, par exemple, les prédictions concernant la chute de Babylone seraient particulièrement extravagantes et outrées, si nous ne reconnaissions pas qu’il y a une Babylone littérale mais aussi une Babylone symbolique qui est l’antitype de la Babylone littérale.

Le livre de l’Apocalypse contient des prédictions qui furent inscrites longtemps après que la Babylone littérale n’était plus que des ruines et, par conséquent, ces prédictions ne peuvent s’appliquer qu’à la Babylone symbolique. De plus, la grande ressemblance des paroles des prophètes qui, apparemment, étaient directement adressées à la Babylone littérale, montre qu’elles concernent la Babylone symbolique dans un sens spécial.

Dans cet accomplissement plus large, l’Égypte représente le monde, Babylone représente l’Église nominale appelée chrétienté tandis qu’Israël, comme nous l’avons déjà vu, représente souvent le monde entier tel qu’il sera dans sa condition justifiée ; sa glorieuse sacrificature royale, ses saints Lévites et son peuple dans la foi et dans l’adoration, tous justifiés par le sacrifice de propitiation et amenés à un état de réconciliation avec Dieu.

À Israël sont promises les bénédictions, à l’Égypte les plaies, et à Babylone, la forte, une chute complète et étonnante qui durera toujours, « comme une grande meule jetée dans la mer » (Apocalypse 18 : 21) ; elle ne se relèvera plus jamais, et sera un souvenir odieux à perpétuité.


 

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L'Egypte = Le Monde Doit recevoir les plaies


 

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Babylone = l'Eglise Nominale  Doit être renversé et complètement détruite


 

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Israël = Le Monde Justifié

Doit recevoir les bénédictions de réconciliation avec Dieu

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«Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et duquel ils ont été frustrés par vous; crie,

«Et les cris de ceux qui ont moissonné sont parvenus aux oreilles du Seigneur Sabaoth.»
Jacques
5:4

 

L’apôtre Jacques attire notre attention sur ce temps de troubles et indique que ce sera le résultat de conflits entre le capital et le travail. II dit :

« A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries (ont perdu leur valeur), et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés (pour l’accumuler), crie et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées » (Jacques 5 : 1 à 4).

Il ajoute que la classe atteinte par la détresse a été accoutumée au luxe, obtenu en grande partie aux dépens des autres ; parmi lesquels se trouvaient certains des justes ; et que, parce que ceux-ci ne résistèrent pas, on alla jusqu’à leur enlever la vie même. L’apôtre presse les « frères » de supporter patiemment tout ce qui peut être leur part, de regarder vers l’avant et d’attendre la délivrance par l’Éternel.

Nous pouvons voir approcher rapidement cette situation et, dans le monde, parmi ceux qui y sont attentifs, nombreux seront les humains qui

« rendront l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre,
car les puissances des cieux seront ébranlées. »
(Luc 21 : 26)

Chacun sait que la tendance constante de notre temps est à l’abaissement des salaires pour le travail, à moins que les prix ne soient soutenus artificiellement ou élevés par des syndicats ouvriers, des grèves, etc. Compte tenu du sentiment actuel des gens, tout le monde peut voir que ce n’est qu’une question de temps pour que le pic d’endurance ne soit atteint et qu’une révolte n’éclate.


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1930
Queue de   gens qui attendent pour   toucher des vivres à    New Year


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1931
4 millions sans emploi


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1933
Soupe Populaire

 

«Ils jetteront
leur argent
 dans les
 rues,
 et leur or deviendra
 une
 infection;

«Leur
 argent et
 leur or ne pourront
 les délivrer,
 au jour
 de la fureur
 de l'Éternel ...
»
Ézéchiel
7:19

Cette révolte effrayera les détenteurs de capitaux qui retireront leur argent du commerce et de l’industrie manufacturière pour le thésauriser dans des coffres-forts ou en bons du Trésor pour qu’il se consume lui-même dans l’improductivité mais avec les frais de sa conservation, au grand désespoir de ses possesseurs.

Ceci produira, très certainement, la banqueroute, la panique financière et la ruine du commerce car, aujourd’hui, toutes les affaires importantes se font, en grande partie, à crédit.

Le résultat naturel de tout cela sera le licenciement de milliers d’hommes, qui dépendent de leur salaire pour leur pain journalier, et le monde sera rempli de mendiants et de personnes que la nécessité poussera à défier toutes les lois.  

Alors, il arrivera ce qui est décrit par le prophète (Ézéchiel 7 : 10 à 19) ; l’acheteur n’aura pas besoin de se réjouir, ni le vendeur de s’affliger, car la colère éclatera contre toute la multitude et il n’y aura plus de sécurité pour la propriété.

Toutes les mains seront affaiblies et impuissantes à détourner la détresse. Les hommes jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la fureur de l’Éternel.

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La déstruction de Jérusalem en l'an 70. Une image de détresse sur la chrétienté.

Il ne faut pas oublier que si les derniers quarante ans de l’existence d’Israël comme nation furent un jour de détresse, « un jour de vengeance » sur le peuple d’Israël, se terminant par la complète destruction de sa nation ; toutefois, ce jour de colère ne fut qu’une ombre ou un type d’une détresse encore bien plus grande et plus étendue qui se répandra sur la chrétienté de nom. De la même manière, ainsi que nous le montrerons plus tard, l’histoire du passé d’Israël comme peuple durant son âge de faveur fut un type de l’Âge de l’Évangile.  

Chacun verra, alors, pourquoi ces prophéties, concernant le Jour de l’Éternel, devraient s’adresser, et le furent, plus ou moins directement à Israël et à Jérusalem, quoique les rapprochements montrent clairement que, dans leur plein et entier accomplissement, se trouve compris tout le genre humain.

La détresse touchera toutes les classes.

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L'abdiquation du Tsar Nicolas II de Russie

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Novembre 
1917 La 
Révolution Bolchevik

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Le 10 Novembre 1989 : chute du mur de Berlin symbolisant l'oppression du communisme

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25 décembre 1989 Nicolae Ceausescu dictateur communiste fut éxécuté

Toutes les classes auront une punition

Prenez un autre témoignage prophétique (Sophonie 1 : 7 à 9, 14 à 18) :  

«  Le Seigneur a préparé un sacrifice, il a déjà purifié ses invités. » (Comparez avec Apocalypse 19 : 17) « Au jour de ce sacrifice, dit le Seigneur, je punirai les chefs, les fils du roi et tous ceux qui suivent une mode étrangère. Ce jour-là, je punirai (aussi) tous ceux (les voleurs) qui sautent, comme des païens, par-dessus le seuil du temple, tous ceux qui remplissent la maison de leur maître de richesses acquises par la fraude et la violence (cela prouve qu’il y aura non seulement un grand bouleversement de la richesse et du pouvoir dans ce temps de troubles, mais que ceux qui auront été les instruments du ciel dans le renversement des systèmes présents, seront punis aussi pour leur manière d’agir également injuste et inique ; car le temps de troubles qui approche touchera toutes les classes sociales et apportera la détresse sur toute l’humanité) ».

« Le grand jour du Seigneur approche, il arrive en toute hâte, sa venue provoquera des cris de désespoir, même les plus courageux appelleront au secours ! Ce sera un jour de fureur, un jour de détresse et d'angoisse, de ruine et de désolation. Ce sera un jour d'obscurité profonde (d’incertitude et de pressentiment, ainsi que de misère), envahi de nuages (de troubles) et de brouillard. Ce jour-là, on entendra les soldats sonner de la trompette (la septième trompette symbolique qui retentit durant tout ce jour de détresse. Elle est aussi appelée la trompette de Dieu, parce qu’elle est étroitement liée avec les événements de ce jour de l’Éternel) et pousser des cris de guerre contre les villes fortifiées et leurs hautes tours (les déclarations ampoulées et contradictoires de gouvernements forts et fermement enracinés). »

« Je plongerai les hommes dans le malheur, dit le Seigneur, ils tâtonneront comme des aveugles (trébuchant dans l’incertitude ne sachant pas quel chemin ils doivent prendre) parce qu'ils ont péché contre moi. Leur sang sera répandu partout, comme de la poussière, et leurs cadavres pourriront comme des ordures. »

« Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver au jour de la fureur du Seigneur (bien qu’auparavant, la richesse pouvait leur procurer le bien-être et une vie luxueuse). La terre entière sera détruite par le feu de son courroux. Oui, ce sera terrible : il va exterminer tous les habitants (les riches) de la terre. »

Les troubles détruiront de nombreux riches en ce sens qu’ils cesseront d’être riches, mais ils entraîneront aussi, évidemment, la perte de nombreuses vies dans tous les rangs de la société.

Nous n’essaierons pas de suivre les prophètes dans tous leurs détails sur la détresse de ce jour qu’ils envisagèrent selon différents points de vue, mais nous poursuivrons brièvement la dernière pensée suggérée par le prophète Sophonie, à savoir la destruction de la terre par le feu du courroux de Dieu. Sophonie fait, de nouveau, allusion au même feu lorsqu’il dit (Sophonie 3 : 8, 9) :

 

«Car alors, 
je changerai 
[la langue] 
des peuples 
en une langue purifiée pour 
qu'ils 
invoquent 
tous le nom 
de l'Éternel 
pour le 
servir d'un commun 
accord
».
Sophonie 3:9


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Le feu de la jalousie de Dieu est symbolique, et non littéral.

