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ÉTUDE XI

Les Trois Chemins :

Le Chemin Spacieux, Le Chemin Étroit
et Le Grand Chemin

— Le chemin spacieux menant à la destruction.
— Le chemin étroit qui mène à la vie.
— Qu’est-ce que la vie ?
— La nature divine.
— Rapport entre natures divine et humaine.
— La récompense à la fin du chemin étroit.
— Le haut appel est limité à l’âge de l’évangile.
— Les difficultés et les dangers du chemin étroit.
— Le grand chemin de la sainteté.

 

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Peu trouvent aujourd'hui le «chemin étroit» qui mène à la vie.

« Large est la porte et spacieux le chemin
qui mènent à la perdition,
et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte et resserré le chemin
qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »
(Matthieu 7 : 13, 14)

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Le « grand chemin de la sainteté » sera ouvert à tous.

 

   « Il y aura là un chemin frayé (littéralement : une grande route, un grand chemin), une route,  qu’on appellera la voie sainte ; nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls ; ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion ; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera ; les délivrés y marcheront. » (Esaïe 35 : 8, 9)

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Le sentier qui mène vers le bas devient plus poli et plus glissant par le péché.

   Trois chemins attirent donc notre attention dans les Écritures : le « chemin spacieux », le « chemin étroit » et le « grand chemin ».

Le Chemin Spacieux Menant À La Destruction

    Ce chemin est nommé ainsi parce qu’il est le plus aisé pour la race humaine dégénérée. Il y a six mille ans qu’Adam (et la race représentée en lui), comme un pécheur condamné à la destruction, emprunta ce chemin, et après neuf cent trente ans il en atteignit l’extrémité qui est la destruction.

   Au fur et à mesure que les années et les siècles ont passé, le sentier descendant est devenu de plus en plus lisse par l’usage et la race humaine a précipité sa chute vers la destruction toujours plus rapidement, le chemin devenant chaque jour plus poli et plus glissant à cause du péché.

   Le chemin ne devient pas seulement toujours plus glissant mais l’humanité perd aussi journellement sa force de résistance, tant et si bien que, maintenant (écrit en 1886), la durée moyenne de la vie de l’homme n’est plus que de trente-cinq ans environ. Les hommes atteignent  l’extrémité du chemin ; la destruction ; neuf cents ans plus tôt que ne le fit le premier homme.

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Pendant 6 000 ans le péché et la mort ne font que règner impitoyablement.

     Pendant six mille ans, les hommes ont suivi à grands pas le chemin spacieux et descendant et bien peu, comparativement, ont essayé de changer de direction et de rebrousser chemin. En fait, il est impossible de revenir complètement sur ses pas et d’atteindre la perfection originelle, même si les efforts de quelques-uns,  faits dans cette intention, sont dignes d’éloges, cependant, leurs efforts ont été sans résultats profitables.

     Depuis six mille ans, le péché et la mort ont régné sur l’humanité d’une manière implacable et ont conduit les hommes sur ce chemin spacieux et vers la destruction. Aucune issue de secours ne fut mise en lumière avant l’Âge de l’Évangile. Bien que, dans les Âges passés, des rayons d’espérance ont lui faiblement par le moyen de types et de figures qui furent salués joyeusement par quelques-uns et les firent agir conformément au bien ; la vie et l’immortalité ne furent, cependant, pas mises en lumière avant l’apparition de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et la proclamation par les apôtres, de la bonne nouvelle de la rédemption, de la rémission des péchés et, de sa conséquence, la résurrection de la destruction (II Timothée 1 : 10).

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Jésus nomme the chemin nouveau le « chemin étroit de la vie ».

   Les enseignements de Jésus et des apôtres mettent en relief la restitution ou la restauration de la vie pour toute l’humanité ; celle-ci étant fondée sur le mérite et le sacrifice du Rédempteur que de nombreux types de l’Ancien Testament annonçaient. Ils mirent, également, en pleine lumière l’immortalité comme prix du haut appel de l’Église de l’Évangile.

    Bien qu’un moyen d’échapper au chemin spacieux menant à la destruction ait été mis en évidence par l’Évangile, la grande masse de l’humanité, dépravée par le péché et aveuglée par l’adversaire, ne prête pas attention à la bonne nouvelle. Pour ceux qui acceptent avec gratitude la promesse de la vie, le rétablissement de l’existence humaine, un nouveau chemin leur est montré qui s’est ouvert et par lequel les croyants peuvent aller au-delà de la nature humaine et être changés en une nature supérieure : la nature spirituelle. 

