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ÉTUDE XII
EXPLICATION DE LA CARTE REPRÉSENTANT LE PLAN DES ÂGES — Les Âges. — Les moissons. — Niveaux d’une position réelle et d’une position considérée comme telle. — Le cours de la vie de notre Seigneur Jésus. — Le cours de la vie de ses disciples. — Trois classes dans l’Église nominale. — La séparation à l’époque de la moisson. — La classe ointe glorifiée. — La classe de la grande tribulation. — L’ivraie brûlée. — Le monde béni. — La fin glorieuse. |
A - Le Monde d'avant B
- Le Présent Monde Mauvais
C -
Le Monde à venir |
À la fin de ce volume, nous avons joint une carte représentant le plan de Dieu pour le salut du monde. Par ce moyen visuel, nous avons essayé d’aider l’esprit à comprendre quelque chose du caractère progressif du plan de Dieu, et des pas successifs que doivent faire tous ceux qui veulent obtenir le « changement » complet de la nature humaine à la nature divine. D’abord, nous avons une esquisse des trois grandes économies ou dispensations : A, B, C. La première dispensation « A », comprend l’espace de temps depuis la création de l’homme jusqu’au déluge ; la seconde « B », va du déluge au commencement du règne millénaire de Christ, lors de son second avènement ; et la troisième « C », commence avec le règne de Christ et va jusque dans « les siècles (ou âges) à venir » (Ephésiens 1 : 10 ; 2 : 7). Les Écritures se rapportent souvent à ces trois grandes dispensations. La dispensation « A » est nommée le « monde d’alors » (II Pierre 3 : 6), la dispensation « B » est nommée par notre Seigneur Jésus « ce monde » (Matthieu 12 : 32), par Paul le « présent monde mauvais » (Galates 1 : 4) et par Pierre « les cieux et la terre d’à présent » (II Pierre 3 : 7). La dispensation « C » est nommée « de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (II Pierre 3 : 13), en contraste avec le présent monde mauvais. Maintenant, le mal règne et le juste souffre alors que, dans le monde à venir, cet état de choses sera inversé : la justice régnera et ceux qui pratiquent le mal souffriront puis, finalement, le mal sera détruit.
Dans chacune de ces trois grandes dispensations, époques ou « mondes », le plan de Dieu pour l’homme a des caractéristiques particulières. Toutefois, chaque dispensation n’est qu’une partie du grand plan unique qui, une fois achevé, mettra en relief la sagesse divine, aussi, si l’on considère chaque partie, séparément, on ne peut en apprécier la réelle signification. |
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« Le Monde d'alors»
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Puisque le premier « monde » (les cieux et la terre ou cet ordre de choses-là) passa lors du déluge, il s’ensuit qu’il faut qu’il ait été un ordre de choses différent de « ce présent monde mauvais » dont, dit notre Seigneur, Satan est le prince. Par conséquent, le prince de ce présent monde mauvais ne fut pas le prince du monde qui existait avant le déluge, même s’il n’y fut pas sans influence. Plusieurs passages des Écritures projettent de la lumière sur la conduite de Dieu pendant ce temps-là, et cela nous donne une connaissance claire de son plan dans son ensemble. Il ressort de ces passages que le premier « monde » ou la dispensation antédiluvienne, fut sous la direction et l’administration spéciale des anges auxquels il fut permis d’essayer de faire ce qu’ils pourraient pour relever la race humaine déchue et dégénérée. Sans aucun doute, avec la permission de Dieu, les anges étaient désireux d’en faire l’essai car leur intérêt pour la race humaine s’était déjà manifesté par des cris de joie et des chants de triomphe lors de la création (Job 38 : 7). Les anges furent les gouverneurs autorisés de cette première époque mais ils échouèrent dans leur but de relever la race humaine. Cela n’est pas seulement indiqué par tous les passages se rapportant à cette époque, mais cela peut être déduit raisonnablement de la remarque de l’Apôtre lorsque, en opposant la présente dispensation à celle du passé et à celle à venir, il dit (Hébreux 2 : 5) :
« Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis Non, ce monde doit être sous le contrôle du Seigneur Jésus et de ses cohéritiers. Ainsi, non seulement ce sera une administration plus juste que celle du « présent monde mauvais » mais elle sera également plus couronnée de succès que celle du premier monde ou dispensation sous le « ministère des anges » dont l’incapacité à ramener l’homme dans la bonne voie est manifeste en ce que l’iniquité de l’homme devint si grande que Dieu, dans sa colère et sa juste indignation, détruisit par un déluge la race entière qui vivait alors, à l’exception de huit personnes (Genèse 7 : 13). |
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Durant le « présent monde mauvais », il est permis à l’homme de faire l’essai de se gouverner lui-même mais, à cause de la chute, il est sous l’empire de Satan, le « prince de ce monde », et lutte en vain contre les intrigues de Satan et ses machinations secrètes pour conserver sa domination durant la longue période qui s’étend depuis le déluge jusqu’au temps présent. La tentative de l’homme de se diriger lui-même sous le gouvernement de Satan, doit se terminer dans le plus grand temps de troubles que le monde ait jamais connu. Cela démontrera, alors, le caractère vain, non seulement du pouvoir des anges pour sauver la race humaine, mais aussi des propres efforts de l’homme pour parvenir à une condition satisfaisante. |
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D - |
La seconde de ces grandes dispensations « B », est composée de trois Âges distincts ; chacun d’eux constituant une étape progressive menant plus haut et plus en avant dans le plan de Dieu.