« Eh bien, voici ce que le Seigneur affirme : attendez-vous à mon intervention, attendez le jour où je viendrai vous accuser. J'ai décidé de rassembler les nations (les peuples) et les royaumes pour les (les royaumes) soumettre au feu de ma colère (le rassemblement des peuples de toutes les nations pour des intérêts communs en opposition aux gouvernements présents est croissant. Le résultat sera une union des royaumes pour la sauvegarde commune si bien que le trouble viendra sur tous les royaumes qui, tous, tomberont). Toute la terre sera consumée par mon ardent courroux. Dieu transformera les peuples. Alors, (après la destruction des royaumes, après la ruine de l’ordre social existant, dans le feu de la détresse) je transformerai les peuples, je purifierai leurs lèvres (par la Parole pure non contaminée par les traditions humaines) : ils me prieront, moi, le Seigneur, et me rendront un culte d'un même élan. »

Le feu de la colère de Dieu est un symbole, et un symbole fort, représentant l’intensité des troubles et de la destruction qui s’étendra sur toute la terre. Le feu, n’est évidemment pas un feu littéral, comme certains le supposent, car après son ravage, des gens subsistent encore, et sont bénis.

Le fait que les survivants ne sont pas des saints, au contraire de ce que certains avancent, est également flagrant parce que ces survivants doivent être convertis pour pouvoir servir le Seigneur, tandis que les saints sont déjà convertis (*).

 

 

 

 

 

D'autres symboles dans les Écritures.

(*) Nous mentionnons ceci pour repousser l’argument avancé par quelques-uns, qui pensent que le terme « feu » est à prendre littéralement, et qui soutiennent donc que la terre sera consumée par un feu réel, etc.

Pour les besoins de leur théorie, ils prétendent que « les gens » mentionnés ci-dessus sont les saints qui retourneront sur la terre, après que cette dernière, qui aura brûlé, se sera refroidie ; qu’ils bâtiront des maisons et les habiteront, qu’ils planteront des vignes et en mangeront les fruits, et qu’ils se réjouiront longtemps de l’œuvre de leurs mains.

Ils considèrent les quelques années qui restent encore comme une éducation ou préparation pour devenir dignes de l’héritage mais oublient que ce dernier se perdrait complètement dans les expériences aériennes des mille ans (ou plus) à attendre le refroidissement de la terre, conformément à leur théorie.  

Cela est une sérieuse méprise qui résulte d’une interprétation trop littérale des figures, paraboles, symboles et discours obscurs de notre Seigneur, des apôtres et des prophètes.  

Poursuivant encore la même erreur, ils prétendent qu’après ce feu il n’y aura plus ni montagnes, ni mer, parce qu’ils ne voient pas que toutes ces expressions, ainsi que le feu, sont des symboles.

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Les Montagnes = Les Royaumes

Dans toutes les Écritures, le mot « terre », lorsqu’il est utilisé symboliquement, représente la société organisée, le terme « montagnes » signifie les royaumes ; « cieux », les puissances spirituelles dominantes et « mer », la multitude des peuples agitée, turbulente et mécontente.

Le feu représente la destruction de tout ce qui est brûlé : l’ivraie, les impuretés, la terre (l’organisation sociale) etc. Si du soufre symbolique est ajouté au feu symbolique, l’idée de destruction en est accentuée car rien n’est plus mortel, pour toute forme de vie, que le gaz sulfureux.

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Les cieux =
Les puissances spirituelles

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La terre = 
La société

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Les mers = 
La multitude des peuples agitée

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Le feu = 
La destruction
Le souffre = La destruction mortelle

 

La prophécie symbolique de l'apôtre Pierre

 

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Ayant cette pensée à l’esprit, si nous examinons la prophétie symbolique de Pierre sur le Jour de la colère de Dieu, nous la trouvons en parfait accord avec le témoignage précité des prophètes. Il dit :  

« et c'est également par l'eau, celle de la grande inondation, que le monde ancien a été détruit (ce ne furent point les cieux et la terre littéralement parlant qui disparurent, mais l’économie antédiluvienne ou l’ordre de choses existant avant le déluge). Quant au ciel et à la terre actuels (la présente économie ou l’ordre de choses actuel), la même parole de Dieu les tient en réserve pour le feu qui les détruira. »

Le fait que l’eau est ici littérale pousse quelques-uns à croire que le feu doit aussi être pris littéralement, mais cette déduction ne peut se faire.

Le temple de Dieu fut d’abord en pierres littérales, mais cela n’empêche pas l’Église, le vrai temple, d’être une maison spirituelle, un temple saint, et de n’être point formée de matériaux terrestres.

L’arche de Noé est aussi à prendre littéralement, mais elle typifiait Christ et la puissance qui est en lui, en vertu de laquelle il réorganisera et rétablira la société humaine.

«Le Monde d'alors»

=
L'ordre social avant le déluge

 

Le Temple de Dieu

=

La véritable Église

L'arche de Noé


=
Christ

Les cieux et la terre d'aujourd'hui
=

L'ordre Écclésiastique et l'ordre social d'aujourd'hui


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Les cieux et la terre symboliques seront consumés dans la grande tribulation.

«Mais 
nous 
attendons, 
selon sa promesse, 
de nouveaux 
cieux et 
une nouvelle 
terre où 
la justice habitera
».
II Pierre
3:13

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«...la terre 
subsiste 
toujours
».
Ecclésiaste 1:4

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L'Apôtre Pierre

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L'Apôtre Jean

 

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L'Apôtre Paul

 

Les symboles du Prophète Malachie

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L’apôtre Pierre dit encore de ce Jour :

« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur (inaperçu). En ce jour-là, le ciel (les puissances actuelles de l’air, dont Satan est le prince ou le chef) disparaîtra avec un fracas effrayant, les corps célestes seront détruits par le feu, la terre (l’ordre social) avec tout ce qu'elle contient (orgueil, distinctions d’ordres et de rangs, aristocratie et dignité royale) cessera d'exister […].

 « Ce sera le jour où le ciel sera détruit par le feu et où les corps célestes se fondront dans la chaleur des flammes.

« Mais Dieu a promis un nouveau ciel (le nouveau pouvoir spirituel, le Royaume de Christ) et une nouvelle terre (la société terrestre organisée sur une nouvelle base, sur la base de l’amour et de la justice, plutôt que sur celle du pouvoir et de l’oppression), où la justice habitera, et voilà ce que nous attendons. »
(II Pierre 3 : 6, 7, 10 à 13)

 

Rappelons-nous que quelques-uns des apôtres furent aussi des prophètes ; notamment Pierre, Jean, Paul et, alors que comme apôtres, ils étaient les porte-parole de Dieu pour expliquer, pour le profit de l’Église, ce qu’avaient dit les prophètes avant eux, ils étaient aussi employés par Dieu comme prophètes afin de prédire les choses à venir, lesquelles, aussitôt que le temps de leur accomplissement est arrivé, deviennent de la nourriture du temps convenable, destinée à la famille de la foi que Dieu distribue, au temps propre, par des serviteurs ou interprètes appropriés qu’il suscite (voyez les déclarations de notre Seigneur à ce sujet dans Matthieu 24 : 45, 46).  

Comme prophètes, les apôtres furent poussés à écrire des choses qu’ils ne purent comprendre qu’imparfaitement, parce que ce n’était pas encore le temps convenable. Ce fut la même chose pour les prophètes de l’Ancien Testament (I Pierre 1 : 12, 13) et quoique leurs paroles, comme celles des apôtres, étaient spécialement guidées et dirigées, de telle sorte qu’elles ont un sens profond, les prophètes ne pouvaient s’en rendre compte même lorsqu’ils les utilisaient.

Ainsi, l’Église est toujours guidée et nourrie par Dieu lui-même, quels que soient ceux qu’il utilise comme ses porte-parole ou canaux de communication. La prise de conscience de ce fait doit conduire à une plus grande foi et à une confiance plus ferme en la Parole de Dieu, malgré les imperfections de quelques-uns de ses porte-parole. 

Le prophète Malachie (3 : 19 ou 4 : 1, selon les traductions, parlant de ce Jour de l’Éternel avec le même symbole, dit :

« Car voici le jour : il vient, ardent comme une fournaise. Tous les présomptueux et ceux qui pratiquent la méchanceté seront (comme) du chaume ; ce jour qui vient les embrasera, dit l'Éternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. »  

L’orgueil et toute autre cause de laquelle l’arrogance et l’oppression pourraient de nouveau prendre naissance, seront entièrement consumés par la grande détresse du Jour de l’Éternel et par les châtiments qui surviendront durant l’Âge millénaire et dont le dernier est décrit en Apocalypse 20 : 9.

L'arrogance et l'oppression seront complètement consumées.

Mais si l’orgueil (qui est un péché détestable sous toutes ses formes) sera complètement déraciné et tous les hautains et les méchants, totalement exterminés, il ne faut pas en conclure qu’il n’y a pas d’espoir de réformation pour les gens de cette classe.