    C’est ce nouveau chemin « inauguré pour nous », la sacrificature royale (Hébreux 10 : 20), que Jésus appela :

A cause de l'étroitesse de ce chemin, beaucoup préfère l'éviter.

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« Le chemin étroit qui
mene a la vie.
»

    Notre Maître nous dit que c’est à cause de l’étroitesse de ce chemin que la multitude préfère rester sur le chemin spacieux de destruction. « Etroite (difficile) est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.  »

   Avant d’examiner ce chemin, ses dangers et ses difficultés, observons la fin à laquelle il conduit : la vie. Comme nous l’avons déjà vu, les êtres, supérieurs ou inférieurs à l’homme, peuvent jouir, comme lui, de la vie. Le terme « vie » a un sens très étendu mais, là, notre Seigneur l’emploie pour se rapporter à la forme supérieure de vie qui appartient à la nature divine, l’immortalité, qui est le prix pour lequel il nous invite à courir.

Qu'est-ce que la vie ?

    Qu'est-ce que la vie ? Non seulement nous nous en faisons une idée nette en nous-mêmes mais nous voyons aussi son principe agissant chez les animaux inférieurs et même dans le règne végétal et nous savons qu’elle existe, aussi, dans les formes supérieures angélique et divine. Comment définir un terme si large ?

Jéhovah est la grande source de toute vie.

    Bien que nous ne soyons pas capables de découvrir les sources secrètes de la vie dans toutes les créatures, nous pouvons sans crainte admettre que l’Être divin, l’Éternel, est la grande source de toute vie, de laquelle découlent toutes ces sources. Toutes les choses vivantes viennent de lui et dépendent de lui pour vivre.

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La nature divine a la vie indépendante, illimitée, inépuisable.

    Toute vie, soit en Dieu, soit en ses créatures, est identique: c’est un principe énergisant, et non une substance. C’est un principe qui est inhérent à Dieu mais qui, dans ses créatures, résulte de certaines causes que Dieu a ordonnées et dont il est, par conséquent, la cause, l’auteur ou la source. La créature n’est donc, en aucun sens, une partie ou un descendant de l’essence ou de la nature du Créateur, comme quelques-uns se l’imaginent, mais elle est l’œuvre de ses mains dans laquelle il a insufflé la vie.

     En reconnaissant le fait que, dans la nature divine seule, il y a la vie indépendante, illimitée, inépuisable, se continuant toujours et n’étant ni produite ni gouvernée par les circonstances, nous voyons que l’Éternel est nécessairement au-dessus de ces lois et besoins physiques qu’il a institués pour la subsistance de ses créatures.

    C’est cette qualité, appartenant seulement à la nature divine, qui est désignée par le terme immortalité. Comme nous l’avons montré dans le chapitre précédent, immortel signifie à l’abri de la mort et, par conséquent des maladies et des douleurs.

    En effet, le terme « immortalité » peut être employé comme synonyme de divinité. De cette source divine, immortelle, émanent toute vie et toute bénédiction, tout vrai don et toute grâce excellente, tout comme la terre reçoit sa lumière et sa force du soleil.

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Le soleil est la source de lumière pour la terre.

    Le soleil est la grande source de lumière pour la terre. Il illumine toutes choses et produit une grande variété de couleurs et de nuances, suivant la nature de l’objet sur lequel il brille. La même lumière du soleil produit des effets extrêmement différents, suivant qu’elle brille sur du diamant, sur une brique ou sur diverses sortes de verre.

    La lumière est la même, mais les objets sur lesquels elle brille diffèrent dans leur capacité à recevoir et à réfléchir cette lumière. Ainsi en est-il de la vie : elle découle d’une  source inépuisable. L’huître a de la vie, mais son organisme est tel qu’elle ne peut en faire grand usage.

    De même, la brique ne peut guère refléter la lumière du soleil. Ainsi en est-il de chacune des manifestations de vie plus élevées comme celle des bêtes, des poissons et des oiseaux. Comme les diverses sortes de verres placées à la clarté du soleil, ces diverses créatures manifestent différemment les facultés organiques variées qu’elles possèdent quand la vie anime leur organisme.

L'homme ne possède pas la vie en lui même.