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E - Age Judaïque |
L’Âge « E » est l’Âge judaïque ou la période qui suivit la mort de Jacob durant laquelle Dieu prit soin, en particulier, de toute la postérité de Jacob, « son peuple ». À ce peuple, Dieu accorda des faveurs spéciales, et déclara : « Vous seuls, je vous ai connus (reconnus avec faveur), entre toutes les familles de la terre » (Amos 3 : 2). Comme nation, les Israélites servirent de type à l’Église chrétienne, la « nation sainte », le « peuple que Dieu s’est acquis » (I Pierre 2 : 9). Les promesses qui leur furent faites furent les types de « meilleures promesses » (Hébreux 8 : 6) qui nous sont faites. Leur voyage à travers le désert, vers la Terre promise, fut un type de notre voyage à travers le désert du péché vers la Canaan céleste. Leurs sacrifices les justifiaient d’une manière typique et non réelle « car il est impossible que du sang de taureaux et de boucs ôte les péchés » (Hébreux. 10 : 4). Mais dans l’Âge de l’Évangile « F », nous avons les « sacrifices plus excellents » (Hébreux 9 : 23) qui opèrent la réconciliation pour les péchés du monde entier. Nous avons la « sacrificature royale » composée de tous ceux qui s’offrent à Dieu en « sacrifices vivants », saints et agréables par Jésus-Christ qui est le Chef ou le « souverain sacrificateur de notre confession » (Hébreux 3 : 1). |
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F - Age de
l'Evangile |
Dans l’Âge de l’Évangile, nous trouvons les réalités desquelles l’Âge judaïque et ses services et ordonnances, étaient l’ombre (Hébreux 10 : 1). L’Âge de l’Évangile « F » est la période durant laquelle les membres du corps de Christ sont appelés hors du monde, et à qui sont montrées, par la foi, la couronne de vie et les plus grandes et les plus précieuses promesses par lesquelles ils pourront (par l’obéissance à l’appel et à ses exigences) avoir part à la nature divine (II Pierre 1 : 4). Il est encore permis au mal de régner dans le monde ou de le gouverner afin que, à son contact, ceux qui veulent devenir membres du corps de Christ puissent être éprouvés pour voir s’ils veulent renoncer à la nature humaine avec ses privilèges et ses bénédictions et devenir un sacrifice vivant par la conformité à la mort de Jésus, afin de pouvoir être jugés dignes de se réveiller à sa ressemblance lors de la résurrection (Psaumes 17 : 15). |
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G - Age
Millénaire
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La troisième grande dispensation « C » doit être composée de nombreux Âges ou « les Âges à venir ». Le premier d’entre eux, l’Âge millénaire « G » est le seul sur lequel nous ayons quelques renseignements précis. Durant ces mille ans, Christ règne sur toutes les familles de la terre, les bénissant et accomplissant le « rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois » (Actes 3 : 19 à 21). Durant cet âge, le péché et la mort seront extirpés pour toujours ; « car il faut que Christ règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds […] Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort », c’est-à-dire « la mort adamique » (I Corinthiens 15 : 25, 26). Ce sera une grande période de reconstruction. L’Église, ou épouse et corps de Christ Jésus, participera au règne, comme Jésus l’a promis en disant: « Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. » (Apocalypse 3 : 21) |
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H -
“Ages |
Les « Âges à venir », « H », qui suivent la grande période de reconstruction, seront des Âges de perfection, de félicité et de bonheur. Les Écritures sont silencieuses à l’égard du travail qui s’y fera. Il suffit de savoir, maintenant, que ce seront des Âges de gloire et de bénédiction sous la faveur divine. |
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La
Moisson de l'Age Judaïque |
Chacune de ces dispensations a ses saisons distinctes, pour le commencement et le développement de son œuvre, et chacune se termine par une moisson qui montre quels fruits ont été produits. La moisson de la fin de l’Âge judaïque fut une période de quarante ans qui s’étendit depuis le commencement du ministère de Jésus lorsqu’il fut oint de Dieu par l’Esprit (Actes 10 : 37, 38), en l’an 29 après J. C., jusqu’à la destruction de Jérusalem, en l’an 70 après J. C. Durant cette moisson, l’Âge judaïque finit et l’Âge de l’Évangile commença. Il y eut un chevauchement de deux dispensations comme le représente le diagramme. |
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Dans un certain sens, l’Âge judaïque se termina lorsqu’à la fin des trois ans et demi de son ministère, Jésus rejeta la nation d’Israël, disant : « Voici, votre maison vous est laissée déserte » (Matthieu 23 : 38). Cependant, les Juifs bénéficièrent encore de trois ans et demi de faveur. En effet, pendant cette période, l’appel de l’Évangile ne fut adressé qu’aux Juifs, et cela conformément à la déclaration du prophète (Daniel 9 : 24 à 27) touchant les soixante-dix semaines (d’années) de faveur envers eux alors qu’au milieu de la dernière semaine, le Messie serait retranché (mourrait), mais non pour lui-même. « Christ est mort (non pas pour lui-même, mais) pour nos péchés », ce qui causa la cessation du sacrifice et de l’oblation au milieu de la semaine ; trois ans et demi avant l’expiration des soixante-dix semaines conventionnelles de faveur judaïque. Évidemment, lorsque le vrai sacrifice fut accompli, les sacrifices typiques ne pouvaient plus être reconnus par l’Éternel. |
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L'Evangile pour les Païens |
Dans un sens plus large, l’Âge judaïque se termina donc avec la fin de la soixante-dixième semaine ou des trois ans et demi après la croix. Après ce temps, l’Évangile fut aussi prêché aux Gentils, en commençant par Corneille (Actes 10 : 45). Cela termina l’Âge judaïque et, par-là même, la faveur de Dieu et sa reconnaissance de l’église judaïque. L’existence nationale juive se termina dans le grand temps de détresse qui suivit. C’est dans cette période de la moisson judaïque que commence l’Âge de l’Évangile. Le but de cet Âge est l’appel, le développement et la mise à l’épreuve « du Christ de Dieu » : Tête et corps. C’est la dispensation de l’Esprit et il est donc juste de dire que l’Âge de l’Évangile commença par l’onction de Jésus « du Saint-Esprit et de puissance » (Actes 10 : 38 ; Luc 3 : 22 ; 4 : 1, 18) à l’époque de son baptême. En ce qui concerne l’Église, son corps, il ne commença que trois ans et demi plus tard. |
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La Moisson de l'Age de l'Evangile
« La moisson, c'est la fin de l'Age.» |
L’Âge de l’Évangile se termine aussi par une « moisson » qui voit, de nouveau, le chevauchement de deux âges : l’Âge de l’Évangile qui se termine et l’Âge millénaire du Rétablissement qui commence. L’Âge de l’Évangile se clôt par étapes comme le fit l’Âge judaïque qui est son modèle ou son « ombre ». De même qu’à cette époque, les sept premières années de la moisson furent consacrées, dans un sens spécial, à un travail dans et pour Israël selon la chair qui bénéficiait d’années de faveur ainsi, nous trouvons la mention de sept ans ayant la même signification et la même importance pour l’Église de l’Âge de l’Évangile. Cette période doit être suivie d’un temps d’affliction (« de feu ») sur le monde, comme punition de l’iniquité et comme préparation au règne de justice. Nous en dirons davantage plus tard. |