Non, Dieu merci ! En même temps que le feu de la juste indignation de Dieu brûlera, le Juge donnera l’occasion de les arracher du feu (Jude : 23) ; et ceux-là seuls qui refuseront cette aide périront avec leur orgueil, parce qu’ils en auront fait une partie de leur caractère, et qu’ils refuseront de se réformer.

 

 

 

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Le même prophète donne encore une autre description de ce jour (Malachie 3 : 1 à 3). Il y montre, de nouveau, sous la figure du feu, comment les enfants du Seigneur seront purifiés, bénis et amenés auprès de lui au moyen de la destruction des scories de l’erreur :  

« […] le messager de l'alliance que vous désirez, voici qu'il vient, dit l'Éternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Quel est celui qui tiendra debout (devant l’épreuve) quand il paraîtra ? Car il est comme le feu du fondeur, comme la potasse des blanchisseurs. Il siégera, tel celui qui fond et purifie l'argent ; il purifiera les fils de Lévi (types des croyants dont les principaux appartiennent à la prêtrise royale), il les épurera comme (on épure) l'or et l'argent, et ils seront pour l'Éternel ceux qui amènent l'offrande avec justice. »

Le feu symbolique va complètement détruire toutes les erreures.

 

 

L'or, 
l'argent, 
les pierres précieuses symbolisent 
les vérités 
divines 
et les 
caractères correspondants

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Paul parle de ce même feu et de ce même procédé d’épuration touchant les croyants durant le Jour de l’Éternel (I Corinthiens 3 : 12 à 15), et cela, d’une façon telle qu’il est hors de doute que c’est un feu symbolique qui détruira chaque erreur et effectuera ainsi la purification de la foi. Après avoir déclaré qu’il ne parle que de ceux qui ont édifié leur foi sur le seul fondement reconnu, l’œuvre achevée de la rédemption de Christ Jésus, il dit :

« Or, si quelqu'un bâtit (son caractère) sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses (les vérités divines, et un caractère correspondant), du bois, du foin, du chaume (les fausses doctrines des traditions humaines, et un caractère instable correspondant), l'œuvre de chacun sera manifestée ; car le Jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l'œuvre de chacun (II Pierre 1 : 5 à 11).

Sûrement, même le plus opposé à cette vue, sera obligé d’admettre qu’un feu qui éprouve l’œuvre spirituelle d’un homme n’est pas un feu dans le sens littéral du mot mais que le feu est un symbole approprié pour dépeindre la destruction complète des conditions représentées ici par le bois, le foin et le chaume, tandis que ce feu n’aura pas le pouvoir de détruire l’édifice de la foi et du caractère, bâti avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses de la divine vérité, et fondé sur le roc de la rançon de Christ.

L’Apôtre Paul montre ceci en disant :

« Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement (Christ) subsiste, il recevra une récompense (sa récompense sera en proportion de sa fidélité dans la construction, faisant usage de la vérité pour développer un vrai caractère et revêtant toute l’armure de Dieu). Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il en subira la perte (à cause de son infidélité) ; pour lui il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (I Corinthiens 3 : 14, 15) ;

  presque brûlé, desséché et effrayé. Celui qui bâtit sur le fondement du roc de la rançon de Christ est en sûreté, car quiconque se confie en la justice de Christ qui le couvre, ne chutera jamais  totalement. Cependant, ceux qui, après être parvenus à une pleine connaissance, rejettent volontairement Christ ainsi que son œuvre, périront dans la seconde mort. (Hébreux 6 : 4 à 8 ; 10 : 26 à 31)

Une tempête symbolise la détresse au Jour du Seigneur.

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Les troubles du Jour de l’Éternel sont encore décrits symboliquement d’une autre manière. L’Apôtre Paul montre (Hébreux 12 : 26 à 29) que l’inauguration de l’Alliance de la Loi au Sinaï fut le type de l’introduction de la Nouvelle Alliance, destinée au monde, au début de l’Âge millénaire ou du Royaume de Christ. Il rappelle que, dans le type, la voix de Dieu ébranla la terre au sens littéral, mais que maintenant, il a fait la promesse suivante :

« J’ébranlerai encore une fois (une fois pour toutes, pour en finir) non seulement la terre, mais aussi le ciel. »

L’apôtre explique ceci, disant :
«  Les mots encore une fois montrent que les choses créées (fausses, fabriquées, non conformes à la vérité) seront ébranlées et disparaîtront, afin que seul demeure ce qui est inébranlable (les choses vraies et justes). Soyons donc reconnaissants, puisque nous recevons un royaume inébranlable. Manifestons cette reconnaissance en servant Dieu d'une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte. En effet (comme il est écrit), notre Dieu est un feu qui détruit. »
 

Nous voyons, ainsi, que l’apôtre utilise une tempête comme symbole pour le trouble de ce Jour de l’Éternel, que lui et d’autres dépeignent, ailleurs, avec le symbole du feu. Il parle là des mêmes événements qui sont décrits au moyen du symbole du feu, à savoir : la destruction de toutes les erreurs, autant chez les croyants que dans le monde, que ce soient des erreurs concernant le Plan, le caractère et la Parole de Dieu mais, aussi, des erreurs sociales et civiles dans le monde.

Ce sera, en effet, un bienfait pour tous d’être délivrés de ces choses fabriquées de toutes pièces et qui sont venues à l’homme à cause de ses propres désirs dépravés mais aussi par la ruse et l’astuce de Satan, l’ennemi malin de la droiture. Cependant, il en coûtera beaucoup à tous ceux que cela concerne pour en être débarrassés.

Ce sera un feu terriblement ardent, une horrible tempête, une sombre nuit de détresse, qui précédera l’éclat glorieux du Royaume de Justice qui ne peut jamais être ébranlé, de ce Jour millénaire où le Soleil de la Justice éclatera en splendeur et en puissance, bénissant et guérissant notre monde malade et mourant mais racheté. (Comparez Malachie 4 : 2 et Matthieu 13 : 43)

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Une nuit sombre de trouble précèdera l'éclat glorieux du royaume de justice.

 

Le Psalmiste David décrit d'une manière intense ce Jour de détresse.

 

«Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse.
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C'est 
pourquoi 
nous 
sommes 
sans crainte quand la 
terre est bouleversée, 
et que les montagnes chancellent 
au coeur 
des mers;



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Quand leurs eaux grondent, écument,



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Ébranlent 
les 
montagnes 
en se 
soulevant
».
Psaumes
46:1-3

David, le prophète, à qui il plut à Dieu de prédire, par des psaumes, tant de choses concernant notre Seigneur lors de son premier avènement, donne, également, de vivantes descriptions de ce Jour de Détresse par lequel le glorieux règne de Christ sera installé.
 

Il utilise, dans ses descriptions, alternativement et de façon interchangeable, différents symboles comme le feu, la tempête et l’obscurité. Ainsi, par exemple, il déclare dans le psaume 50 : 3 :

« Il vient, notre Dieu, il ne garde pas le silence ; devant lui c'est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête. »


Dans le psaume 97 : 2 à 6, il dit :
 

« La nuée et l'obscurité épaisse l'entourent, la justice et l'équité sont la base de son trône. Un feu va devant lui et embrase ses adversaires tout autour. Ses éclairs illuminent le monde, la terre le voit et tremble ;   

« les montagnes fondent comme de la cire devant le Seigneur (YHWH), devant le Seigneur de toute la terre. Le ciel (le nouveau ciel) dit (alors) sa justice, et tous les peuples voient sa gloire. »


Dans le psaume 46 : 7, nous lisons aussi : 

« Des nations grondent, des royaumes vacillent ; il fait entendre sa voix : la terre s'effondre. »


De même, dans le psaume 110 : 2 à 6, David dit :

« […] Domine au milieu de tes ennemis ! […] Le Seigneur est à ta droite : il a écrasé des rois au jour de sa colère ; il juge les nations ; les cadavres s’entassent : partout sur la terre, il a écrasé des têtes (des dirigeants) ».


Nous lisons encore dans le psaume 46 : 2 à 6 :

 « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse. C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre (la société) est bouleversée, et que les montagnes (les royaumes) chancellent au cœur des mers (les royaumes sont engloutis par les masses furieuses), quand leurs eaux grondent, écument (de rage), ébranlent les montagnes en se soulevant. [...] Dieu est au milieu d'elle (l’Épouse, le fidèle « petit troupeau ») : elle ne chancelle pas ; Dieu la secourt dès l'aube du matin. »   


Dans le même psaume, aux versets 7 à 11, le même récit est répété mais avec d’autres symboles :

« Des nations grondent, des royaumes chancellent ; il fait entendre sa voix : la terre (la société) se dissout.

« L'Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. »  


Puis, considérant les résultats de l’après de ce temps de troubles, il ajoute :

« Venez, contemplez les œuvres de l'Éternel, la désolation qu'il a mise sur la terre ! […]

« Arrêtez (vos voies anciennes, Ô peuples), et reconnaissez (sachez) que je suis Dieu : je domine sur les nations, je domine sur la terre. »    


La « nouvelle terre », ou la nouvelle organisation de la société, exaltera Dieu et sa loi qui dominera sur tous les hommes.