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    Le diamant poli est tellement propre à recevoir la lumière qu’il paraît la posséder en lui-même et être lui-même un soleil en miniature. Ainsi en est-il de l’homme, un des chefs-d’œuvre de la création de Dieu, fait seulement « un peu inférieur aux anges ».

    Il fut si merveilleusement fait qu’il était capable de recevoir la vie et de la conserver par l’usage des moyens que Dieu lui fournit, sans jamais s’affaiblir. Ainsi était Adam avant la chute ; plus élevé que toutes les autres créatures terrestres ; non en vertu d’une différence dans le principe de vie implanté en lui mais en vertu d’un organisme supérieur.

    Cependant, n’oublions pas que comme le diamant ne peut refléter la lumière que lorsque le soleil brille sur lui, ainsi l’homme ne peut posséder la vie et en jouir que lorsque l’approvisionnement de vie continue.

Le commencement de la vie
humain

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     L’homme n’a point de vie inhérente. Il n’est pas plus une source de vie que le diamant n’est une source de lumière. L’une des plus fortes preuves que nous ne possédons pas de provision inépuisable de vie en nous-mêmes ou, en d’autres termes, que nous ne sommes pas immortels, c’est que, depuis l’entrée du péché dans le monde, la mort a frappé toute la race.

    Dieu avait décidé que l’homme, dans le jardin d’Eden, aurait accès à tous les arbres qui pouvaient entretenir la vie. Le paradis, dans lequel il fut placé, était abondamment pourvu de « tout arbre (toute espèce), agréable à voir et bon à manger » (Genèse 2 : 9, 16, 17). Parmi les arbres de vie portant des fruits bons à manger, il s’en trouvait un auquel Dieu avait interdit de toucher.

    Bien qu’il fut défendu à l’homme de manger du fruit de l’arbre de la connaissance, il lui fut permis de manger, librement, de tout arbre qui conservait la vie parfaitement. L’homme n’en fut séparé qu’après la transgression afin que, de la sorte, la peine de mort puisse être appliquée (Genèse 3 : 22).

De la même façon que le diamant pert sa beauté lorsqu'il n'y a plus de lumière, ainsi l'homme pert la vie lorsqu'il n'est pas avec Dieu.

    Ainsi, nous voyons que la gloire et la beauté de l’homme dépendent de l’approvisionnement continuel de vie, tout comme la beauté du diamant dépend de l’affluence continue de la lumière du soleil. Lorsque le péché priva l’humanité du droit de vie et que l’approvisionnement en nourriture vivifiante fut supprimé, immédiatement, la pierre précieuse se mit à perdre son éclat et sa beauté et, finalement, elle en perdit le dernier vestige dans la tombe.

    Sa beauté est rongée comme par les mites (Psaumes 39 : 12). Comme le diamant perd son éclat et sa beauté aussitôt que la lumière se retire, ainsi l’homme perd la vie quand Dieu lui retire sa nourriture.

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« Il n'y a ni oeuvre, ...ni connaissance... dans le séjour des morts... »

« Mais l’homme meurt et il perd sa force ; l’être humain expire ; où est-il ? » (Job 14 : 10).

« Ses fils connaissent-ils la gloire ? Il n’en sait rien. Sont-ils dans l’abaissement ? Il ne s’en aperçoit pas » (verset 21)

« car il n’y a ni activité, ni raison, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas » (Ecclésiaste 9 : 10).

L'homme recouvrera sa beauté.

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    Cependant, puisqu’une rançon a été trouvée et que la peine de mort a été satisfaite par le Rédempteur, la pierre précieuse doit recouvrer sa beauté et refléter de nouveau, parfaitement, l’image du Créateur lorsque le Soleil de la Justice se lèvera avec la guérison sous ses ailes (Malachie 3 : 20 ou 4 : 2 selon les traductions).

    C’est grâce à l’offrande pour le Péché, au sacrifice de Christ, que « tous ceux qui sont dans les tombeaux […] sortiront » (Jean 5 : 28,29).

    Il y aura une restitution de toutes choses ; d’abord, une occasion favorable ou une offre de restitution sera proposée à tous les hommes et, finalement, tous ceux qui obéiront au Rédempteur obtiendront la perfection humaine.

 

 

A l'origine Dieu était le seul à posséder la nature divine.