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N - Position de la
nature humaine parfaite En realité ou Racheté P -
Degré de Justification Typique R -
Degré du Péché et de la Dépravation |
LE SENTIER QUI CONDUIT À LA GLOIRE « K », « L », « M », « N », « P », « R », représentent des degrés ou niveaux différents. « N » est le niveau ou la position de la nature humaine parfaite. Adam fut sur ce niveau avant de pécher mais, dès qu’il eut désobéi, il tomba au niveau de la dépravation et du péché « R », et c’est sur ce niveau que naissent tous ses descendants. Cela correspond au « chemin spacieux » qui mène à la destruction. « P » représente le niveau de la justification typique, obtenue par les sacrifices de la Loi. Cela n’était pas une perfection réelle car « la loi n’a rien amené à la perfection » (Hébreux 7 : 19). « N », représente non seulement le niveau de la perfection humaine qu’occupait jadis l’homme parfait, Adam, mais aussi la position de toutes les personnes justifiées. « Christ est mort pour nos péchés » selon les Écritures et, par conséquent, tous les croyants en Christ ; tous ceux qui acceptent d’être justifiés par son œuvre parfaite et accomplie ; sont, par la foi, considérés par Dieu comme justifiés ; comme si ils étaient des hommes parfaits qui n’auraient jamais péché. Ainsi, aux yeux de Dieu, tous ceux qui acceptent Christ comme leur Rédempteur sont considérés comme étant sur le niveau de la perfection humaine « N ». C’est de cette seule position que l’homme peut s’approcher de Dieu et de laquelle il peut avoir quelque communion avec Lui. Dieu donne le nom de fils (fils humains) à tous ceux qui sont sur ce niveau. Adam était donc un fils de Dieu (Luc 3 : 38), et pouvait être en communion avec lui avant de désobéir. Tous ceux qui acceptent l’œuvre accomplie de la rançon de notre Seigneur Jésus sont comptés ou considérés comme rétablis dans la pureté première, et en conséquence, ils peuvent bénéficier de la communion avec Dieu. Durant l’Âge de l’Évangile, Dieu a fait une offre spéciale aux êtres humains justifiés, leur disant que, sous certaines conditions, ils peuvent changer de nature, cesser d’être des humains, terrestres, pour devenir des êtres spirituels, célestes, comme Christ leur Rédempteur. |
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«...offrir vos
corps comme un sacrifice vivant... |
Certains croyants ; des personnes justifiées ; se contentent de la joie et de la paix qu’ils possèdent en sachant que leurs péchés ont été pardonnés et ils ne font pas attention à la voix qui les invite à monter plus haut. D’autres, touchés par l’amour dont Dieu fait preuve à leur égard en les rachetant du péché et sentant qu’ils n’appartiennent pas à eux-mêmes mais à celui qui les racheta par sa vie, disent : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ». Ceux-là, ont la réponse du Seigneur à travers les paroles de Paul : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12 : 1) Que veut dire l’Apôtre par l’exhortation de nous offrir en sacrifice vivant ? Il veut dire que nous devrions consacrer, au service de Dieu, chaque faculté et chaque talent que nous possédons et que, désormais, nous ne vivons plus pour nous-mêmes, ni pour nos amis, ni pour notre famille, ni pour le monde, ni pour aucune autre chose, mais pour celui qui nous a rachetés par son propre sang et sommes obéissants, à son service. |
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Cependant, puisque Dieu n’accepterait pas de sacrifices typiques imparfaits ou qui aient des défauts, et que nous sommes tous devenus pécheurs par Adam, comment pouvons-nous être des sacrifices agréables ? Paul montre que c’est seulement en étant saints que nous pouvons être des sacrifices agréables. Nous ne sommes pas saints comme Jésus, qui n’a pas commis de péché, car nous sommes de la race condamnée. Nous ne sommes pas saints, non plus, parce que nous aurions réussi à atteindre une conduite parfaite. En effet, nous ne prétendons pas être parvenus à cette perfection à laquelle nous avons été appelés car nous avons ce trésor dans des vases de terre (fragiles et percés), afin que nous nous rendions compte que la gloire de notre perfection définitive vient de la faveur de Dieu et non pas de notre capacité personnelle. Cependant, notre sainteté et le fait que nous soyons acceptés par Dieu comme sacrifices, viennent de ce que Dieu nous a justifiés gratuitement de tous péchés par notre foi dans le sacrifice de Christ en notre faveur. |
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K
- Position L
- Position de perfection d'un être spirituel
M
- Degré d'engendrement |
Tous ceux qui apprécient cet appel et lui obéissent, se réjouissent d’être trouvés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Christ et ne regardent pas aux choses visibles mais aux choses invisibles ; à « la couronne de vie », « le prix de notre haut-appel dans le Christ Jésus » et à « la gloire à venir qui doit être révélée en nous » (Romains 8 : 18). Tous ceux-là, dès l’instant qu’ils se consacrent à Dieu, ne sont plus considérés comme des hommes mais comme ayant été engendrés de Dieu par la parole de vérité et, par conséquent, ils ne sont plus des enfants humains, mais des enfants spirituels, plus proches du prix que lorsqu’ils s’étaient mis à croire en Dieu. Toutefois, leur être spirituel est encore imparfait ; ils sont seulement engendrés et non pas encore nés de l’esprit. Ils sont des enfants spirituels à l’état embryonnaire sur le niveau « M », le niveau d’engendrement spirituel. Comme ils sont engendrés de l’esprit, ils ne sont plus considérés comme humains mais comme spirituels car leur nature humaine, désormais justifiée, ils y ont renoncé et celle-ci est, dès lors, considérée comme morte, comme un sacrifice vivant, saint, acceptable et accepté par Dieu. Ils sont devenus de nouvelles-créatures dans le Christ Jésus ; les choses anciennes (espérances, volonté et ambitions humaines) sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles (II Corinthiens 5 : 17). « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous » (Rom. 8 : 9). Si vous avez été engendrés de l’Esprit, « vous êtes (comme êtres humains) morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3 : 3). Le degré « L » représente la condition de l’être spirituel parfait ; mais avant que le niveau « L » puisse être atteint, les conditions de notre alliance doivent être remplies. C’est une chose de faire une alliance avec Dieu qui spécifie que nous seront morts à toute chose terrestre mais c’en est une autre de rester fidèle à cette alliance tout au long de notre vie terrestre ; de tenir « le corps assujetti » (mort), de perdre de vue notre propre volonté et d’accomplir uniquement la volonté de l’Éternel. L’entrée sur le niveau « L » est appelée « naissance », ou « pleine entrée dans la vie comme être-esprit ». L’Église entière parviendra à ce niveau aussitôt qu’elle sera rassemblée (choisie) hors du monde dans la « moisson » ou fin de l’Âge de l’Évangile. « Les morts en Christ ressusciteront premièrement » puis nous, les vivants qui serons restés, nous serons changés, en un clin d’œil, en êtres spirituels parfaits, avec des corps semblables au corps glorieux de Christ (I Thessaloniciens 4 : 16) car « il faut que ce mortel revête l’immortalité » (I Corinthiens 15 : 53). Alors, quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel (la condition de l’être engendré dans l’état embryonnaire avec les divers empêchements de la chair auxquels nous sommes assujettis maintenant) disparaîtra. |