Le livre de l'Apocalypse est une prophétie symbolique.

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Un épée à deux tranchants qui sortait de sa bouche

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Les Rois de la Terre font la guerre

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La Bête
 est jetée
 dans l'étang
 de feu.

Un autre témoignage, qui prouve que le Jour de l’Éternel sera un grand jour de troubles et de destruction pour chaque forme du mal (mais non un temps où la terre sera consumée par un feu littéral), se trouve dans la dernière prophétie symbolique de la Bible.  
 

Faisant allusion à cette période, quand le Seigneur utilisera sa grande puissance pour régner, la tempête et le feu sont ainsi décrits :
 

« Les nations se sont mises en colère, mais ta colère est venue » (Apocalypse 11 : 17, 18).  
 

Nous lisons encore en Apocalypse 19 : 15, 19, 20 :

 « De sa bouche sort une épée acérée avec laquelle il doit frapper les nations ; c'est lui qui les fera paître avec un sceptre de fer ;  c'est lui qui foule la cuve du vin de la colère ardente de Dieu, le Tout-Puissant. […]

« Je vis la bête (symbolique), les rois de la terre et leurs armées, rassemblés pour faire la guerre à celui qui monte le cheval et à son armée.

« La bête fut prise, et avec elle le prophète de mensonge […]

« Tous deux furent jetés vivants dans l'étang de feu où brûle le soufre.  »


Les
 différents symboles nous
 aide à
 apprécier
 les différents éléments du
 Jour du
 Seigneur.

Nous ne pouvons nous écarter de notre sujet et examiner tous ces symboles comme : « la bête », « le faux prophète », « l’image », « l’étang de feu », « le cheval », etc. Nous renvoyons le lecteur à un volume suivant.

Pour le moment, nous aimerions que chacun remarquât que la grande bataille symbolique et la description de la vendange de la vigne de la terre marquant la fin de l’Âge présent et le commencement de l’Âge millénaire (Apocalypse 20 : 1 à 3), ne sont que d’autres symboles se rapportant aux mêmes grands événements de détresse, qui sont, ailleurs, appelés symboliquement « feu », « tempête », « tremblement de terre » etc.

En relation avec les images de la bataille et la cuve de vin de l’Apocalypse, remarquez l’harmonie frappante entre Joël 2 : 9 à 16 et Esaïe 13 : 1 à 11 qui décrivent les mêmes événements avec des images semblables. La variété des figures symboliques nous aide à apprécier plus complètement tous les traits de ce grand et remarquable Jour de l’Éternel.

L'orgueil 
d'un côté. L'ignorance 
et le 
fanatisme 
de l'autre.

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La Situation Présente

Nous laissons ici les déclarations prophétiques concernant ce Jour, pour observer plus particulièrement l’aspect actuel des affaires du monde, ainsi que nous les voyons maintenant se préparer pour le grand conflit qui s’approche avec rapidité ; un conflit qui, lorsqu’il aura atteint son point culminant, doit nécessairement être de courte durée, autrement la race humaine serait exterminée.

Les deux partis rivaux dans cette lutte sont déjà reconnaissables. D’un côté, nous voyons l’opulence, l’arrogance et l’orgueil et, de l’autre, une pauvreté très répandue, l’ignorance, un zèle fanatique et un sentiment aigu d’injustice. Les uns et les autres, poussés par des motifs égoïstes, organisent maintenant leurs forces dans tout le monde civilisé.  

Les yeux oints par la vérité, où que nous portions nos regards, nous pouvons voir que la mer et les flots commencent à mugir, écumant et fouettant les montagnes, ce que montrent bien les menaces et les tentatives des anarchistes et des mécontents, dont le nombre s’accroît constamment.

Nous pouvons voir aussi que le frottement entre les divers éléments ou factions de la société arrivera,  bientôt, au point décrit par le prophète, où la terre (la société) sera en feu, et où les éléments fondront et se dissoudront dans la chaleur provoquée par ce contact.

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Les deux 
parties 
rivales :

la richesse
 et la
 pauvreté

Les riches
 clament
 leurs
 droits à
 recevoir
 les fruits
 de leurs
 efforts
.

Il est évidemment difficile pour les hommes, de quelque côté du conflit soient-ils, de considérer les choses d’un point de vue opposé à leurs propres intérêts, leurs habitudes, leur éducation.

Les gens riches ont le sentiment qu’ils ont droit à plus qu’à leur part proportionnelle des biens de ce monde ; qu’ils ont le droit de se procurer de la main-d’œuvre et toutes les commodités au prix le plus bas possible ; qu’ils ont le droit de récolter le fruit de leurs efforts, et qu’ils ont le droit d’utiliser leur intelligence pour que leurs affaires leur rapportent du profit pour eux-mêmes et pour accroître la fortune déjà amassée et peu importe si certains, par la force des circonstances, sont obligés de traîner une vie avec beaucoup moins de commodités si pas même de quoi vivre.  

Ils raisonnent ainsi : « C’est inévitable. Il faut que la loi de l’offre et de la demande règne ; il s’est toujours trouvé des riches et des pauvres dans le monde et si le matin la richesse était partagée également, avant la tombée de la nuit, quelques-uns seraient de nouveau pauvres par suite de dissipation et d’imprévoyance, tandis que d’autres, plus soigneux et plus prudents, seraient riches. »

De plus, argumentent-ils avec conviction, faut-il s’attendre à ce que des hommes supérieurement intelligents et qui prennent en main de vastes entreprises, employant des milliers d’hommes avec le risque de subir de grosses pertes, n’aient pas l’espoir de faire du profit et d’en tirer quelque avantage ?

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L'artisan et l'ouvrier

 

Chacun 
devrait se 
rendre utile.

 

 

Le travail et le capital, ont tous deux bénéficié de l'augmentation de la connaissance et des inventions.

 

L’artisan et l’ouvrier, par contre, diront :

« Nous voyons bien que la main-d’œuvre d’aujourd’hui jouit de plus d’avantages qu’autrefois, qu’elle est mieux payée et qu’elle peut donc se procurer plus de bien-être. Cependant, en tout cela, elle ne jouit que d’un droit dont elle a été privée longtemps jusqu’à un certain point et elle recueille ainsi, à juste titre, une part des avantages des inventions, des découvertes, de l’accroissement des connaissances, etc., de notre temps.

Nous reconnaissons que le travail est honorable et que s’il est accompagné du bon sens, de l’éducation, de l’honnêteté et d’éthique, il est aussi honorable et a autant de droits qu’aucune autre profession.

Aussi, nous regardons l’oisiveté comme un déshonneur et une honte quels que puissent être le talent ou les occupations de celui qui s’y adonne.

Tous, pour être considérés comme ayant de la valeur et être appréciés devraient être utiles aux autres quelle qu’en soit la façon. Mais, bien que nous reconnaissions l’amélioration de notre condition présente et les progrès dans les domaines sociaux, financiers et celui des connaissances, nous nous rendons compte que cela est plutôt dû à la force des choses qu’à la volonté des hommes, soit de notre part, soit de celle de nos patrons.  

Nous voyons que notre situation, ainsi que celle de tous les hommes, s’est améliorée grâce à l’accroissement de l’intelligence, des inventions, etc., qui est intervenu,  particulièrement, ces cinquante dernières années (écrit en 1886).

Tout cela est venu si rapidement que le travail comme le capital, soulevés par un raz de marée, ont été transportés à un niveau plus élevé ; et si nous avions l’espérance que l’inondation continue à s’étendre pour le profit de tous, nous serions satisfaits ; mais nous sommes, à présent, dans l’inquiétude et notre esprit est agité parce que nous voyons que ceci n’est pas le cas.

Nous voyons que la marée montante commence à s’arrêter, et que tandis que plusieurs ont été portés très haut dans l’opulence par la marée et sont ancrés fermement, à l’abri sur un rivage d’aisance, d’opulence et de luxe, les masses, au contraire, ne sont pas dans une situation assurée, mais sont en danger d’être transportées plus bas que jamais par le reflux de la marée qui est maintenant descendante.

Ainsi, nous sommes décidés à prendre des mesures pour assurer notre existence future avant qu’il ne soit trop tard. »

 

 

 

L'organisation 
du travail
.

 

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« Pour exprimer la chose en d’autres termes : nous (artisans et ouvriers) constatons que, tandis que tout le genre humain a largement joui des bénédictions de nos jours, plusieurs, cependant, par leur plus grande aptitude pour les affaires ou grâce à un héritage, ou encore par la fraude et la malhonnêteté, sont devenus les possesseurs de dizaines de millions de dollars et ils n’ont pas seulement cet avantage par rapport aux autres, mais aidés par les inventions dans la mécanique, etc., ils sont capables de continuer à augmenter leur fortune alors que dans la même proportion, le salaire de leurs employés décroît.

Nous nous rendons compte qu’à moins que nous ne prenions des dispositions pour protéger le nombre d’artisans, qui augmente, contre la puissance croissante du monopole combiné avec les machines qui réclament moins de main-d’œuvre, etc., la loi inhumaine de l’offre et de la demande nous engloutira complètement.