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« Qui possède l'immortalité...»
I Timothée 6:16

 

    Telle n’est pas, cependant, la récompense à laquelle Jésus fait allusion en parlant de la fin du chemin étroit. Grâce à d’autres passages des Écritures, nous apprenons que la récompense promise à ceux qui suivent le chemin étroit est « la nature divine », la vie inhérente, la vie au degré suprême que seule la nature divine  peut posséder : l’immortalité.

    Quelle espérance ! Oserions-nous aspirer à un tel degré de gloire ? Certainement pas. Sans une offre positive et formelle, nul ne pourrait de plein droit y prétendre.

    En I Timothée 6 : 14 à 16, nous apprenons qu’à l’origine, seule la divinité possédait la nature immortelle ou divine. Nous lisons : « la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ, que fera paraître aux temps fixés (l’Âge millénaire) le bienheureux et unique Souverain, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, le seul qui possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir. »

    Tous les autres : êtres anges, hommes, bêtes, oiseaux, poissons, etc., ne sont que des vases contenant chacun sa mesure de vie, et ils sont tous différents en caractère, en capacité et en qualité suivant l’organisme que le Créateur a jugé bon de donner à chacun.

    De plus, nous apprenons que l’Éternel, qui seul à l’origine possédait l’immortalité, a souverainement élevé son Fils, notre Seigneur Jésus, à la même nature divine, immortelle et c’est pourquoi il est, maintenant, l’image fidèle de la personne du Père (Hébreux 1 : 3).   

L'immortalité est maintenant donné à l'Épouse de Christ.

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    Ainsi, nous lisons : « En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même (la définition que Dieu donne de « l’immortalité » : la vie en lui-même, signifie que la vie ne vient pas d’autres sources ou ne dépend pas de circonstances mais c’est une vie indépendante, inhérente), ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5 : 26).

    Depuis la résurrection du Seigneur Jésus, deux êtres possèdent donc l’immortalité et, grâce étonnante, la même offre est faite à l’Épouse de l’Agneau qui est choisie durant l’Âge de l’Évangile.

     Cependant, tous ceux de la grande multitude qui ne sont que nominalement membres de l’Église ne recevront pas le grand prix mais seulement le « petit troupeau » de vainqueurs qui courent pour l’obtenir, qui suivent fidèlement les traces du Maître et qui, à son exemple, marchent sur le chemin étroit du sacrifice, même jusqu’à la mort.

    Ceux-là, lorsqu’ils naîtront d’entre les morts à la résurrection, auront la nature et la forme divines. Cette immortalité, la vie indépendante, existant par elle-même, la nature divine, est la vie à laquelle conduit le chemin étroit.

La classe de l'Église sera ressuscité avec des corps spirituels.

    Les membres de cette classe ne seront pas réveillés de la tombe en tant qu’êtres humains car l’Apôtre nous assure que, bien que semés corps naturels dans la tombe, ils seront ressuscités corps spirituels. Ils seront « tous changés » et, de même qu’ils auront porté l’image de la nature humaine, terrestre, ils porteront l’image de la nature céleste.

    Mais « ce que nous serons n’a pas encore été manifesté » (ce qu’est un corps spirituel) « mais nous savons que quand il paraîtra, nous serons semblables à lui » et nous aurons « part à la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (I Jean 3 :  2 ; Colossiens 1 : 27 ; II Corinthiens 4 : 17 ; Jean 17 : 22 ; I Pierre 5 : 10 ; II Thessaloniciens 2 : 14).

L'Âge de l'Évangile est choisi exclusivement pour cette appel.

    Ce haut appel céleste à un changement de nature est, non seulement limité à l’Âge de l’Évangile, mais c’est aussi l’unique offre de cet Âge. Il s’ensuit donc que les paroles de notre Seigneur, citées au début de ce chapitre, comprennent dans le chemin spacieux de destruction tous ceux qui ne se trouvent pas sur la route du seul prix offert maintenant.

    Tous les humains se trouvent donc, encore, sur le chemin spacieux et, seuls, ceux qui suivent l’étroit chemin ont déjà échappé à la condamnation qui est sur le monde. Cette route de la vie, la seule qui soit maintenant ouverte, est fréquentée par bien peu de personnes à cause de ses difficultés. Des masses d’humains, dans leur faiblesse, préfèrent le chemin spacieux, aisé, des satisfactions personnelles.

Le chemin qui mène de la mort à la vie est aujourd'hui un «Chemin Étroit».