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a - Perfection
humaine d'Adam b - La chute d' Adam c
- Les Ancients Dignes
d - L'humanité depuis le déluge jusqu'à l'âge Millénaire
e - Israël
en
tant que nation fut justifié d'une manière typique
f-Periode de trouble dans l'âge Judaïque
g
- Jesus |
Cependant, il y a encore un pas de plus à faire, au-delà de la perfection d’êtres spirituels, c’est celui de la « gloire qui suivra » au niveau « K ». Nous ne parlons pas d’une gloire de la personne mais d’une gloire de puissance ou de position. Le fait de parvenir au degré « L », amène la possession d’une pleine gloire personnelle, c’est-à-dire la transformation en êtres glorieux semblables à Christ. Ainsi, après avoir été rendus parfaits et entièrement semblables à notre Seigneur et Chef, il nous sera donné de partager la « gloire » de sa puissance et de sa position et de nous asseoir avec lui sur son trône ; de même que lui, après avoir été rendu parfait lors de sa résurrection, fut élevé à la droite de la Majesté dans les lieux très hauts. De cette manière nous entrerons dans la gloire éternelle, au niveau « K ». ILLUSTRATION DU PLAN DE DIEU Étudions maintenant soigneusement la carte, et notons ce qui éclaircit les diverses parties du plan de Dieu. Dans cette intention, nous employons pour représenter la perfection la figure d’une pyramide qui convient fort bien, et parce que les Écritures y font allusion d’une manière évidente. Adam était un être parfait ; ce qui est représenté par la pyramide « a ». Remarquez sa position sur le niveau « N », qui représente la perfection humaine. Sur le niveau « R », niveau du péché et de l’imperfection ou de la corruption, la pyramide tronquée « b », figure imparfaite, représente Adam déchu et ses descendants, dépravés, pécheurs et condamnés. Abraham et d’autres personnages de cette époque, justifiés pour être amis de Dieu grâce à leur foi, sont représentés par la pyramide « c », sur le niveau « N ». Abraham était un membre de la famille humaine dépravée et, par nature, il appartenait au niveau « R » comme le reste de l’humanité. Cependant, Paul nous dit qu’Abraham fut justifié par la foi ; c’est-à-dire que par sa foi, il fut considéré par Dieu comme un homme sans péché et parfait. L’appréciation de Dieu l’éleva, au-dessus du monde des hommes pécheurs et dépravés et l’amena au niveau « N ». Bien qu’encore imparfait, il fut reçu dans la faveur qu’Adam avait perdue, c’est-à-dire dans la communion avec Dieu comme avec un « ami » (Jacques 2 : 23). Tous ceux qui sont sur le niveau de perfection « N » (sans péché), sont des amis de Dieu et Dieu est leur ami ; mais les pécheurs (sur le niveau « R ») sont en inimitié à l’égard de Dieu, ennemis par leurs « œuvres mauvaises » (Colossiens 1 : 21). L’humanité, après le déluge, représentée par la figure « d », était encore sur le niveau « R », en opposition à Dieu, et elle y restera jusqu’à ce que l’Église de l’Évangile soit choisie et que l’Âge millénaire commence. Durant l’Âge judaïque, pour « Israël selon la chair », les sacrifices typiques des taureaux et des boucs procuraient la purification ; non réellement, mais typiquement, « parce que la loi n’a rien amené à la perfection » (Hébreux 7 : 19). « Israël selon la chair » fut ainsi justifié d’une manière typique et nous plaçons donc ce peuple « e » sur le niveau « P » ; position de justification-type, s’étendant de la proclamation de la loi sur le mont Sinaï jusqu’à ce que Jésus y mit fin en la clouant à sa croix. Là, la justification-type finit par l’institution de « sacrifices plus excellents » que ceux des types judaïques, sacrifices qui, d’une manière effective, « ôtent le péché du monde » et rendent réellement parfaits ceux qui s’approchent de Dieu (Hébreux 10 : 1). Le feu de l’épreuve et de l’affliction, par lequel Israël selon la chair passa lorsque Jésus était présent, cribla les Juifs en enlevant le froment, les « véritables Israélites » de l’église judaïque nominale et cela, surtout, lorsqu’après la séparation du froment, il brûla « la paille (le rebus de ce système), dans un feu qui ne s’éteint pas ». Ceci est illustré par la figure « f ». Ce fut un temps d’affliction auquel ce peuple ne put échapper (Luc 3 : 17, 21, 22 ; I Thessaloniciens 2 : 16). À l’âge de trente ans, Jésus était un homme parfait, mûr (g). Ayant quitté la gloire de la condition spirituelle, il devint homme, afin que (par la grâce de Dieu), il pût goûter la mort pour tous. La justice de la loi de Dieu est absolue : « œil pour œil, dent pour dent et vie pour vie » (Exode 21 : 23, 24). Il était donc nécessaire qu’un homme parfait mourût pour l’humanité parce que les exigences de la justice ne pouvaient être satisfaites d’aucune autre manière. La mort d’un ange ne pouvait pas plus payer le châtiment et libérer l’homme que ne le pouvait la mort « des taureaux et des boucs », laquelle ne put jamais ôter les péchés. C’est pourquoi, celui qui est appelé « le Commencement de la création de Dieu » est devenu homme ; « a été fait chair » (Jean 1 : 14) ; afin de pouvoir donner la rançon (le prix correspondant) qui rachèterait l’humanité. Il fallait qu’il fût un homme parfait, sinon il n’aurait pu faire plus qu’un membre quelconque de la race déchue pour payer le prix. Il était « saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs » (Hébreux 7 : 26). Il prit la même forme que celle des pécheurs, « une chair semblable à celle du péché » (Romains 8 : 3), la ressemblance humaine. Cependant, il prit cette ressemblance dans sa perfection. Il ne prit pas part au péché, ou à l’imperfection mais, durant son ministère, il partagea, volontairement, les afflictions et les douleurs de quelques-uns, se chargeant de leurs douleurs et de leurs infirmités, leur communiquant de sa vitalité, de sa santé et de ses forces, selon qu’il est écrit : « ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’était chargé » (Esaïe 53 : 4), et « une force (vie, vitalité, vigueur) sortait de lui et les guérissait tous » (Marc 5 : 30 ; Luc 6 : 19 ; Matthieu 8 : 16, 17). |
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Ayant paru comme homme (parfait), il s’est abaissé lui, même, se rendant obéissant jusqu’à la mort. Il s’était présenté à Dieu, volontairement, disant : « Je viens (avec le livre-rouleau écrit pour moi). Je désire faire ta volonté, mon Dieu » (Psaumes 40 : 8) et symbolisa cette consécration par un baptême dans l’eau. Quand Jésus se présenta ainsi, consacrant son être, son offrande était sainte (pure) et fut agréable à Dieu qui manifesta son acceptation en le remplissant de son Esprit et de sa puissance lorsque le Saint Esprit descendit sur lui et qu’ainsi il fut oint (Luc 3 : 22). |
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h -
Jésus, i - Jésus Ressuscité ayant une nature Divine |