C’est contre ce danger imminent, et non contre les conditions présentes, que nous nous organisons et cherchons à nous protéger. Chaque jour, notre nombre s’accroît, de façon naturelle ou en raison de l’immigration, et, chaque jour, de nouvelles machines qui demandent moins d’ouvriers sont mises au point.

Par conséquent, chaque jour le nombre de ceux qui cherchent du travail augmente alors que, chaque jour, le nombre d’offres d’emploi diminue.

Ainsi, la loi naturelle de l’offre et de la demande, si on permettait qu’elle continue sans cesse, ramènerait bientôt les travailleurs là où ils étaient autrefois, il y a cent ans, et laisserait tous les avantages de notre temps dans les mains du capital. C’est ce que nous cherchons à éviter. »

Les invention se sont succédés rapidement.

Il a été constaté, il y a longtemps, que bien des choses qui, en réalité, auraient dû apporter des bénédictions, produisent le mal, si elles ne sont pas contenues par des lois sages et équitables mais, la rapidité avec laquelle une invention a succédé à une autre, engendrant, par conséquent, une demande croissante de travailleurs pour fabriquer les machines économisant de la main-d’œuvre a été si grande que le résultat final a été retardé et, au lieu de cela, le monde n’a vu qu’un boom ; une hausse énorme des valeurs, des salaires, de la fortune, du crédit (des dettes) et la multiplication des idées dont nous voyons, maintenant, le résultat prendre place petit à petit.

L'offre
 surpasse la demande
.

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Les machines permettent à un homme d'accomplir beaucoup plus de travail qu'auparavant.

Ces toutes dernières années, des machines agricoles de toutes sortes ont été produites, en grande quantité, et permettent à un seul homme d’accomplir autant de travail que cinq hommes autrefois.  

Il en résulte un double effet : d’abord, trois fois plus de surface de terre sont cultivées, fournissant du travail à trois ouvriers sur cinq ; forçant deux ouvriers à abandonner et à se faire de la concurrence pour un autre emploi. Ensuite, les trois ouvriers qui restent peuvent, grâce aux  machines, produire une aussi grande récolte que quinze autres ouvriers sans ces machines.  

Les mêmes changements ou de plus grands encore s’opèrent dans d’autres domaines par des moyens semblables ; comme par exemple dans la fabrication du fer et de l’acier.

Son développement a été si énorme que le nombre d’employés a considérablement augmenté, malgré le fait que les machines ont permis à un seul homme de faire presque autant de travail que douze autrefois.

L’un des résultats sera que, très bientôt, la capacité de production qui sera encore augmentée, suffira et sera même au-delà des demandes énormes du moment mais les demandes, au lieu de continuer à augmenter diminueront probablement, car le monde est en bonne voie d’être pourvu de chemins de fer au-delà de ses besoins actuels, et la moitié des usines ou même moins pourrait suffire à fournir ce qui est nécessaire pour les réparations annuelles.

La 
surproduction 
et le 
chômage

Ainsi, nous sommes face à une situation particulière dans laquelle la surproduction cause le freinage aussi bien du capital que du travail, alors que, dans le même temps, un certain nombre de gens sont privés d’un emploi qui les mettrait à même de se procurer le nécessaire et des articles de luxe, ce qui remédierait, en partie, à la surproduction.

La tendance à la surproduction d’une part et au manque de travail de l’autre augmente sans cesse, réclamant un remède que les médecins de la société cherchent, mais dont le patient ne voudra pas faire usage.

«La prospérité» 
et l'inflation : réaction et récession

 

« Donc (continuent les salariés), nous comprenons qu’à mesure que l’offre se met à surpasser la demande, la concurrence réduit grandement le profit tiré du capital et des machines et que partout dans le monde, les gens riches s’affligent de cette diminution de leur profit qui, dans certains cas, correspond réellement à des pertes au lieu de gains. Cependant, nous croyons que la classe de ceux qui ont profité le plus du « boom » et de l’inflation devrait souffrir le plus des résultats plutôt que la masse des gens.

C’est à cet effet, et pour ces raisons-là, que les ouvriers ont décidé d’agir afin d’obtenir les réformes qui suivent, si possible par la voie légale, mais aussi par la force et par des moyens illégaux dans les pays où, pour une cause ou pour une autre, la voix des masses n’est pas écoutée et leurs intérêts ignorés. »  

Les
 exigences
 du travail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le grand 
système 
ferroviaire

 

« Nous proposons, donc, de diminuer les heures de travail en proportion de la qualité de la main-d’œuvre ou de la difficulté du travail, sans réduction de salaire, pour employer, ainsi, un plus grand nombre de gens sans augmenter le prix des produits et, de cette manière, niveler la surproduction future en procurant, au plus grand nombre, un pouvoir d’achat.  

Nous proposons de fixer et de limiter le taux d’intérêt de l’argent à un taux bien moindre que le taux actuel, pour forcer ainsi les prêteurs à plus d’indulgence envers les emprunteurs ou les classes pauvres, car sinon, ce sera l’inaction et la rouille de leur capital.

Nous proposons que les chemins de fer deviennent la propriété du peuple ou qu’ils soient exploités par les serviteurs de celui-ci, comme employés du gouvernement, ou encore que la législation restreigne les privilèges des compagnies, qu’elle fixe les tarifs, s’occupe de l’exploitation, etc., de façon à ce que les chemins de fer servent au mieux les intérêts du peuple. 

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Nous en sommes venus à un point tel que les chemins de fer, construits durant un temps de hausse des valeurs, au lieu de limiter leur capital pour se conformer à la baisse générale des valeurs que connaissent d’autres branches de l’économie, ont multiplié par deux ou trois leurs capitaux par actions, déjà forts importants au départ (c’est ce qu’on appelle communément diluer des fonds), sans qu’une valeur réelle y ait été ajoutée.

De là vient que les grandes compagnies de chemin de fer veulent payer des dividendes et des intérêts sur des actions et des hypothèques qui, en moyenne, sont quatre fois supérieurs à ce que coûterait la construction de nouveaux chemins de fer construits aujourd’hui.

La conséquence est que les gens en souffrent. Les paysans payent de lourds frais de transport pour leurs marchandises et trouvent, parfois, plus profitable d’utiliser leur blé comme combustible. Le prix de la nourriture est plus élevé pour le peuple mais les paysans n’en profitent pas.

Il a été proposé de remédier à cet état de choses en demandant que les chemins de fer paient à leurs actionnaires environ quatre pour cent de leur réelle valeur actuelle, au lieu de quatre à huit pour cent de trois ou quatre fois leur valeur comme beaucoup d’entre eux le font maintenant, empêchant la concurrence par le moyen illégal de l’accaparement. »

Les propositions du management

 

 

 

 

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« Nous savons bien, dit l’artisan, qu’aux yeux de ceux qui détiennent ce capital dilué d’actions des chemins de fer et autres titres, cette réduction des profits de l’investissement de leur capital semblera terrible et correspondra à leur arracher des dents ; qu’ils vont penser que leur droit ( ?) à utiliser leur concession octroyée par le peuple pour extirper d’eux d’immenses profits au moyen de valeurs fictives, est gravement bafoué et qu’ils résisteront par tous les moyens qu’ils connaissent.

Nous pensons, au contraire, que ces gens devraient être reconnaissants de ce que le public soit si clément, et n’exige pas d’eux la restitution des millions de dollars qu’ils ont déjà obtenus de cette manière.

Nous croyons que le temps est arrivé pour les masses de participer d’une manière plus égale aux bénédictions de ce jour de bénédictions. Pour arriver à ceci, il est nécessaire de faire des lois afin que toutes les sociétés avides, engraissées par l’argent et le pouvoir, dérivant du peuple, soient restreintes et forcées, par la loi, de servir le public à des prix raisonnables.

C’est seulement ainsi que les bénédictions de la Providence se trouveront être un bienfait pour les masses. Par conséquent, si de grands trusts, représentant des capitaux, sont, dans une large mesure, une bénédiction et un avantage, nous voyons journellement qu’ils s’écartent de ce rôle bénéfique pour les hommes et qu’ils deviennent les maîtres du peuple, et que s’ils ne sont pas contrôlés, ils réduiront bientôt les ouvriers à la pauvreté et l’esclavage.

Des trusts, se composant d’un certain nombre de gens plus ou moins riches, arrivent vite à occuper la même situation vis-à-vis de la grande masse du peuple de l’Amérique, que celle des lords de la Grande-Bretagne et de la noblesse de l’Europe envers le peuple de l’ancien continent, avec cette seule différence que les trusts sont encore plus puissants. »

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« Pour atteindre notre but, continue l’ouvrier, nous avons besoin de nous organiser. Il faut que nous ayons la coopération des masses, ou bien nous ne pourrons jamais rien accomplir contre une puissance aussi immense et contre une telle influence.  

Cependant, bien que nous nous organisions en syndicats, etc., il ne faut pas en conclure que notre but soit l’anarchie ou l’injustice à l’égard de quelque classe que ce soit.