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    Le chemin étroit, bien qu’il se termine par la vie, l’immortalité,  pourrait être appelé un chemin de la mort car son prix ne se gagne que par le sacrifice de la nature humaine, même jusqu’à la mort. C’est le chemin étroit de la mort pour la vie.

    Après avoir été considérés comme libérés de la culpabilité adamique et du châtiment de la mort, les croyants consacrés livrent ou sacrifient, volontairement, les droits humains, considérés comme leurs  et qu’ils auraient pu, au temps opportun, recevoir réellement avec le monde en général. De même que « l’homme Christ Jésus » abandonna ou sacrifia sa vie pour le monde, ainsi ceux-ci deviennent ses co-sacrificateurs.

    Non pas que le sacrifice de Jésus fût insuffisant et que d’autres sacrifices fussent nécessaires ; mais, tandis que le sacrifice de Jésus est tout à fait suffisant, il est permis à ceux qui le désirent, de servir et de souffrir avec lui, afin de devenir son épouse et ses cohéritiers. Ainsi, alors que le monde est sous la condamnation à mort et meurt avec Adam, les membres de ce « petit troupeau », grâce au processus de la justification par la foi (déjà abordée) et du sacrifice, meurent avec Christ.

    Ils sacrifient et meurent avec Jésus comme êtres humains, pour pouvoir participer à la nature divine et à la gloire avec lui car nous croyons que si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous serons aussi glorifiés avec lui (Romains 8 : 17 et II Timothée 2 : 11, 12).

Avec la find de Âge de l'Évangile le chemin étroit prendra fin.

    Tous ceux qui, maintenant, au commencement de l’Âge millénaire, suivent le chemin étroit, et qui auront gagné le grand prix pour lequel ils ont couru, l’immortalité, auront la nature et la puissance divines et seront préparés pour le grand travail de rétablissement et de bénédiction du monde qui aura lieu durant cet Âge.

    Avec la fin de l’Âge de l’Évangile, le chemin étroit conduisant à l’immortalité prendra fin car le « petit troupeau » choisi, qui devait être mis à l’épreuve et se montrer fidèle, sera complet. « C’est maintenant le temps vraiment favorable (ou acceptable, grec « dektos ») » (II Corinthiens 6 : 2) ; le temps durant lequel les sacrificateurs, par le mérite de Jésus et morts avec lui, sont acceptables pour Dieu et sont un sacrifice d’agréable odeur.

    La mort, comme châtiment adamique, ne sera pas permise éternellement. Elle sera abolie durant l’Âge millénaire. Comme sacrifice, elle ne sera acceptable et récompensée que durant l’Âge de l’Évangile.

« Car si vous vivez selon la chair, VOUS MOURREZ ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, VOUS VIVREZ.

« Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu».
Romains 8 : 13, 14

    Ce n’est que comme « nouvelles créatures » que les saints de cet Âge-ci sont sur le chemin de la vie ; et ce n’est que comme êtres humains, que nous sommes des sacrifices, consacrés à la destruction. Si, comme créatures humaines, nous sommes morts avec Christ, nous vivrons avec Lui en tant que créatures spirituelles (Romains 6 : 8). L’Esprit de Dieu en nous ; la mentalité transformée est le germe de la nouvelle nature.

   La nouvelle vie peut facilement être étouffée et Paul nous assure qu’une fois engendrés de l’esprit par la vérité, nous mourrons (perdrons notre vie) si nous vivons selon la chair, mais que, si par l’esprit nous mortifions (mettons à mort) les actions du corps (les dispositions de la nature humaine), nous vivrons (comme nouvelles créatures) ; « car tous ; ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8 : 13, 14).

    Ceci est une pensée de la plus haute importance pour tous les consacrés car si nous avons fait une alliance avec Dieu pour sacrifier notre nature humaine, et si ce sacrifice a été accepté par Lui, il est inutile d’essayer de le reprendre. Désormais, ce qui est humain est considéré par Dieu comme mort et doit réellement mourir pour ne plus jamais être rétabli. Tout ce qui peut être, alors, gagné par celui qui se retire pour vivre selon la chair, c’est une petite satisfaction humaine aux dépens de la nouvelle nature spirituelle.

Il y a une autre classe qui est partiellement vaincus par le monde ou Satan.

    Il y a, pourtant, de nombreux consacrés, désireux d’obtenir le prix, qui ont été engendrés de l’esprit mais qui sont vaincus, en partie, par les attraits du monde, par les désirs de la chair ou par les artifices du diable.