Cette effusion de l’Esprit constitua l’engendrement à une nouvelle nature, la nature divine, qui devait se développer complètement ou naître lorsqu’il aurait pleinement accompli son offrande : le sacrifice de sa nature humaine. Cet engendrement l’éleva d’un pas au-dessus de la condition humaine, ce qui est représenté par la pyramide « h », au degré « M » ; position de ceux qui sont engendrés spirituellement. Jésus passa trois ans et demi de sa vie sur ce niveau, jusqu’à ce que son existence humaine se terminât sur la croix. Puis, après avoir été mort durant trois jours, il fut rendu à la vie ; à la perfection d’un être-esprit (pyramide « i », niveau « L »), né de l’Esprit ; « le premier-né d’entre les morts » (Apocalypse 1 : 5). « Ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 : 6). Par conséquent, Jésus fut un esprit (un être-esprit) à sa résurrection et depuis sa résurrection, il n’est plus, désormais, en aucun sens, un être humain. Il est vrai qu’après sa résurrection, Jésus avait la puissance d’apparaître, et qu’il apparut effectivement sous une forme humaine, afin de pouvoir instruire ses disciples et leur prouver qu’il n’était plus mort. Cependant, il n’était pas un homme et n’était plus contrôlé par les conditions de la nature humaine. Il pouvait aller et venir comme le vent ; même quand les portes étaient fermées ; et personne ne pouvait dire d’où il venait ni où il allait. « Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3 : 8. Comparez avec 20 : 19, 26). |
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k -
Jésus, l
- Jesus, |
Depuis le moment où il s’était consacré en sacrifice ; à l’époque de son baptême ; ce qui était humain en lui avait été estimé comme mort alors que sa nouvelle nature était considérée comme étant à son début. Cette nouvelle nature fut complète à sa résurrection quand il atteignit le degré spirituel parfait « L » et ressuscita corps spirituel. Quarante jours après sa résurrection, Jésus monta vers la Majesté dans les lieux très hauts, sur le niveau de la gloire divine « K » (pyramide « k »). Pendant l’Âge de l’Évangile, il a été dans la gloire « l », s’est « assis à la droite du Tout-Puissant » (Matthieu 26 : 64) et a été, durant tout ce temps, le chef de l’Église sur la terre, la dirigeant et la guidant. Durant tout l’Âge de l’Évangile, l’Église a été en cours de développement, de discipline et d’épreuve afin que, à la clôture ou à la moisson de cet Âge, elle puisse devenir l’épouse de Christ et sa cohéritière. C’est pour cela qu’elle participe à ses souffrances, afin qu’elle puisse aussi être glorifiée avec lui (degré K), quand le temps convenable sera venu. Le chemin que l’Église doit suivre jusqu’à sa glorification est le même que celui pris par son Conducteur et Seigneur qui nous a laissé un exemple afin que nous suivions ses traces (I Pierre 2 : 21), avec cette différence que l’Église part d’une position inférieure. Comme nous l’avons vu, notre Seigneur vint au monde au niveau de la perfection humaine, « N », tandis que nous tous, de la race adamique, nous sommes à un niveau inférieur, « R », le niveau du péché, de l’imperfection et de l’inimitié contre Dieu. Nous devons donc, d’abord, être justifiés et parvenir ainsi au niveau « N ». Comment cela s’accomplit-il ? Est-ce par les bonnes œuvres ? Non. Des pécheurs ne peuvent accomplir de bonnes œuvres. |
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Nous ne pourrions pas nous recommander nous-mêmes à Dieu. « Or voici comment Dieu, lui, met en évidence son amour pour nous : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » (Rom. 5 : 8) Ainsi, ce qui nous permet d’arriver à la justification ou à l’humanité parfaite, c’est Christ qui est mort pour nos péchés et nous a rachetés et, « par la foi en son sang », il nous a rétablis au niveau de perfection, duquel nous étions tombés en Adam. Nous sommes justifiés (élevés au niveau « N » par la foi et « ainsi donc, justifiés par la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Romains 5 : 1). Nous ne sommes plus considérés par Dieu comme des ennemis, mais comme des fils humains justifiés, étant au même niveau qu’Adam et notre Seigneur Jésus, bien que, ceux-ci, étaient parfaits en réalité, tandis que nous sommes simplement considérés comme tels par Dieu. Nous sommes considérés comme justifiés par la foi dans la parole de Dieu qui dit : « Vous avez été achetés » (I Corinthiens 7 : 23), « rachetés » (I Pierre 1 : 18), « gratuitement justifiés » de toutes choses (Romains 3 : 24). Aux yeux de Dieu, nous sommes irréprochables, sans tache et saints dans les robes de la justice de Christ qui nous est imputée par la foi. Jésus se laissa imputer nos péchés, afin de porter notre châtiment pour nous, et il mourut pour nous, comme s’il eût été le pécheur. En conséquence, sa justice est imputée à tous ceux qui acceptent sa rédemption, et elle apporte, avec elle, tous les droits et toutes les bénédictions possédés avant l’entrée du péché. Cette justice nous rétablit dans la vie et dans la communion avec Dieu. Nous pouvons jouir, immédiatement, de cette communion par la foi, et une communion plus parfaite encore, de même que la vie et la joie, nous sont assurées au « propre temps » de Dieu. |
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Cependant, n’oublions pas que la justification, bien que ce soit une chose magnifique, ne change aucunement notre nature (*) : nous restons des êtres humains. Nous sommes sauvés de l’état pitoyable du péché et de l’éloignement de Dieu et, au lieu de pécheurs humains, nous sommes des fils humains. Maintenant, parce que nous sommes des fils, Dieu nous parle comme à des fils. Durant l’Âge de l’Évangile, il a appelé le « petit troupeau » de « cohéritiers », disant : « Mon fils, donne-moi ton cœur » (Proverbes 23 : 26), c’est-à-dire donne-toi, donne toutes tes forces terrestres, ta volonté, tes talents et tout ton être suivant l’exemple que Christ t’a laissé et je te ferai fils à un degré plus élevé que celui de l’humanité. Je te changerai en fils spirituel, avec un corps spirituel semblable à celui de Jésus ressuscité qui, de Dieu « est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être ». Si tu renonces à toutes les ambitions, les visées, les espérances terrestres, etc., et si tu consacres entièrement ta nature humaine et l’utilise totalement à mon service, je te donnerai une nature plus élevée que celle du reste de ta race, je te ferai « participant de la nature divine » (II Pierre 1 : 4). Si nous faisons ceci, nous serons « héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés » (Romains 8 : 17). |
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Celui qui apprécie, à sa juste valeur, le prix qui nous est offert dans l’Évangile, rejette avec plaisir tout fardeau et court avec patience la course qui nous est proposée afin d’obtenir la victoire. Nos œuvres ne nous assurent pas la justification. En effet, notre Seigneur Jésus a accompli toute l’œuvre qui était nécessaire à cette fin, et si nous acceptons par la foi son œuvre accomplie, nous sommes justifiés, élevés au niveau « N ». Mais si nous voulons aller plus loin, nous ne le pouvons pas sans des œuvres. Évidemment, nous ne devons pas perdre la foi, sans cela nous perdrions aussi notre justification ; mais étant justifiés et persévérant dans la foi, nous sommes capables (au moyen de la grâce qui nous a été donnée lors de notre engendrement de l’Esprit) de faire des œuvres et de développer des fruits agréables à Dieu. C’est, d’ailleurs, ce que Dieu attend de nous car c’est le sacrifice que nous avons, par notre alliance avec Dieu, convenu d’accomplir. Dieu demande que nous prouvions notre appréciation du grand prix en donnant tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes ; non aux hommes, mais à Dieu, en sacrifice saint et agréable par Christ ce qui est de notre part un culte raisonnable. |
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Les deux pièces de la pauvre veuve - sont des images de la générosité des Chrétiens donnant leur tout en consécration.