Nous, gens du peuple, désirons simplement protéger nos droits et ceux de nos enfants, en imposant des bornes raisonnables à ceux dont la richesse et la puissance, convenablement utilisées et limitées, pourraient amener des bénédictions pour tous. En un mot, concluent-ils, nous voudrions imposer la règle d’or :

« Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent à vous-mêmes ».

Le salaire des ouvriers
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L'homme égoiste ne respectera pas la règle d'or

Ce serait un bonheur, pour tous les intéressés, si des moyens aussi modérés et raisonnables pouvaient réussir ; si les gens riches se contentaient de leurs acquisitions présentes et coopéraient avec la multitude à l’amélioration générale et permanente de la condition de toutes les classes ; si les ouvriers s’en tenaient à des réclamations raisonnables ; et si la règle d’or de l’amour et de la justice pouvait ainsi être mise en pratique.

Mais l’homme, dans sa condition actuelle, n’observera pas cette règle sans y être forcé. Bien que, parmi les ouvriers, il y en ait quelques-uns qui soient modérés et justes dans leurs idées, la majorité ne l’est pas ; elle est extrémiste, injuste et arrogante, dans ses idées et ses réclamations qui vont au-delà du raisonnable.

Chaque concession de la part des capitalistes ne servira qu’à faire naître de nouvelles demandes et idées ; tous ceux qui ont de l’expérience savent que la domination exercée par les pauvres ignorants, ajoutée à l’arrogance, est doublement mauvaise.

Et si, parmi les gens riches, il s’en trouve qui sympathisent pleinement avec les classes ouvrières et qui seraient contents de faire preuve de leur sympathie en faisant des arrangements qui réaliseraient peu à peu les réformes nécessaires, ils sont en grande minorité et tout à fait impuissants, aussi bien dans l’administration des sociétés que, dans une large mesure, la conduite de leurs affaires privées. En effet, s’ils sont négociants ou fabricants, ils ne peuvent réduire les heures de travail ou augmenter le salaire de leurs employés car des concurrents vendraient la même chose qu’eux moins cher, et un désastre financier s’ensuivrait pour eux-mêmes, pour leurs créanciers et pour leurs employés.

Qu'est ce qui cause le grand trouble du «Jour de Jéhovah»?

 

Nous voyons donc quelles sont les causes naturelles de la grande détresse de ce « Jour de l’Éternel ». L’égoïsme et l’aveuglement concernant les intérêts de tous, sauf le sien propre, contrôleront la majorité des hommes de quelque côté du problème soient-ils.

Les ouvriers s’organiseront et unifieront leurs intérêts, mais l’égoïsme détruira l’union, et comme chacun est poussé par ce principe, des machinations et des conspirations seront réalisées selon ce principe.

La majorité, ignorante et arrogante, prendra le contrôle, et les meilleurs éléments de la classe ouvrière seront impuissants à conserver ce que leur intelligence avait organisé. Les capitalistes finiront par être convaincus que plus ils céderont, plus on leur en réclamera et, rapidement, ils seront déterminés à repousser toute demande.

Il en résultera une insurrection, et dans l’alarme et la méfiance générales, le capital sera retiré des entreprises publiques et privées, ce qui provoquera une crise dans le domaine des affaires ainsi qu’une panique financière. Des milliers d’hommes, qui auront perdu leur emploi, tomberont dans le désespoir. Alors, la loi et l’ordre seront écartés ;  les montagnes seront englouties par la mer agitée.

L'éffondrement de la société

La terre, la société, fondra, et les cieux gouvernementaux (l’Église et l’État) disparaîtront ; et tous les orgueilleux et ceux qui s’adonnent à la méchanceté, seront comme du chaume. Alors, les hommes forts pleureront amèrement, les gens riches hurleront, et toute la multitude sera en proie à la frayeur et la détresse.

Déjà, de nos jours, des hommes sages et clairvoyants sont comme rendant l’âme de frayeur en portant leurs regards vers l’avant, vers les choses qu’ils voient venir arriver sur toute la terre, ainsi que notre Seigneur l’a prédit (Luc 21 : 26).

Les Écritures nous indiquent que, dans ce désastre général, l’Église nominale (ce qui inclut toutes les dénominations) se mettra de plus en plus du côté des gouvernements et des riches, qu’elle perdra de son influence sur le peuple et que, finalement, elle tombera avec les gouvernements. De cette manière, les cieux (l’autorité ecclésiastique) soumis au feu symbolique, disparaîtront dans une effroyable tempête.

 

 

 

 

Un gouvernement qui va appliquer les principes de justice

Tous ces troubles prépareront le monde à se rendre compte que, quelque bons et sages soient les plans des hommes, ces plans s’avèreront vains tant que l’ignorance et l’égoïsme seront le moteur des actions humaines et les domineront.  

Tous seront convaincus que la seule manière possible de corriger les difficultés est d’instituer un gouvernement fort et juste, qui soumette toutes les classes et impose les principes de droiture jusqu’à ce que, petit à petit, le cœur de pierre des hommes laisse la place, grâce à de bonnes influences, à l’image originelle de Dieu.

Et c’est justement ce que Dieu a promis d’accomplir pour tous par le Règne millénaire de Christ, que l’Éternel introduit par les leçons de ce jour de détresse (Ezéchiel 11 : 19 ; 36 : 25, 36 ; Jérémie 31 : 29 à 34 ; Sophonie 3 : 9 ; Psaumes 46 : 8 à 10).

Ceux qui recherche la justice souffriront moins de la peur et de l'appréhension.

Bien que ce jour de troubles arrive comme un résultat naturel et inévitable de la condition déchue et égoïste de l’homme, et qu’il ait été pleinement prévu et annoncé par le Seigneur, qui prévit que tous les hommes, sauf quelques-uns, ne tiendraient pas compte de ses lois et instructions jusqu’à ce que l’expérience et la contrainte les aient conduits à l’obéissance, néanmoins, tous ceux qui prennent conscience de la situation à venir devraient mettre toutes leurs affaires en ordre et se préparer en vue de ces événements futurs.

Ainsi, nous disons à tous les humbles ; ceux du monde, ainsi qu’aux membres du corps de Christ :

« Cherchez l'Éternel, vous tous, humbles de la terre, qui exécutez son ordre (sa volonté) ! Cherchez la justice, cherchez l'humilité ! Peut-être serez-vous préservés au jour de la colère de l'Éternel. » (Sophonie 2 : 3)

Personne n’échappera entièrement aux troubles, mais ceux qui recherchent la justice et qui se réjouissent dans l’humilité auront de nombreux avantages sur les autres.

Leur manière de vivre, leur habitude de penser et d’agir de même que leur sympathie pour tout ce qui est juste, les rend capables de saisir la situation des affaires et d’apprécier les passages de la Bible concernant ces troubles et leur dénouement, et cela contribuera à leur épargner des souffrances, surtout en ce qui concerne l’angoisse et les mauvais pressentiments.

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«Cherchez l'Éternel, vous tous, humbles de lat terre, qui exécutez son ordre !

«Cherchez la justice, cherchez l'humilité !

«Peut-être serez-vous préservés, au jour de la colère de l'Éternel».
Sophonie
2:3
 

 

 

 

 

La société s'affaiblit après chaque tremblement.

Le cours des événements, durant ce Jour de l’Éternel, trompera beaucoup tous ceux qui ne connaissent pas ce que disent les saintes Écritures. Ce Jour viendra, subitement, comme le feu qui consume la menue paille (Sophonie 2 : 2), en comparaison avec les longues périodes du passé et leur lente mise en marche. Cependant, il ne viendra pas d’un seul coup, comme un éclair dans un ciel serein, ainsi que certains, à tort, s’y attendent et supposent que toutes les choses écrites au sujet du Jour de l’Éternel s’accompliront en un jour de vingt-quatre heures.

Ce Jour  viendra comme « un voleur dans la nuit » (I Thessaloniciens 5 : 2 ; II Pierre 3 : 10), c’est-à-dire que sa venue sera furtive et ne sera pas perçue par le monde en général. Les troubles de ce jour surviendront en spasmes. Il y aura des séries de convulsions, toujours plus fréquentes et plus vives, au fur et à mesure que le jour s’avance, et ceci, jusqu’à la dernière convulsion.

C’est ce que l’apôtre indique lorsqu’il dit que ces spasmes seront : « comme les douleurs de l’accouchement sur la femme enceinte » (I Thessaloniciens 5 : 2, 3). Le soulagement ne viendra que par la naissance du nouvel ordre de choses : de nouveaux cieux (la domination spirituelle de Christ) et une nouvelle terre (la société humaine réorganisée), où la justice habitera (II Pierre 3 : 10, 13) et où la droiture et l’amour, et non la force et l’égoïsme, seront la loi.

 

 

Les douleurs de l'accouchement dans une nouvelle ère

Chaque fois que les douleurs de l’enfantement de la nouvelle ère atteindront le corps politique actuel, la force et le courage de celui-ci diminueront et ses douleurs s’en trouveront augmentées.  