    Ils perdent de vue, partiellement, le prix placé devant eux et essayent de jouer sur les deux tableaux afin d’être agréables à Dieu et au monde, oubliant « que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu » (Jacques  4 : 4) et que l’exhortation à ceux qui courent pour le prix, c’est de ne pas aimer le monde, ni de rechercher la gloire qui vient d’un humain mais la gloire qui vient de Dieu seul (I Jean 2 : 15 ; Jean 5 : 44).

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Purifié par le feu de l'afflication.

    Ceux qui aiment le monde présent mais qui n’ont pas entièrement abandonné le Seigneur et méprisé leur alliance, subiront une correction et une purification par le feu de l’affliction. Suivant l’expression de l’apôtre, ils sont livrés à Satan « pour la destruction de la chair, afin que l’esprit (la nature nouvellement engendrée) soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (I Corinthiens 5 : 5). S’ils ont été droitement exercés par cette discipline, ils seront, finalement, admis à la condition spirituelle.

Le chemin étroit du chrétien est rude et escarpé.

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Les difficultés du chemin étroit agissent comme un principe de séparation, qui épur le peuple de Dieu.

    Ils auront la vie éternelle, spirituelle, comme celle des anges mais ils auront perdu le prix de l’immortalité. Ils serviront Dieu dans son temple et se tiendront devant le trône, tenant des palmes à la main (Apocalypse 7 : 9 à 17). Cependant, bien qu’une telle position sera glorieuse, elle ne sera pas aussi glorieuse que la position des membres du « petit troupeau », des vainqueurs qui seront rois et prêtres de Dieu, assis sur le trône avec Jésus, comme son épouse et ses cohéritiers et couronnés avec lui de l’immortalité.

    Notre chemin est raboteux, rude, escarpé et étroit et s’il ne nous était pas donné des forces pour chaque étape successive du voyage, nous n’arriverions jamais au but. Mais la parole de notre « Capitaine » nous encourage : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde », « ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse » (Jean 16 : 33 ; II Corinthiens 12 : 9).

    Les difficultés de ce chemin doivent agir comme un principe de séparation pour sanctifier et épurer un « peuple particulier » « d’héritiers de Dieu et de cohéritiers du Christ » (Romains 8 : 17).

    En raison de ces choses, approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce pour obtenir un secours opportun (Hébreux 4 : 16) tout en combattant le bon combat de la foi et en nous attachant fermement à « la couronne de gloire », l’immortalité, la nature divine (II Timothée 4 : 7, 8 ; I Pierre 5 : 4).

Le chemin menant le monde à la restitution n'exigera pas de sacrifice mais accordera le privilège humain de joie réelle.

Le Grand Chemin de la Sainteté

  Alors que l’espérance spéciale de l’Âge de l’Évangile est immensément  glorieuse et que, parallèlement, le chemin qui y mène est étroit, difficile, et parsemé, à chaque pas, de difficultés et de dangers de sorte que peu le trouvent et obtiennent le grand prix à sa fin ; le nouvel ordre de choses, dans l’Âge à venir, sera entièrement différent.

    Comme une espérance différente y est offerte, de même un chemin différent y conduit. Le chemin de l’immortalité a été un chemin qui exigeait le sacrifice de, sinon justes, espérances, ambitions et désirs, jusqu’au sacrifice de la nature humaine.

    Mais le chemin qui conduira à la perfection humaine, à la restitution, qui est l’espérance du monde, n’exigera que l’abandon du péché et non le sacrifice de droits et privilèges humains dont les hommes auront la jouissance. Ce chemin conduira à la purification personnelle et au rétablissement à l’image de Dieu dont Adam bénéficiait avant que le péché n’entrât dans le monde.

Il y aura un grand chemin préparé pour voyager aisément.

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Le Jardin de Gethsémané

Le chemin étroit est un chemin de sacrifice et des expériences de «Géthsémané».

    Le chemin du retour à la perfection humaine réelle sera rendu très apparent et aisé ; si apparent que personne ne pourra pas ne pas le voir ; si droit que « ceux qui le suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer » (Esaïe 35 : 8) ; si distinct que plus personne n’aura besoin d’enseigner son prochain, disant : « Connaissez l’Éternel » ; car tous le connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand (Jérémie 31 : 34).