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Lorsque nous lui présentons toutes ces choses, nous disons : « Seigneur, comment veux-tu que je te remette mon sacrifice, mon temps, mes talents, mon influence, etc. ? » Puis, examinant la Parole de Dieu pour trouver une réponse, nous entendons sa voix qui nous invite à lui donner notre tout comme le fit notre Seigneur Jésus, en faisant du bien à tous les hommes, selon que nous en avons l’occasion, principalement à ceux de la maison de la foi (Galates 6 : 10) ; leur servant de la nourriture spirituelle ou naturelle, les revêtant de la justice de Christ ou de vêtements terrestres, selon notre capacité ou leurs besoins. Ayant tout consacré, nous sommes engendrés de l’Esprit et nous avons atteint le niveau « M ». Dorénavant, si nous nous servons de la force qui nous a été donnée, nous serons capables de remplir toutes les conditions de notre alliance et d’être victorieux, et même plus que vainqueurs, par (la puissance ou l’Esprit de) celui qui nous a aimés et nous a rachetés par son propre sang précieux mais, seulement, en suivant ainsi les traces de Jésus. « Ne te crois jamais victorieux Et ne t’assieds pour prendre du repos Jusqu’à ce que le dur travail soit fini Et que tu aies gagné la couronne. » La couronne sera remportée quand, semblables à notre fidèle frère Paul, nous aurons combattu le bon combat et achevé la course, mais pas avant. Jusque-là, la flamme et l’encens de notre sacrifice, de notre labeur et de notre service, doivent monter journellement, comme un sacrifice de bonne odeur devant Dieu et agréable par Jésus-Christ notre Seigneur. |
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Les membres de cette classe de vainqueurs qui « dorment » seront ressuscités comme êtres-esprits au niveau « L », et ceux de la même classe qui vivront et resteront jusqu’à la venue du Seigneur, seront « changés » et seront au même niveau d’être esprit. Ils ne « dormiront » pas, même un moment, bien que ce « changement » nécessitera la perte du vase terrestre. Ils ne seront plus des êtres faibles terrestres, mortels et corruptibles mais ils seront, alors, pleinement nés de l’Esprit ; des êtres célestes spirituels, incorruptibles et immortels (I Corinthiens 15 : 44, 51 à 53). |
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Nous ne savons pas combien de temps après leur « changement » ou perfectionnement en êtres-esprits (niveau « L ») ceux-ci, comme un groupe entier et complet, seront glorifiés ensemble (niveau « K ») avec le Seigneur, et unis avec lui en puissance et en grande gloire. Cette union et cette pleine glorification du corps entier de Christ avec le Chef correspond, selon notre compréhension, aux « noces de l’Agneau » avec son épouse quand celle-ci entrera entièrement dans la joie de son Seigneur. |
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m - La classe
des engendrés de l'Esprit qui fait parti de la grand foule (multitude)
n
- La classe des engendrés de l'Esprit qui fait parti de l'épouse de Christ |
Regardez de nouveau la carte : « n », « m », « p », « q » sont quatre classes distinctes qui représentent, ensemble, comme un tout, l’Église nominale de l’Âge de l’Évangile qui revendique être le corps de Christ. Les deux classes « n » et « m » sont sur le niveau « M » ; niveau de ceux qui sont engendrés de l’esprit. Ces deux classes ont existé ensemble durant tout l’Âge de l’Évangile. Toutes deux ont conclu, avec Dieu, une alliance d’après laquelle elles deviendraient des sacrifices vivants. Toutes deux ont été « rendues agréables dans le Bien aimé » et engendrées de l’Esprit comme « nouvelles créatures ». La différence entre elles consiste en ce que « n » représente ceux qui sont fidèles à leur alliance et qui sont morts avec Christ à la volonté terrestre, aux ambitions et prétentions humaines, tandis que « m » représente le plus grand nombre des croyants engendrés de l’Esprit qui ont contracté une alliance mais qui, hélas ! reculent devant l’exigence de son exécution. La classe « n » est celle des vainqueurs, l’épouse de Christ, assis avec le Seigneur sur son trône en grande gloire (niveau « K »). C’est le « petit troupeau » auquel il plaît au Père de donner le royaume (Luc 12 : 32). Les membres de la classe « m » tremblent devant la mort de la volonté humaine, mais Dieu les aime encore, aussi il les amènera, par la voie de la détresse et de l’affliction, au niveau « L » ; le niveau de la perfection spirituelle. Ils auront perdu le droit au niveau « K », le trône de gloire, parce qu’ils n’auront pas été vainqueurs. Si l’amour de notre Père a une grande importance pour nous, si nous tenons à l’approbation de notre Seigneur, si nous désirons devenir des membres de son corps, son Épouse, et nous asseoir, avec lui, sur son trône, il faut que nous accomplissions, fidèlement et volontairement, notre alliance de sacrifice. |
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p - Ils sont
croyant mais pas complètement consacrés
q - Ils vont à l'Eglise, mais ne sont pas croyants; ils sont des
hypocrites
« Laissez croître ensemble l'un
et l'autre jusqu'à la moisson, et à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs:
Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans
mon grenier.» |
La majorité des membres de l’église nominale est représentée par la section « p ». Remarquez qu’ils ne sont pas sur le niveau « M », mais sur le niveau « N ». Ils sont justifiés mais non sanctifiés. Ils ne sont pas entièrement consacrés à Dieu et ne sont pas, par conséquent, engendrés comme êtres-esprits. Ils sont, toutefois, supérieurs au monde parce qu’ils acceptent Jésus comme leur rançon pour le péché mais ils n’ont pas accepté le haut appel de cet Âge qui les invitait à devenir membres de la famille spirituelle de Dieu. S’ils continuent dans la foi et se soumettent complètement aux justes lois du royaume de Christ, durant les temps du rétablissement, ils parviendront, finalement, à atteindre la ressemblance de l’homme parfait, terrestre, Adam. Ils recouvreront, complètement, tout ce qui fut perdu par Adam. Ils atteindront la même perfection humaine, mentale, morale et physique, et seront, de nouveau, à l’image de Dieu, comme le fut Adam car ils ont été rachetés pour tout cela. Leur position de justification ; le niveau « N » ; comme étant de ceux qui entendirent parler du salut par Christ et y crurent ; est une bénédiction spéciale dont ils jouissent, par la foi, plus tôt que le monde en général (car dans l’Âge millénaire, tous parviendront à une connaissance exacte de la Vérité). Ils auront eu, au moins, l’avantage d’avoir fait, de bonne heure, quelques pas et quelques progrès dans la bonne direction. Mais la classe « p » ne met pas à profit, dans le temps présent, le réel bénéfice de la justification par la foi qui est accordée, maintenant, dans le but spécial de rendre capable de faire un sacrifice agréable, et de participer à la classe « n » comme membre du « corps de Christ ». Ceux de la classe « p » reçoivent la grâce (justification) de Dieu « en vain » (II Corinthiens 6 : 1) ; ils manquent de l’utiliser pour aller de l’avant dans la sanctification et se présenter en sacrifices agréables durant ce temps où Dieu accepte les sacrifices. Bien qu’ils ne soient pas des « saints », ni des membres du « corps » consacré, l’Apôtre les appelle « frères » (Romains 12 : 1). C’est dans ce même sens que la race entière, une fois rétablie, sera composée, pour toujours, de frères du Christ et d’enfants de Dieu, quoique d’une nature différente. Dieu est le Père de tous ceux qui sont en harmonie avec lui, quelle que soit leur nature et le niveau qu’ils occupent.La section « q », au-dessous du niveau « N », représente une autre classe en relation avec l’Église nominale, dont les membres ne crurent jamais en Jésus comme le sacrifice pour leurs péchés, et qui, par conséquent, ne sont pas justifiés, ne sont pas sur le niveau « N ». Ce sont « des loups » « déguisés en brebis » (Matthieu 7 : 15) qui, cependant, se nomment eux-mêmes chrétiens et sont considérés comme des membres de l’Église nominale. Ce ne sont pas de vrais croyants en Christ comme leur Rédempteur ; ils appartiennent au niveau « R » ; ils font partie du monde et ne sont pas à leur place dans l’Église à laquelle ils font un grand tort. C’est dans cette condition de mélange, avec ces diverses classes confondues, « n », « m », « p » et « q », dont les membres se nomment tous chrétiens, que l’Église a existé durant tout l’Âge de l’Évangile. Ainsi que notre Seigneur l’avait prédit, le royaume nominal des cieux (l’Église nominale) a été semblable à un champ ensemencé de blé et d’ivraie et Jésus déclara qu’il « laisserait croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson » ; jusqu’à la fin de l’âge. A l’époque de la moisson, il dira aux moissonneurs (« aux anges », aux messagers) : « Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. » (Matthieu 13 : 38, 40, 41, 49) |