Tout ce que les médecins (les économistes politiques) pourront faire pour soulager la société sera d’aider à l’accouchement inévitable, de le diriger sagement, pour préparer, progressivement, la voie à l’événement final. D’ailleurs, ils ne pourraient pas l’éviter, même s’ils le voulaient, car Dieu a décrété qu’il arrivera.

Cependant, beaucoup de médecins de la société ignoreront totalement la gravité et l’urgence du mal et ce qu’il requiert. Ils prendront des mesures répressives et, à chaque fois qu’un pic de douleur des troubles sera passé, ils en profiteront pour renforcer leurs mesures de résistance et ne feront, de ce fait, qu’augmenter l’angoisse. Ainsi, incapables de retarder la naissance, leurs procédés ne feront que hâter la mort du patient car l’ancien ordre de choses périra dans le travail pour l’enfantement du nouvel ordre.

Laissons de côté la forte image utilisée par l’Apôtre et disons les faits clairement : l’effort des masses pour se libérer de la mécanisation et la domination du Capital sera trop précipité ; les mesures et les dispositions prises seront incomplètes et insuffisantes lorsque, à maintes reprises, les masses essayeront de forcer leur chemin pour faire éclater les entraves et les limites de « l’offre et de la demande ».

Chaque tentative, qui aura échoué, accroîtra la confiance du Capital dans sa capacité à garder le nouvel ordre de choses dans certaines limites mais cela durera jusqu’à ce que les puissances contraignantes des organisations et gouvernements atteignent leur limite extrême et, alors, le tissu social se déchirera, la loi et l’ordre disparaîtront et l’anarchie se répandra partout amenant tout ce que les prophètes avaient prédit de ces troubles :

« un temps de détresse tel qu'il n'y en a pas eu depuis qu'il existe une nation jusqu'à ce temps-là » (Daniel 12 : 1) et, Dieu soit béni pour cette promesse, « qu’il n’y aura jamais plus de pareille » détresse !  (Matthieu 24 : 21).  

L'émancipation du monde entre les mains de celui qui est plus grand que Moïse.

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La délivrance d’Israël d’Égypte et des plaies qui frappèrent les Égyptiens semble illustrer l’émancipation future du monde par les mains de celui qui est plus grand que Moïse, et dont ce dernier était le type.  

Ce sera la délivrance de Satan et de tous les moyens qu’il a imaginés pour assujettir l’homme au péché et à l’erreur.

De même que les plaies déversées sur l’Égypte avaient un effet d’endurcissement aussitôt qu’elles étaient éloignées, ainsi, le soulagement temporaire des douleurs du Jour de l’Éternel tendra à endurcir de nombreuses personnes qui diront aux pauvres comme le firent les Égyptiens à Israël : Vous êtes « des paresseux »  et c’est pourquoi vous êtes mécontents ! 

Et, ils essayeront probablement, comme ceux-là, d’augmenter leur fardeau (Exode 5 : 4 à 23). Cependant, à la fin, ils regretteront, comme le fit Pharaon au milieu de la nuit lors de la dernière plaie (Exode 12 : 30 à 33), de n’avoir pas été, auparavant, plus doux et plus sages.

Pour pousser la ressemblance encore plus loin, rappelons-nous que les afflictions de ce Jour de l’Éternel sont appelées les « sept coupes de la colère », ou les « sept dernières plaies », et que ce n’est pas avant la dernière plaie que survient le grand tremblement de terre (la révolution), dans lequel toutes les montagnes (les royaumes) disparaîtront (Apocalypse 16 : 17 à 20).

Le Jour de Trouble arrive au moment prévu : au temps prévu par Dieu.

Une autre pensée, en rapport avec ce Jour de détresse, est qu’il survient juste au temps approprié, au temps déterminé par Dieu.

Dans le volume suivant, des preuves, tirées de la Loi et des prophètes de l’Ancien Testament aussi bien que des preuves venant de Jésus et des apôtres du Nouveau Testament, seront apportées pour montrer clairement et, sans l’ombre d’un doute, que ce Jour de détresse prend place, chronologiquement, au début du glorieux Règne millénaire du Messie.

C’est la préparation nécessaire pour l’œuvre à venir du rétablissement dans l’Âge millénaire qui précipite les troubles.

La société est incapable de s'adapter aux nouvelles circonstances.

 

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«C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans le sol».
Genèse
3:19

Durant l’intérim des six mille ans de la permission du mal et avant le temps fixé pour l’établissement du juste et puissant gouvernement de Christ, il aurait été absolument nuisible à l’homme déchu d’avoir beaucoup de temps libre en raison d’un développement des machines économisant de la main d’œuvre qui se serait fait plus tôt. D’ailleurs, l’expérience a donné ce  proverbe :

 « L’oisiveté est la mère de tous les vices », approuvant ainsi la sagesse du décret de Dieu :  

« C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes à la terre » (Genèse 3 : 19).

Comme tous les arrangements de Dieu, celui-ci est un arrangement bienveillant et sage, mis au point, en fait, pour le bien de ses créatures.

La détresse du Jour de l’Éternel, que nous voyons déjà se préparer, confirme la sagesse de l’arrangement de Dieu car, comme nous l’avons vu, ce Jour est le produit de la surproduction engendrée par les machines et l’incapacité, de la part des divers éléments de la société, de s’adapter aux nouvelles circonstances à cause de l’égoïsme de chacun.

Si la connaissance était venue plus tôt, la détresse serait venue plus tôt également.

Un argument sans réplique, qui prouve que nous sommes au propre temps de Dieu pour l’introduction du nouvel ordre de choses, est que Dieu lève le voile de l’ignorance, et permet la diffusion progressive de la lumière de l’intelligence et des inventions, qui se répand sur l’humanité, comme cela a été prédit, au moment prédit et avec les résultats prédits (Daniel 12 : 1, 4).

Si la connaissance était venue plus tôt, la détresse serait aussi venue plus tôt et même si la société aurait pu être réorganisée après cette tempête et la dissolution de la société, cela n’aurait pas été la nouvelle terre (arrangement social) où la justice domine et habite mais une nouvelle terre ou un nouvel arrangement où le péché et le vice auraient été bien plus abondants que maintenant.

La distribution équitable des avantages obtenus grâce aux machines réduirait, finalement, les heures de travail et, alors, affranchi du garde-fou originel, l’homme déchu, avec ses goûts pervertis, n’emploierait pas sa liberté et son temps pour s’améliorer mentalement, moralement et physiquement mais, comme l’histoire du passé le prouve, l’homme tendrait vers la licence et le vice.

Le fait que le voile ait été, maintenant, levé en partie, donne la voie à la création de milliers de commodités pour l’humanité, ce qui permettra, dès le début de l’Âge du Rétablissement, d’avoir du temps à consacrer à l’éducation et au développement moral et physique aussi bien qu’à la préparation de la nourriture et des vêtements destinés aux groupes qui, de temps à autres, seront réveillés de la mort.

De plus, ce fait permet de déterminer le temps de détresse, qui survient juste au moment où les hommes en bénéficieront le plus car il leur donnera une leçon sur leur propre incapacité à se diriger eux-mêmes, et ceci arrive au moment où l’Âge millénaire commence lorsque, selon le temps déterminé par Dieu, celui qui a racheté les hommes, va se mettre à bénir les hommes avec son puissant sceptre de fer (Apocalypse 2 : 27 ; 12 : 5 ; 19 : 15) et avec une connaissance totale et une assistance qui permettront aux hommes de retourner à la perfection originelle et d’obtenir la vie éternelle.

«Celui qui habite dans la demeure secrète du Très-haut logera à l'ombre du Tout-puissant».
Psaumes
91:1

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«Il te couvrira de ses plumes, tu te réfugieras sous ses ailes ; sa vérité est un bouclier et une cuirasse».
Psaumes
91:4

Devoir et Privilège des Saints

Une question importante s’élève concernant le devoir des saints durant les troubles, et la juste attitude à adopter vis-à-vis des deux partis opposés qui, maintenant, deviennent importants.

En effet, il est possible que certains des saints soient encore en vie pendant, une partie du moins, de ce temps d’embrasement. Leur position, cependant, sera différente de celle des autres, non pas tant en ce qu’ils seront miraculeusement préservés (bien qu’il soit distinctement promis que le pain et l’eau leur sont assurés), mais en ce qu’étant instruits de la parole de Dieu, ils ne ressentiront pas la même anxiété et le même désespoir qui se répandront sur le monde.

Ils se rendront compte que les troubles sont liés à la préparation, selon le Plan de Dieu, de la bénédiction du monde entier, et ils s’en trouveront réjouis et réconfortés malgré tout. Ceci est indiqué d’une façon frappante dans le Psaume 91, et dans Esaïe 33 : 2 à 24.

Dès lors, consolés et bénis par la promesse divine, le premier devoir des saints sera de faire savoir au monde que, au milieu de la détresse et du mécontentement qui dominent et même alors qu’ils en souffrent, ils sont pleins d’espoir, joyeux et se réjouissent sans cesse de l’issue glorieuse annoncée dans la Parole de Dieu.