    Au lieu d’être un chemin étroit que peu peuvent trouver, ce sera un « grand chemin », une chaussée publique, non un chemin de traverse étroit, escarpé, rude et resserré, mais un chemin spécialement préparé pour voyager aisément et arrangé tout particulièrement pour la facilité et la commodité des voyageurs. Les versets 8 et 9 du chapitre 35 d’Esaïe montrent que c’est une route publique, ouverte à tous les rachetés, à  tout homme.

    Tout homme pour lequel Christ mourut, qui appréciera les occasions favorables et les bénédictions acquises par le précieux sang et voudra en profiter, pourra s’élever sur ce grand chemin de Sainteté vers le grand but du parfait rétablissement à la perfection humaine et à la vie éternelle.

    De plus, ceux-là ne seront pas considérés comme justifiés et estimés par Dieu comme étant dans une position de sainteté et de perfection. Dès les premiers pas qu’ils feront sur le grand chemin de sainteté, les hommes pourront s’élever vers la perfection réelle, fruit de leurs efforts et de leur obéissance ; toutes choses leur étant  rendues favorables par leur Rédempteur qui régnera alors en puissance.

   Chaque personne, selon ses besoins,  sera aidée, individuellement, par la parfaite et sage administration du nouveau Royaume. Ce qui arrivera pour les hommes est le résultat légitime de la rançon.

   Puisque notre Seigneur, l’homme Christ Jésus, se donna lui-même en rançon pour tous, et veut que tous parviennent à la pleine connaissance de la vérité et, par ce moyen, à la perfection réelle, pourquoi ne fait-il pas, tout de suite, un bon et vaste grand chemin pour tous ?

   Pourquoi n’enlève-t-il pas les obstacles, les pierres d’achoppement, les pièges et les trappes ?

   Pourquoi n’aide-t-il  pas le pécheur à vivre en pleine harmonie avec Dieu, au lieu de rendre le chemin étroit, accidenté, épineux, difficile à trouver et encore plus difficile à suivre ?

    Le fait de ne pas bien analyser la Parole de la vérité et de ne pas voir que l’actuel chemin étroit conduit au prix spécial et qu’il est pour l’épreuve et la sélection d’un petit troupeau de cohéritiers, le corps de Christ, lequel, une fois choisi et élevé avec son Chef, bénira toutes les nations, conduit certaines personnes à avoir des idées très confuses sur ce sujet.

    Ne discernant pas le plan de Dieu, beaucoup de gens essaient de prêcher un grand chemin de sainteté, facile à suivre dans l’Âge présent, alors qu’il n’existe aucun pareil chemin. De plus, en voulant adapter les faits et les Écritures à leurs conceptions erronées, ils ne font qu’embrouiller et altérer le sujet.

    Sur ce grand chemin, qui sera bientôt ouvert, il n’y aura que les choses qui sont des péchés qui seront interdites, alors que ceux qui marchent sur le chemin étroit doivent renoncer à eux-mêmes et sacrifier beaucoup de choses non coupables, comme aussi combattre continuellement les péchés qui nous enveloppent. Le chemin étroit est un sentier de sacrifice, tandis que le chemin de l’Âge prochain sera une grande route de droiture.

L'ignorance
et la superstition
n'existeront plus.

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La justice règnera.

 

 

    Il est dit, en langage symbolique et d’une manière significative que, sur ce grand chemin « il n’y aura pas de lion ; les animaux voraces n’y viendront pas, on ne les y trouvera pas » (Esaïe 35 : 9). Combien de lions effrayants se trouvent, maintenant, sur le chemin de ceux qui renonceraient, de bon cœur, à la voie du péché pour marcher dans la droiture !

    Il y a, par exemple, le lion d’une opinion publique corrompue, qui empêche beaucoup de gens d’oser suivre la voix de leur conscience dans les choses de la vie quotidienne concernant l’habillement, la maison, les affaires, etc. Il y a le lion de la tentation des boissons fortes que de nombreuses personnes seraient heureuses de voir enlevé.

    Les prohibitionnistes et les partisans de la tempérance ont, maintenant, une entreprise herculéenne entre les mains que, seules, l’autorité et la puissance de l’Âge prochain mèneront à bonne fin. Ceci est aussi vrai de tous les autres nobles efforts de réformes morales. « Les animaux voraces n’y viendront pas ».