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Ces paroles de notre Seigneur nous montrent que, s’il a voulu que les deux classes croissent ensemble durant l’Âge de l’Évangile et soient reconnues comme membres de l’Église nominale, il a aussi résolu qu’un temps de séparation entre ces différents éléments viendrait ; temps où ceux qui forment vraiment l’Église, les saints (« n ») approuvés de Dieu et lui appartenant, seraient manifestés comme tels (Matthieu 13 : 38 à 43). |
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Durant l’Âge de l’Évangile, la bonne semence crût, de même que l’ivraie ou la contrefaçon de la bonne semence. « La bonne semence, ce sont les fils du royaume », les enfants spirituels, les classes « n » et « m » mais l’ivraie, ce « sont les fils du malin ». Toute la classe « q » et beaucoup de la classe « p » sont donc de « l’ivraie » car « nul ne peut servir deux maîtres » (Matthieu 6 : 24 ; Luc 16 : 13), et « vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez » (Romains 6 : 16). Comme ceux de la classe « p » ne consacrent pas leur service et leurs talents au Seigneur qui les a rachetés ; ce qui est un service raisonnable ; ils emploient, sans doute, une grande partie de leur temps et de leurs talents en opposition réelle à Dieu, et donc au service de l’ennemi. |
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La Moisson est un temps de
séparation |
Voyez, maintenant, sur la carte, l’époque de la moisson ou fin de l’Âge de l’Évangile. Remarquez les deux parties qui la divisent : sept ans et trente-trois ans ; un exact parallèle de la moisson de l’Âge judaïque. Cette moisson, comme celle de l’Âge judaïque, doit être, d’abord, un temps d’épreuve et de criblage pour l’Église et, ensuite, un temps de colère et de déversement des « sept dernières plaies » sur le monde ; y compris l’Église nominale. L’Église judaïque était « l’ombre » ou le modèle sur le plan charnel de tout ce dont l’Église de l’Évangile jouit sur le plan spirituel. Ce qui mit Israël selon la chair à l’épreuve dans la moisson de leur âge, fut la vérité qui lui fut présentée. La vérité de ce temps fut la faucille qui sépara les « vrais Israélites » de l’Église judaïque nominale et il y eut peu de vrai froment comparé au nombre de docteurs de la loi. Il en est de même durant la moisson de cet Âge. La moisson de l’Âge évangélique, comme celle de l’Âge judaïque, est sous la surveillance du moissonneur en chef, notre Seigneur Jésus qui doit donc être présent (Apocalypse 14 : 14). Le premier travail de notre Seigneur, dans la moisson de cet Âge, sera de séparer le vrai du faux. Le Seigneur nomme l’Église nominale « Babylone » (confusion), à cause de sa condition mixte et la moisson est l’époque de la séparation des différentes classes dans l’Église nominale pour permettre la maturation et le perfectionnement de la classe « n ». Le blé sera séparé de l’ivraie, et le blé mûr de celui qui n’est pas mûr, etc. Ceux de la classe « n » sont les « prémices » du blé et, après avoir été séparés, ils deviendront, au temps fixé, l’épouse de Christ et seront, à jamais, avec lui, lui étant semblables. |
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r - Jésus, à
sa seconde venu s
- Le Petit Troupeau se sépare de l'église nominal S - La détresse du temps de la moisson. Séparation entre le blé et l'ivraie |
La séparation de ce petit troupeau d’avec Babylone est indiquée par la figure « s ». L’Église est sur le point de devenir une avec le Seigneur, de porter son nom et de participer à sa gloire. Le Christ glorifié, Tête et corps, est représenté par la figure « w ». Les figures « t », « u », et « v » représentent Babylone, l’Église nominale, qui tombe en ruine durant le « temps de détresse », pendant « le jour de l’Éternel ». Bien que cela puisse paraître effroyable, ce sera, en réalité, un grand avantage pour tout le vrai froment. Babylone s’écroule parce qu’elle n’est pas ce qu’elle prétend être. L’Église de nom contient beaucoup d’hypocrites qui se sont joints à elle à cause de sa position honorable aux yeux du monde et qui, par leur conduite, ont rendu Babylone malodorante pour le monde. Le Seigneur a toujours connu son vrai caractère mais, conformément à sa résolution, il la laisse ainsi jusqu’à la moisson où il « enverra ses anges, qui arracheront de son royaume (la vraie Église) toutes les causes de chute et ceux qui font le mal, et ils les jetteront dans la fournaise ardente (d’affliction, pour la destruction de leur système nominal et de leur fausse profession) […] Alors les justes (la classe « n ») brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père. » (Matthieu 13 : 41 à 43) La détresse qui va s’abattre sur l’Église proviendra, dans une large mesure, de l’accroissement de l’incrédulité et du spiritisme sous différentes formes qui constitueront de sévères épreuves parce que Babylone soutient beaucoup de doctrines contraires à la Parole de Dieu. Comme dans la moisson de l’Âge judaïque, la croix de Christ fut une pierre d’achoppement pour les Juifs avides de gloire et de puissance, et une folie pour les Grecs sages selon le monde, de même, dans la moisson de l’Âge évangélique la croix sera, de nouveau, une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. |
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t - La Grande
Multitude
u - La chûte de Babylon
v - Babylon, un Element Hypocrite
w - Le Christ Glorifié, Tête et Corps |
Celui qui a bâti sur Christ avec autre chose que de l’or, de l’argent et des pierres précieuses de la vérité, et un caractère correspondant, se trouvera douloureusement affligé durant le temps de colère (« feu ») ; car tout le bois, le foin et le chaume des doctrines et pratiques seront consumés. Ceux qui ont bâti d’une manière convenable et qui, par conséquent, possèdent le caractère approuvé, sont représentés par la figure « s », tandis que « t » représente la « grande multitude » engendrée de l’Esprit mais qui a bâti avec du bois, du foin, du chaume et du blé et qui, au moment de la récolte des prémices (« s »), n’est pas encore arrivée complètement à maturité. La classe « t » perd le prix du trône et de la nature divine mais elle parviendra, finalement, à obtenir la naissance d’un être spirituel mais d’un ordre inférieur à la nature divine. Bien que ces derniers soient réellement consacrés, ils sont vaincus par l’esprit du monde au point qu’ils manquent de donner leur vie en sacrifice. Même à l’époque de « la moisson », alors que les membres vivants de l’Épouse sont séparés des autres par la vérité, les autres croyants, y compris ceux de la classe « t », n’auront pas les oreilles pour entendre. Ils seront lents à croire et lents à agir dans ce temps de séparation. Ils seront, sans aucun doute, fortement consternés lorsque, plus tard, ils se rendront compte que l’Épouse est complète et qu’elle a été unie avec le Seigneur et qu’eux, parce qu’ils ont été négligents et surchargés par les soucis de ce siècle, ont perdu le grand prix. Cependant, la beauté du plan de Dieu ; qu’alors ils commenceront à discerner comme étant un plan d’amour, tant pour eux que pour tous les humains ; triomphera complètement de leur chagrin, et avec des cris de joie, ils s’écrieront :
« Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu, Remarquez, aussi, les abondantes provisions du Seigneur. Le message qui leur est envoyé est que bien qu’ils ne soient pas l’Épouse de l’Agneau, ils peuvent être présents au festin des noces. « Heureux ceux qui sont invités au dîner des noces de l’agneau ! » (Apocalypse 19 : 9). Grâce aux châtiments du Seigneur, ceux qui composent cette multitude viendront, au temps voulu, en pleine harmonie avec lui et son plan et laveront leurs robes afin d’atteindre, finalement, la position « y », sur le niveau spirituel « L » ; aux côtés de l’Épouse (Apocalypse 7 : 14, 15). |
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x - La classe du
Christ glorifié va régné y - La Grande Multitude z - La restauration de l'Israel selon la chaîr |
Le temps de détresse, en ce qui concerne le monde, viendra après que Babylone aura commencé à tomber et à se désintégrer. Ce sera un bouleversement de toute la société et de tous les gouvernements humains, pour préparer le monde au règne de justice. Durant le temps de détresse, Israël selon la chair (« e »), qui a été rejeté jusqu’à ce que la totalité des non-Juifs soit entrée (Romains 11 : 25), sera rétabli dans la grâce de Dieu, et l’Église chrétienne, ou l’Israël selon l’esprit, sera complétée et glorifiée. Durant l’Âge millénaire, Israël sera la principale nation de la terre, à la tête de toutes les nations sur le plan terrestre, dans l’unité et l’harmonie vers lesquelles tous ceux qui obéiront seront graduellement attirés. Le rétablissement des Juifs à la perfection de la nature humaine, comme aussi celui du monde en général, s’accomplira peu à peu et exigera l’Âge millénaire tout entier pour son plein accomplissement. Durant ces mille ans du règne de Christ, les conséquences de la mort adamique, seront peu à peu englouties ou détruites. Ses diverses étapes ; maladies, douleurs et faiblesses, ainsi que la tombe ; disparaîtront devant la puissance du grand Restaurateur jusqu’à ce que, à la fin de cet Âge, la grande pyramide de notre carte soit complète. Le Christ (« x ») sera le chef de toutes choses ; de la grande multitude, des anges et des hommes ; le plus proche du Père. Ensuite, viendront, selon l’ordre ou le rang : la grande multitude d’êtres-esprits (« y »), les anges puis Israël selon la chair (« z »), mais seulement les vrais Israélites, à la tête des nations de la terre ; et, finalement, le monde des hommes (« w ») rétablis dans la perfection d’existence, semblables à Adam, le chef de la race humaine, avant qu’il péchât. Ce rétablissement s’accomplira progressivement durant l’Âge millénaire, les « temps du rétablissement » (Actes 3 : 21). Certains humains seront, toutefois, exterminés du milieu du peuple : d’abord ceux qui, après avoir eu cent ans durant, pleine occasion et pleine lumière, refuseront de faire des progrès vers la justice et la perfection (Esaïe 65 : 20) ; et ensuite, ceux qui, ayant fait des progrès vers la perfection, se montreront déloyaux et infidèles lors de l’épreuve finale, à la fin de l’Âge millénaire (Apocalypse. 20 : 9). Ceux-là mourront de la seconde mort de laquelle aucune résurrection et aucun rétablissement ne sont promis. En effet, une seule épreuve, complète et individuelle, est accordée. Une seule rançon a été donnée à jamais. Christ ne meurt plus. Quand nous contemplons le magnifique plan de notre Père pour l’exaltation de l’Église et, par elle, la bénédiction d’Israël et de toutes les familles de la terre, au moyen d’un rétablissement de toutes choses, l’hymne des anges nous revient en mémoire : |
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W - L'humanité va
être restauré à la perfection et en harmonie
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L’achèvement du plan de Dieu sera de réunir toutes choses en Christ. Qui dira, alors, que le plan de Dieu fut un projet manqué ? Qui dira, alors, que Dieu n’a pas contrôlé le mal à l’avantage du bien et fait en sorte que la colère des hommes et des démons tourne à sa louange ? La figure d’une pyramide, non seulement sert fort bien au dessein de représenter des êtres parfaits, mais elle répond, aussi, au but d’illustrer l’unité de la création toute entière car, à l’accomplissement du plan de Dieu, la création sera une parce que l’harmonie et la perfection de toutes choses auront été atteintes sous la direction de Christ, qui est la Tête, non seulement de l’Église qui est son corps, mais aussi de toutes choses dans le ciel et sur la terre (Ephésiens 1 : 10). |
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Christ Jésus fut « le commencement », la « tête », « la pierre du sommet », la « pierre principale (la plus élevée) de l’angle » de cet édifice grandiose qui, jusqu’ici, n’a que commencé. Chaque pierre, au-dessous, doit être édifiée en conformité exacte avec les lignes et les angles de la pierre angulaire. Peu importe combien de sortes de pierres il peut y avoir dans cet édifice, peu importe combien de natures distinctes se trouvent parmi les fils de Dieu, terrestres et célestes ; il faut que tous se conforment à l’image de son Fils pour lui être éternellement agréables. Tous ceux qui feront partie de cet édifice doivent participer à l’esprit d’obéissance à Dieu et d’amour pour lui et toutes ses créatures (illustré amplement en Jésus) ; ce qui est l’accomplissement de la loi :
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain, comme
toi-même » |
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Dans le cours du développement de cette réunion de toutes choses terrestres et célestes sous un chef (ainsi que la parole de Dieu en donne un aperçu), Christ Jésus, le chef, fut choisi le premier ; ensuite, l’Église qui est son corps. Viennent ensuite les anges et d’autres classes spirituelles ; puis les anciens dignes d’Israël et le monde. En commençant par le plus élevé, l’incorporation continuera jusqu’à ce que tous ceux qui le veulent aient été amenés en harmonie et en unité. |
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L’une des particularités est que cette précieuse pierre du sommet, pierre angulaire et éprouvée, soit posée la première et qu’elle soit appelée la « pierre de fondation » (Esaïe 28 : 16 ; I Corinthiens 3 : 11). Cela illustre le fait que le fondement de toute espérance en Dieu et en la justice, n’est pas posé sur la terre, mais dans les cieux. Ceux qui s’édifient en dessous et s’unissent à ce fondement céleste, sont soutenus par des attractions et des lois célestes. Et quoique cet ordre soit tout le contraire de celui d’un édifice terrestre, n’est-il pas plus approprié que la pierre, à l’image de laquelle tout l’édifice doit être fondé, soit posée la première ? Il convient aussi que le fondement, soit posé en haut et non en bas ; et que nous, pierres vivantes, soyons édifiées en lui (I Pierre 2 : 5). C’est ainsi que l’œuvre progressera durant l’Âge millénaire, jusqu’à ce que toute créature de chaque nature, dans le ciel et sur la terre, loue et serve Dieu, conformément à la règle de parfaite obéissance. L’univers sera, alors, purifié car « quiconque n’écoutera pas ce prophète sera détruit, il disparaîtra du peuple » (Actes 3 : 22, 23). |
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Le même enseignement, présent dans la « Carte des âges », est également donné dans ce type divinement construit, dont la signification sera examinée plus amplement par la suite. Nous le plaçons, sur le côté, afin que l’on puisse dûment remarquer ou apprécier que les divers niveaux ou étapes jusqu’au lieu très saint (ou saint des saints) enseignent les mêmes étapes que celles que nous avons déjà examinées en détail. À l’extérieur du parvis du tabernacle se trouve le monde entier, plongé dans le péché, sur le niveau de dépravation « R ». En entrant par la « porte » dans « le parvis » nous devenons des croyants justifiés sur le niveau « N ». Ceux qui vont de l’avant dans la consécration marchent vers la porte du tabernacle, et en y entrant (niveau « M ») deviennent des sacrificateurs. Ils sont fortifiés par les « pains de proposition », illuminés par le « chandelier » et sont rendus capables d’offrir de l’encens agréable à Dieu par Jésus-Christ sur « l’autel d’or ». Finalement, lors de la première résurrection, ils entrent dans la condition spirituelle parfaite, dans le « Très-Saint » (niveau « L »), où ils sont, alors, associés à Jésus dans la gloire du royaume, niveau « K ». |
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