Le mécontentement  grandissant.
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Comme l’Apôtre Paul l’a écrit :  

« Oui, elle est d’un grand profit, la piété, pour qui se contente de ce qu’il a. » (I Timothée 6 : 6) ;   

et, même si cela a été vrai de tout temps, cette affirmation sera doublement vraie dans ce Jour de l’Éternel, où le mécontentement sera la principale maladie parmi toutes les classes du monde. À ce sujet, les saints devraient être une exception notable.   

Il n’y a jamais eu un temps, comme le nôtre, où le mécontentement ait été si généralement répandu et, pourtant, les hommes n’ont jamais joui de tant de bienfaits et de bénédictions qu’aujourd’hui.  

Où que nous portions nos regards, que ce soit vers les palaces des gens riches qui regorgent de commodités et de splendeur que Salomon, dans toute sa gloire, n’aurait pu imaginer ; ou que nous regardions vers les confortables demeures du prospère et sobre salarié qui reflètent le bon goût, le confort, l’art et le luxe ; nous voyons que, partout, notre présent dépasse de beaucoup les autres périodes de l’histoire en ce qui concerne la grande variété des biens, et cela depuis la création du monde ; pourtant, les gens sont malheureux et mécontents.

Pourvois aux choses bonnes et nécessaire avec contentement.

 

Les saints ne devraient prendre aucune part à cette lutte.

La réalité est que les désirs d’un cœur égoïste et dépravé n’ont pas de limites. L’égoïsme a tellement pris possession de tous que, partout où nous regardions, nous voyons le monde entier s’agiter follement, allant à la poursuite de la richesse et s’y cramponner. Bien peu réussissent, et les autres sont pleins d’envie et de chagrin parce qu’ils ne sont pas parmi les chanceux. Tous sont donc mécontents et, plus qu’à toute autre époque, se sentent misérables.

Cependant, le saint ne devrait pas prendre part à cette lutte pour la richesse. En se consacrant, il a fait le vœu de lutter et de courir pour obtenir un prix plus élevé, un prix céleste, et il doit donc être détaché des ambitions terrestres et ne pas travailler pour des choses terrestres ; sauf en ce qui concerne l’obtention de choses décentes et nécessaires ; car il est attentif à la course et l’exemple du Maître et des apôtres.

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Ainsi, les saints ressentent le contentement avec leur piété ; non pas parce qu’ils n’ont pas d’ambition, mais parce que celle-ci est fixée au ciel et concentrée dans l’effort de s’amasser des trésors dans le ciel et de devenir riches en Dieu. Ayant ce but en vue, et étant donné leur connaissance des plans de Dieu, révélés dans sa Parole, ils sont contents quel que soit le sort terrestre que Dieu peut avoir en réserve pour eux et ils peuvent joyeusement chanter :

« Content quel que soit mon sort,
         Puisque c’est Dieu qui me conduit ».

Mais hélas ! tous les enfants de Dieu ne sont pas ainsi. Plusieurs sont tombés dans le mécontentement qui prédomine dans le monde et se dépouillent, eux-mêmes, des joies de la vie parce qu’ils ont arrêté de suivre les traces du Seigneur, partageant le sort du monde et prenant leur part avec celui-ci, cherchant à obtenir des choses terrestres qu’ils atteignent ou pas, partageant le sentiment de mécontentement du monde et manquant de se rendre compte que le monde ne peut donner ou enlever le contentement ou la paix.

 

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Aussi, nous encourageons vivement les saints à abandonner la lutte de la cupidité, de la gloire vaine et du mécontentement qu’elle amène et à lutter pour des richesses plus élevées et la paix qu’elles engendrent. Nous voudrions leur rappeler les paroles de l’Apôtre :

« Oui, elle est d’un grand profit, la piété, pour qui se contente de ce qu’il a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde ; de même, nous n’en pouvons rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement (le nécessaire), nous nous en contenterons.  

« Quant à ceux qui veulent s’enrichir (qu’ils y arrivent ou pas), ils tombent dans le piège de la tentation, dans de multiples désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.

« La racine de tous les maux, en effet, c’est l’amour de l’argent (qu’il s’agisse des riches ou des pauvres). Pour s’y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont transpercé l’âme de tourments multiples.

« Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses. Recherche la justice, la piété, la foi, l’amour, la persévérance, la douceur.

« Combats le beau combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé, comme tu l’as reconnu dans une belle profession de foi en présence de nombreux témoins. » (I Timothée 6 : 6 à 12)

 

«Que votre conduite ne soit pas inspirée par l'amour de l'argent ; contentez-vous de vos biens actuels...»
Hébreux
13:5

 

Ainsi, si l’exemple des saints est celui du contentement, d’une heureuse anticipation et d’une joyeuse soumission aux épreuves présentes, ayant l’espoir certain d’un temps meilleur à venir, il est, à lui seul, une précieuse et vivante leçon pour le monde.

En plus d’être des exemples, les saints devraient donner des conseils, à ceux qui sont autour d’eux, qui soient en harmonie avec leur foi. Cela devrait être un onguent, un baume curatif.

Ils devraient tirer avantage des circonstances pour montrer au monde le magnifique temps à venir, lui prêcher la venue du Royaume de Dieu et lui montrer la réelle cause des troubles présents et quel en est le seul remède (Luc 3 : 14 ; Hébreux 13 : 5 ; Philippiens 4 : 11).

 

 

 

Messager du Royaume : Ambassadeur de Païx

 

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Les Chrétiens Devraient Rechercher 
le Contentment

Le pauvre monde ne gémit pas seulement à cause de maux réels, mais aussi à cause de maux imaginaires et, surtout, à cause du mécontentement produit par l’égoïsme, l’orgueil et les ambitions, qui tourmentent l’homme et le rendent inquiet parce qu’aucun humain ne peut jamais satisfaire complètement ses ambitions.

De ce fait, comme nous sommes capables de voir les deux côtés de la question, conseillons donc, à ceux qui acceptent de nous entendre, de se contenter de ce qu’ils ont et d’attendre patiemment jusqu’à ce que Dieu, en son propre temps et de sa façon, leur apporte des bénédictions que son amour et sa sagesse ont préparées.

En analysant et enflammant des plaies et des maux, réels ou imaginaires, nous ne ferions que du tort à ceux que nous devrions aider et bénir, augmentant leur mécontentement et donc leur affliction.

Mais, en accomplissant notre mission, prêchant la bonne nouvelle de la rançon donnée pour tous et les bénédictions à venir pour tous qui en découlent, nous serons de vrais hérauts du Royaume ; ses ambassadeurs de paix. Ainsi, comme il est écrit :

« Qu'ils sont beaux sur les montagnes (les royaumes), les pieds (les derniers membres du corps de Christ) du messager de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! Du messager de très bonnes nouvelles, qui publie le salut ! Qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » (Esaïe 52 : 7).

 

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Le Royaume si proche est le seul remède et le seul espoir.

 

Le Royaume éminent...

Les afflictions de ce « Jour de l’Éternel » offriront, comme jamais, l’occasion de prêcher la bonne nouvelle du bonheur à venir et bénis soient ceux qui suivront, ainsi, les traces du Maître, et seront comme le bon Samaritain, bandant les plaies et y versant de l’huile et du vin de joie et de consolation.

Ceux-là peuvent être sûrs que leur travail n’est pas vain car lorsque les jugements de Dieu s'exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice (Esaïe 26 : 9).

La compassion des enfants du Seigneur, semblable à celle de leur Père céleste, doit s’exercer largement à l’égard de la création gémissante, qui lutte pour s’affranchir de la servitude. Toutefois, ils devraient, comme Dieu, se rappeler ceux des classes opposées et avoir compassion de ceux dont les désirs sont justes et généreux mais dont les efforts, cernés par les difficultés, sont, ainsi, entravés, et cela, non seulement à cause de la faiblesse de leur nature déchue mais aussi à cause de ce qui les entoure, leur association avec les autres et le fait qu’ils dépendent des autres.

Cependant, les enfants du Seigneur ne devraient avoir aucune sympathie pour les arrogants et ceux dont les désirs sont insatiables quelle que soit la classe à laquelle ils appartiennent. Leurs propos devraient être calmes et modérés, tournés toujours vers la paix lorsqu’aucun principe n’est en cause.

Ils devraient se rappeler qu’il s’agit de la bataille du Seigneur et qu’en ce qui concerne la politique ou les questions sociales, il n’y a pas de vraie solution sinon celle prédite par la Parole de Dieu.

Ainsi, le devoir des consacrés est, tout d’abord, de veiller à ce qu’ils ne se trouvent pas sur le chemin du chariot de l’Eternel et, après, de se tenir tranquilles pour voir « le salut de l'Éternel » (II Chroniques 20 : 17), dans le sens où ils se rendent compte que ce n’est pas leur devoir de prendre part à la bataille mais que c’est le Seigneur qui agit par le moyen d’autres instruments.

Sans se soucier de toutes ces choses, ils devraient marcher fermement en remplissant leur propre mission, proclamant que l’instauration du Royaume des cieux est le seul remède pour toutes les classes et leur seul espoir.  



«Tenez-vous tranquilles,
et sachez que je suis Dieu :
je serai exalté
parmi les nations,
je serai exalté sur la terre
».
Psaumes
46:10

 

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