    « Nulle corporation géante, organisée pour l’avancement d’intérêts égoïstes et personnels aux dépens du bien général, n’y sera tolérée. « Il ne se fera ni mal, ni destruction sur toute ma montagne (royaume) sainte » dit l’Éternel (Esaïe 11 : 9).

    Bien qu’il y aura des difficultés à surmonter pour vaincre les dispositions au mal, etc., cependant, ce chemin sera bien facile en comparaison avec le chemin étroit de notre Âge. Les pierres (d’achoppement) seront toutes enlevées, et la bannière de la vérité sera élevée pour tous les peuples (Esaïe 62 : 10).

    L’ignorance et la superstition seront des choses du passé. La droiture recevra sa récompense méritée alors que le mal aura une juste rétribution (Malachie 3 : 15, 18 et 19 selon les traductions).

 

 

 

 

Un Chemin Spacieux
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Highway of Holiness
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Narrow Way
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     Par des châtiments salutaires, des encouragements appropriés et de claires instructions, les hommes reviendront sur leurs pas comme l’enfant prodigue et seront disciplinés pour arriver à la perfection sublime de laquelle notre père Adam tomba.

     Ainsi, « ceux que le SEIGNEUR a libérés reviendront (de la destruction, par le grand chemin de sainteté) […] avec des cris de joie, une joie perpétuelle couronnera leur tête ; la gaieté et la joie viendront à leur rencontre, le chagrin et les gémissements s’enfuiront. » (Esaïe 35 : 10)

     Notre Seigneur ne mentionna que deux de ces chemins parce que le moment propice pour l’ouverture du troisième n’était pas encore venu. De la même manière, annonçant la bonne nouvelle, il dit :

   « Aujourd’hui cette Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » mais Jésus ne mentionna pas « le jour de la vengeance » parce que le moment convenable n’était pas encore arrivé  (Comparez Luc 4 : 19, 21 et Esaïe 61 : 2).

    Cependant, maintenant que le chemin étroit tend à sa fin, le grand chemin de la justice commence à être vu toujours plus distinctement, à la lumière de l’aurore du Jour naissant.

    Ainsi, nous avons constaté qu’il existe un « chemin spacieux » sur lequel la multitude s’achemine à présent, trompée par « le prince de ce monde » et dirigée par des goûts corrompus. Nous avons trouvé que ce chemin fut ouvert par la « désobéissance d’un homme » et que notre race s’y engagea, à sa suite, dans une course impétueuse.

   Nous avons aussi trouvé que le « grand chemin de sainteté » sera ouvert par notre Seigneur qui se donna lui-même en rançon pour tous et racheta tous les humains de la destruction à laquelle mène le « chemin spacieux ».

    Nous avons appris que ce chemin sera, en son temps, très aisé et accessible à tous ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ. Nous avons trouvé, en outre, que le présent « chemin étroit », ouvert par le mérite du même sang précieux, est un chemin spécial, qui conduit à un prix spécial, et qu’il est rendu particulièrement étroit et difficile, dans le but d’éprouver et de discipliner ceux qui sont choisis, maintenant, pour prendre part à la nature divine et devenir cohéritiers de notre Seigneur Jésus dans le Royaume de gloire qui sera bientôt révélé pour la bénédiction de tous.

    Quiconque a cette espérance et qui discerne ce prix peut, en comparaison, considérer toutes les autres espérances comme une perte et comme de la boue (Philippiens 3 : 8 à 15).

Sans attendre, Je veux tendre Au bonheur promis ;
Qui s’élance, Qui s’avance, Obtiendra le prix.

La Parole me guidant, On m’en veut, Dieu me défend.
Donc en route, Point de doute, Le but est si grand.

D’un pas ferme Jusqu’au terme Il faut s’avancer.
Dieu m’observe, Qu’il préserve Mon pied de glisser.

Que ce monde et ses attraits Ne me séduisent jamais !
Si sa haine Se déchaîne, Que je sois en paix !

Sur le trône, La couronne Attend le vainqueur.
Nulle trêve ! Qu’on se lève ! A dit le Seigneur.

D’obéir, soyons heureux ;  Point de tièdes, de peureux ;
Qui se lasse, Perd sa place Au banquet des cieux.

Dieu de grâce, Que ta face Luise en mon chemin.
Père tendre, Viens me prendre Par ta forte main.

Toute puissance est à toi, Subviens à ma faible foi ;
Ma victoire, C’est ta gloire, O mon Dieu, mon Roi.

 

 

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